Casino Royale (Import UK - Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Casino Royale
Genre
Pays
USA
Date de sortie
09/04/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Barbara Broccoli
Scénaristes
Neal Purvis, Robert Wade
Compositeur
David Arnold
A propos du film

Comme l’indique le titre de cette critique, il s’agit ici de l’édition Blu-ray anglaise UK. De fait, aucune piste ou sous-titres français ne sont disponibles.

Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
144
Support
Critique de Bruno Orru

Pour sa première mission (Casino royale est le premier roman de Ian Fleming et donc la première aventure officielle du personnage), James Bond affronte un puissant banquier privé à la solde de terroristes internationaux, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper (Eva Green), attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.

Casino Royale est le premier Bond officiel qui n’est pas directement produit par la MGM, mais par Sony Pictures (placement produits Sony récurrent tout au long du film !). Est-ce pour cela que Casino Royale met en scène un Bond qui tranche radicalement ? La longue séquence de pré générique a disparue, Q et ses nombreux gadgets sont remplacés par une violence accrue et des combats corps à corps et le personnage lui-même est encore différent des précédents. Fini également les poursuites improbables avec des véhicules de fiction. Casino royale place Bond en poursuite terrestre, genre jeu vidéo de plateforme, et en violents échanges de coups de points.

C’est Daniel Craig qui à la lourde tâche de remplacer un Pierce Brosnan qui a endossé avec succès le smoking anglais. Outre un faciès à la limite inquiétant à mille lieux de celui de Roger Moore, Craig est du genre body buildé.

La mise en scène de Martin Campbell, déjà en charge de l’excellent Goldeneye, laisse une partie importante du métrage à la découverte du personnage, de sa sensibilité amoureuse, de ses doutes sur son métier. De fait, le film alterne des séquences bavardes avec les habituelles séquences de poursuites et bagarres à la différence près que ces dernières, comme précédemment indiqué, sont moins gadget et plus terre à terre. Bond est amoureux, on le sait si on connaît le pitch mais cela se révèle graduellement dans l’histoire. L’échange amoureux prend la (les) forme(s) de la séduisante Vesper Lynd interprétée par Eva green, française comme son nom ne l’indique pas.

Une histoire moins rocambolesque que les derniers films, pas d’enjeux pour sauver la terre ou l’univers par exemple. Ici il est plutôt question d’argent, même pas de pouvoirs d’ailleurs avec la confrontation avec Le chiffre, un banquier tendance terroriste. Le chiffre est épaulé par quelques autres méchants vénaux qui, comme toujours, se déplacent aux quatre coins du monde, et sont entourés de belles femmes.

Casino royale est le premier roman de Ian Fleming, le créateur du personnage James Bond. De fait, Bond au début du roman, et du film, vient d’acquérir sa licence de tuer, fameux double zéro. Cela explique une erreur importante que commet le personnage dès le départ de cette aventure et une appréhension palpable sous les yeux bleus de Craig. Des yeux bleus qui ont littéralement interloqué des fans du personnage si l’on en croit les réactions en nombre sur l’Internet. Pour autant, celui qui a lu, et relu, les romans trouvera en la personne de Daniel Craig un Bond proche de celui décrit par Fleming.

Au final Casino Royale se révèle un métrage plaisant, permettant de rajeunir la licence, en phase avec la cinématographie du 21ème siècle, dans le bon sens du terme. Le personnage Bond, la qualité des méchants, le rôle actif de la Bond girl principale, le réalisme posé de la situation… Casino royale se veut un film d’aventure convainquant.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1

Sony nous habitue depuis le départ du Blu-ray à des images spectaculaires. Casino Royale se place incontestablement comme l’un des meilleurs exemples visuel haute-définition. Sans paraître chirurgicale ou trop numérique, l’image est ici d’une déconcertante douceur. La compression MPEG4 y est certainement pour beaucoup. Bien que de légers tremblements sont perceptibles (l’affichage de la page Internet LCI au début de la 21ème minutes), la compression est totalement invisible, donnant ce curieux aspect lisse et précis des images HD de très haute tenue. La colorimétrie originelle du film n’est pas outrancière, le transfert vidéo respecte totalement cet état visuel et propose une image naturelle à souhait, des plages de Nassau aux Bahamas aux rues de Venise en Italie. Casino Royale représente une expérience visuelle de premier choix.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

J’ai eu la chance d’assister à une projection du film en avant première à Londres, puis de le revoir dans un grand cinéma parisien. Toutefois, dans les deux cas j’avoue avoir été déçu par la sécheresse du son, notamment par cette fâcheuse habitude qu’on les responsables de salles de mettre le son trop fort. C’est donc avec une grande satisfaction que j’ai découvert une piste sonore (PCM 5.1 non compressé) mieux équilibrée bien que pointant largement vers les aigus.
Quand on a l’habitude de « goûter » aux films mettant en scène James Bond on ressent une certaine étroitesse au niveau du son, toutes les éditions, sauf la dernière réédition, proposant une piste Dolby Digital qui a du mal à proposer dans son débit réduit une surcharge d’informations sonores : musique symphonique très présente associées à de nombreuses informations sonores, tant pour l’ambiance que les nombreuses explosions ou autres rugissements de voitures.
Comme je l’indiquais à l’occasion de la dernière réédition de l’ensemble des films de la collection Bond, les nouvelles pistes DTS « débouchaient » avec conviction les pistes sonores. Avec la piste PCM non compressée proposée sur cette édition Blu-ray, on ne se sent jamais à l’étroit, bien au contraire. Si vous avez la chance d’avoir une installation sonore de qualité vous pourrez apprécier une large dynamique qui permet par exemple au caisson de rugir de plaisir ; les occasions sont nombreuses tout au long du film mais la poursuite post générique et la confrontation finale dans Venise sont des séquences de choix. Ce qui fait plaisir ici c’est que les graves sont secs, clairs et sans effet brouillon, une tendance généralement observée sur les compressions Dolby Digital de films d’aventures. Les aigus sont également puissants dans cette bande son, là encore du fait d’une dynamique générale exacerbée.

Le PCM non compressé permet également d’apprécier une plus grande acuité d’informations dans les canaux surround, là encore avec une dynamique importante. Prévoyez une coupure de fréquence si vos enceintes surround ne peuvent supporter de basses fréquences.

Si vous rajoutez là-dessus la partition musicale qui oscille entre front avant et enveloppe surround, vous obtenez un spectacle sonore inédit en vidéo à domicile.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 115 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Les suppléments ont tous la possibilité d’être sous-titrés en anglais.

Becoming Bond
Le premier document vidéo s’intitule « Becoming Bond ». Un document présenté en HD de 27 minutes qui reprend points par points l’historique du roman, les personnages clefs, tout en insérant des images de tournages (combats, poursuites, séquences romantiques…) et des commentaires des principaux comédiens. L’ensemble est intelligemment monté, permettant de ne pas s’ennuyer, même si aucun élément purement technique n’est ici détaillé. On ressent d’après les commentaires du narrateur une certaine justification relative au choix de Daniel Craig pour le rôle de Bond.




James Bond : for real
Le second document « James Bond : for real ».
Il présente en HD durant 25 minutes les principales scènes qui font intervenir des cascadeurs et autres responsables des effets spéciaux. Le terme « for real » fait référence à la réalité des cascades qui composent ce film ; la plupart des séquences impressionnantes du film sont en effet de vraies cascades et ce reportage permet de s’en convaincre.






Bond girls are forever
Le troisième document vidéo est présenté en SD sur une durée de 49 minutes. Il s’intitule "Bond girls are forever". Il s’agit en fait d’une émission TV qui s’intéresse à l’avis de certaines des actrices qui ont été sélectionnées pour tenir ce type de rôle. Il est en fait assez intéressant car il permet en effet, par décennies et par découpage des acteurs ayant tenus le rôle de Bond de s’apercevoir de l’évolution du caractère et de la présentation des bond girls.


Autres bonus
Il est également possible de découvrir le clip vidéo de la chanson du générique interprété par Chris Cornell.
Deux bandes annonces (HD) sont également disponibles : The pursuit of happyness et Stanger than fiction.



Un regard de joie devant une si belle image...