Moonage Daydream

Catégorie
Musique
Titre Original
Moonage Daydream
Genre
Pays
GB
Date de sortie
31/12/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tony Visconti
Compositeur
David Bowie
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
140
Support
Critique de Bruno Orru

Petite précision qui a son importance pour contextualiser cette critique subjective : je suis fan de David Bowie.

Oui je suis fan de David Bowie et pour diverses raisons je n’ai pas pu aller en salle voir Moonage Daydream. La bande annonce qui circule est pour autant très attractive. Pas grave me suis-je dis, j’aurais certainement la chance de le critiquer et, en effet, j’ai reçu le Blu-ray pour test hier. Aussitôt reçu, aussitôt la séance était lancée, dans ma salle de test équipé en Dolby Atmos (voir la partie son plus bas).

Le début du film, à ce moment-là on ne sait pas encore si c’est un documentaire, un concert, un biopic ou autre chose… bref, le début du film me fait déjà hausser le sourcil droit. Moi qui prétends bien connaitre l’œuvre et le Monsieur, j’entends avoir loupé le philosophe, quasiment quantique. Le début du film est édifiant avec des vues spatiales et un commentaire de Bowie qui laisse pensif, notamment car complètement hors contexte, ce qui va devenir un reproche continu à ce film.

Et puis débutent les extraits de l’époque Ziggy avec la voix de Bowie extraite d’interviews qui se superposent pour partager des idées et des pensées. Ce qui m’a gêné tout au long du film c’est le mélange de tout. Le mélange des époques et l’absence de lien entre ce que l’on voit et ce que l’on entend, à de rare exceptions près.

En fait Moonage Daydream apparait totalement décousu au niveau de la pensée avec un montage certes extrêmement travaillé mais avec des intercalaires d’effets vidéo ou d’images qui n’apportent rien. Absolument rien. Déception également car, en fait, le film revient sur les périodes les plus connues, et donc sans réel apport inédit (du moins pour le fan), et laisse dans l’ombre des périodes. On comprend bien que le réalisateur à du filtrer, l’œuvre est trop dense, mais rien n’est expliqué ou avec un fil conducteur qui permettrait de comprendre pourquoi on saute ces moments ?

L’amateur ou le fan pourra, comme cela a été mon cas, dénicher quelques images inédites (la version de travail de Quicksand ou cette version live de Rock ’n’Roll With Me extraite du Soul Tour qui reste globalement inédit en vidéo) mais dans l’ensemble rien de bien neuf pour celui qui a déjà écumé le web et les plateformes vidéo.

Mais cela ne serait pas important à partir du moment où le film apporte un ensemble d’informations qui permettrait un angle intéressant, sur l’œuvre et l’homme. Ici il n’en est rien.

Le réalisateur Brett Morgen peut être félicité pour avoir choisi son approche mais selon moi elle manque totalement d’intérêt, notamment car les propos de David Bowie (seule voix que l’on entend hormis des contreparties d’interviewers) sont apportés sans contexte et sans appui visuel véritable. Bref on ne comprend pas ce que le réalisateur veut faire passer comme message et celui de Bowie se perd ainsi dans l’espace.

Il reste donc le visuel, le plaisir de (re)voir des images d’excellente qualité (voir plus bas) mais le film se ressent comme trop long, notamment, encore une fois, avec ces intermèdes d’effets vidéo et de planètes en mouvements totalement inutiles avec fond de philosophie ou questions restent sans réponses.

Au niveau du rythme, le découpage est particulièrement soigné et bien vu, sauf la dernière partie qui affiche de nombreux plans déjà vus plus tôt dans le film.

Après avoir écrit cette chronique je suis allé voir sur le net les avis et j’ai constaté avec surprise un avis globalement positif des fans. J’ai peut-être loupé quelque chose ?

 

Pour moi c’est toutefois une déception en tant que fan mais un film qui pourra trouver un intérêt pour celui qui recherche une vision décalée de l’un des artistes rock les plus créatif de ces 50 dernières années.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Les images ont manifestement bénéficié d’une restauration. La plupart du temps elles apparaissent sans aucun grain avec une définition exemplaire.

Alors oui, certaines séquences sont bruitées mais uniquement car la source est trop abimée et/ou en faible définition pour être récupérée totalement. Le visionnage se fait donc avec régal, d’autant plus que certaines séquences inédites dans le commerce sont de très haute qualité. Je pense notamment aux extraits de Stage qui, à la connaissance, sont totalement inédites au grand public et qui ressortent ici avec une qualité incroyable.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
 
 
 

Le son a également été restauré, que ce soit les extraits de concerts, de clips vidéo ou même la voix de Bowie extraites d’interviews parfois très datées. Les extraits musicaux sont d’une grande propreté, la stéréo large et la dynamique au rendez-vous. Le Dolby Atmos apporte surtout un renfort en zone arrière pour les cris des fans, les effets sonores des intermèdes vidéo.

Si vous avez une installation 5.1 vous profiterez également de cet apport qui n’est pas indispensable mais qui apporte un relief sonore immersif.

Dans tous les cas on apprécie le travail opéré qui apporte une nouvelle dimensions sonore aux quelques titres du documentaire.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Aucun bonus. Un entretien avec le réalisateur Brett Morgen aurait certainement permis de mieux comprendre son approche ?