UNDER THE DOME SAISON 2, le mystère s’épaissit ! En coffret DVD et Blu-ray



UNDER THE DOME SAISON 2, LE MYSTÈRE S’ÉPAISSIT en coffret DVD et Blu Ray le 04 mars 2015 !

Synopsis

Toujours entre les mains de Big Jim, le destin de Barbie va prendre une tournure inattendue lorsque le dôme devient magnétique et attire vers lui tous les objets métalliques de Chester’s Mill. Les ondes électromagnétiques qu’il émet provoquent des évanouissements ou des hallucinations dans la population et de nouvelles catastrophes… Au milieu de ce nouveau chaos, Julia sauve de la noyade une mystérieuse jeune fille qui pourrait lui révéler de nombreuses informations sur l’origine du dôme… Big Jim, quant à lui, voit sa domination sur les habitants de Chester’s Mill et sur son fils diminuer, après avoir condamné Barbie injustement. Avec la mort de deux personnages importants dès le premier épisode, cette deuxième saison promet des retournements de situation…

Dôme, ou le génie visionnaire de Stephen King
Quatre décennies après la parution de son premier roman (Carrie), Stephen King reste une valeur sûre de la littérature de l’imaginaire, le champion poids lourd incontesté de la prose horrifique et fantastique, avec un total de plus de 350 millions de livres vendus, une cinquantaine de romans à son actif, et presque autant de prix reçus, dont les très prestigieux prix Bram Stoker, Hugo ou encore British Fantasy, ainsi que le très convoité prix Edgar Allan Poe pour l’ensemble de sa carrière, l’équivalent d’un César ou d’un Oscar d’honneur au cinéma.

La parution de Dôme en novembre 2009 aux États-Unis (mars 2011 en France) est un événement de taille dans le parcours haut en couleur de l’auteur, et ce malgré une incroyable productivité le disputant toujours à une inventivité hors du commun. En effet, et ça n’est pas le moindre de ses paradoxes, King n’extrait jamais autant de sa substantifique moelle créatrice que lorsqu’il s’adonne à de longs romans complexes et fouillés ; et Dôme, avec ses 1072 pages, est son troisième roman le plus volumineux, après Le Fléau et Ça, deux classiques incontournables eux aussi adaptés pour le petit écran.

La genèse
L’origine de Dôme remonte aux premières années d’écriture de Stephen King. L’auteur a toujours avoué avoir beaucoup tergiversé durant ses vertes années, où il était prolifique comme jamais, et même avoir démarré un certain nombre d’œuvres restées pour la plupart inachevées. Parmi celles-ci figurait The Cannibals, dont il avait écrit environ 75 pages, l’histoire de locataires enfermés dans leur immeuble qui, tout en cherchant à trouver une solution à leurs différentes problématiques, s’organisaient pour inventer une vie en autarcie.

Se remémorant cette intrigue, mais voulant lui insuffler des réflexions davantage liées à l’écologie, voire à la politique – comprendre à nos politiques et à la manière dont ils dessinent notre quotidien en devenir – l’écrivain a relocalisé son action dans la petite ville de Chester’s Mill, dans le Maine, soudainement coupée du reste du monde par un mystérieux dôme transparent, dôme que même l’armée des États-Unis se révèle impuissante à détruire.

Un huis clos unique pour une saga fantastique multigenre
Questionné sur l’interprétation que l’on pouvait avoir de Dôme, Stephen King a toujours répondu que « nous vivons déjà tous sous un dôme ». De fait, son récit est profondément contemporain, non pas simplement parce qu’il s’est très librement inspiré de l’époque où la paire Bush/Cheney gouvernait le pays pour dépeindre les élus municipaux de Chester’s Mill et leur totale incapacité à affronter l’adversité, mais parce qu’il puise dans différents genres et sous-genres, avec pour seul objectif un parfait équilibre entre suspense, frissons, réflexion et paranoïa galopante.

Le point de départ, c’est le phénomène inexpliqué et inopiné, procédé dramatique toujours redoutablement efficace, surtout lorsque l’énigme paraît aussi imperméable qu’ici. King en profite pour construire un huis clos imparable et fortement anxiogène, révélant en chacun de nous nos peurs les plus primales, mais aussi, a contrario, notre capacité à vouloir réinventer une vie en communauté, qui n’est pas sans rappeler le postulat de départ de Lost.

Comme si cela n’était pas suffisant, il dépeint avec un certain esprit machiavélique les actes les plus affreux et inavouables perpétrés par certains habitants de cette commune aux allures de petite bourgade tranquille. L’on rejoint alors les meilleurs moments de Twin Peaks, mètre étalon en la matière.

Enfin, comme pour les plus grandes œuvres fantastiques, Under The Dome est également en filigrane une critique politique avec un sous-texte sociétal qui, s’il n’est jamais trop appuyé, n’en demeure pas moins prégnant. Et c’est bien là l’une des forces de l’œuvre de King dans sa globalité et de son Dôme, et tout particulièrement celle de nous attaquer au ventre, de nous remuer les tripes, mais de ne jamais laisser notre cerveau en sommeil.

Une deuxième saison toujours plus surprenante
Suivie par 3,5 millions de téléspectateurs en moyenne et toujours coproduite par Steven Spielberg en personne, la deuxième saison (dont les droits ont été vendus dans plus de 200 pays !) réserve son lot de retournements de situation et autres surprises, mais aussi un certain nombre de révélations quant aux relations de certains personnages avec le dôme, lequel devient aimanté et dégage des ondes électromagnétiques provoquant évanouissements et hallucinations. Parmi les autres catastrophes que doit affronter la petite communauté : une pénurie annoncée de nourriture, une pluie acide mortelle, une tempête de poussière ou encore une chute vertigineuse de la température…

Mais ce ne sont pas là les rebondissements les plus incroyables de la saison 2, dans laquelle on découvre notamment un mystérieux tunnel, mais où, surtout, la lutte pour le pouvoir s’intensifie tandis que les questions se multiplient, toujours sans réponse, dans une atmosphère de mystère toujours plus épais, mâtiné (et maculé !) de sang et de sexe.

Surtout, et même s’il n’a pas son pareil pour croquer des caractères plus emblématiques les uns que les autres, Stephen King n’hésite pas à les sacrifier pour les besoins de son histoire, quitte à provoquer un cataclysme comme ici avec la mort de deux personnages-clés dès le premier épisode d’une saison 2 définitivement riche en surprises.

Eléments techniques :

•             DVD : 29,99€ PVC
•             Blu Ray : 39,99€ PVC
•             Format : 13 épisodes de 42 minutes
•             Langues : Français, Anglais, Allemand, Italien
•             Sous-Titres : Français, Allemand, Néerlandais, Anglais, Danois, Finnois, Italien, Norvégien, Suédois

Les bonus de la saison 2
• Scènes inédites
• À Chester’s Mill
• Comprendre le dôme
• Tourner le premier épisode de la saison
• Stephen King et la saison 2
• Bon retour à Chester’s Mill
• À la découverte de la saison 2
• Le monde transmédiatique d’Under The Dome
• Les effets spéciaux de la saison 2
• Prêt pour l’action : Les histoires du dôme, Les peintures de Jack Bender, La création
de Chester’s Mill
• Bêtisier

DOCTEUR SLEEP, aux éditions LIVRE DE POCHE. prix : 8,90 €.

La suite tant attendue du cultissime Shining. A la fois conte fantastique, roman d’aventures, thriller et allégorie de l’Amérique contemporaine, un livre clé dans l’œuvre de Stephen King.