Vertical Limit

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
U.S.A
Date de sortie
06/03/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Martin Campbell, Robert King
Scénaristes
Robert King
Compositeur
James Newton Howard
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
125
Support
Critique de Pierre Dubarry

Réalisé en 2001 par Martin Campbell (Goldeneye, Le Masque de Zorro et Casino Royale), Vertical Limit s’attaquait à Cliffhanger qui demeure la référence en la matière. Techniquement convaincant, artistiquement moins, découvrons aujourd’hui les joies de la poudreuse en Haute-Définition.

Synopsis

Lorsque la cordée a dévissé, Peter Garrett, un jeune alpiniste, a coupé la corde qui retenait son père Royce au-dessus du vide pour sauver la vie de sa soeur Annie et la sienne. Depuis, Annie et lui ne se voient plus.Trois ans plus tard, le hasard les réunit au pied du K2, où le richissime Elliot Vaughn organise une expédition. Pour la jeune femme, cette montagne réputée très dangereuse constitue un véritable défi. Le destin frappe à nouveau. Suite à une avalanche dévastatrice, Annie, Elliot et Tom, le chef de l'expédition, se retrouvent prisonniers d'une crevasse ensevelie à près de 8 000 mètres d'altitude.Leur emplacement étant inacessible par hélicoptère, Peter doit rechausser les crampons pour aller secourir sa soeur et son équipe. Avec une poignée d'alpinistes chevronnés, dont l'énigmatique Montgomery Wick et l'impétueuse Monique Aubertine, il se lance sur leurs traces.

Critique subjective

Après les véritables exploits réalisés par Martin Campbell pour ressusciter des franchises comme Le masque de Zorro, Goldeneye et dernièrement son coup de maître sur Casino Royale on peut se demander comment un tel personnage s’est laissé aller à la réalisation de Vertical Limit…

Cinématographiquement parlant, si on pense à l’escalade le film de Renny Harlin, Cliffhanger, nous vient immédiatement à l’esprit; divertissement agréable qui se savoure sans modération, on ne peut pas en dire autant de Vertical Limit. Tout d’abord le choix du casting, mais principalement du rôle principale confié à Chris’O’Donnel laisse largement perplexe. Après une démonstration de son jeu d’acteur très limitée dans le registre du film d’action, à savoir Batman et Robin, l’acteur nous confirme ses bien piètres qualités à jouer dans un tel registre alors qu’il fut beaucoup plus convaincant dans « Le Temps d’un Week-end » avec Al Pacino. Pour le reste du casting, et notamment Bill Paxton campant le rôle d’un milliardaire ayant pour ambition de grimper au sommet du K2 pour pouvoir assister au survol de la zone par la compagnie aérienne qu’il vient juste de créer, n’est pas vraiment à sa place, et prête plutôt à déclencher nos zygomatiques… Quand aux second rôles qui auraient à la limite put éviter une telle casse, le constat est soit identique soit encore plus pitoyable .Le problème de Vertical Limit c’est qu’a trop vouloir se prendre pour un sérieux concurrent de Cliffhanger tombe finalement dans les travers non pas du genre action, mais à la limite du parodiques sous ses airs dramatiques de séries B de luxe. La seule chose qu’il reste au film sont certaines scènes très impressionnantes techniquement, notamment à l’époque avec certains plans miraculeux. Vertical Limit n’est pas catastrophique, seulement un film désespérant de par son classicisme et de ses clichés soporifiques, mais qui aura néanmoins la vertu si j’ose dire d’offrir un moment de répit à vos neurones… La seule chose qui a toujours offert un succès au film sur support DVD et maintenant Blu-Ray Disc ce sont ses qualités techniques que nous détaillerons un peu plus bas.

Conclusion

Finalement Vertical Limit n’est pas le film qui réussira à porte atteinte au Cliffhanger de Harlin bien loin de là. Proposant un panel d’acteur douteux pour ce genre de production au service d’un scénario qui joue dans un registre de l'action pure et dure, mais ne remplit qu'à moitié son contrat. Vertical Limit est donc un divertissement qui se regarde de manière décomplexée une fois…une seule fois.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Bien que bénéficiant d'un master de très grande qualité, la compression MPEG2 est ici prise à revers sur certaines parties du film, comme au tout début par exemple lors d'une scène d'escalade déjà souffrante d'une intégration basique, mais se voyant en rajouté un bruit vidéo assez désagréable...Hormis ce défaut, le reste se montre parfois très impressionnant le film étant déjà un prétexte à vanter les mérites du support Haute-Définition. La palette colorimétrique est très bien équilibré, beaucoup plus que le DVD Z2, quand au piqué, celui-ci se montre très précis sur la grande majorité du film, mis à part sur les scènes sombres qui affichent une définition moins bonnes. Les contrastes et la saturation des couleurs notamment sur les scènes d'extérieures, tiennent le haut du pavé, le tout au service d'un niveau de détail très appréciable. Au final un très bon master HD, qui cependant ne peut démontrer toute l'étendue de la qualité du format à cause d'une compression, "une fois de plus" en MPEG2.... 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Moyenne
Moyenne
Arabe
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Araméen, hébreu et latin
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Hindi
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Hongois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Polonais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Bénéficiant de deux pistes Dolby Digital, VO et VF, celle-ci bien que de qualité assez bonnes sont loin d'impressionner le spectateur en manque de sensations fortes...Bien que bénéficiant cette fois d'un encodage sonore à 640kbps au lieu des 448 habituels sur DVD, cela n'arrive en aucune manère à égaler la fameuse piste DTS de l'édition Superbit. Ouverture des canaux faiblarde, descente dans le grave sèche, mais insuffisante par rapport à l'impact décevant du reste de l'ensemble. Heureusement la VO en PCM non-compressée vient enfin démontrer l'étendue du mixage, surpassant de manière assez large le Superbit dont nous parlions à l'instant. Présence acoustique imposante, véritable sentiment d'immersion sonore au sein d'un ensemble qui sert enfin un mixage qui peut démontrer l'étendue de ses qualités. Très aggressif sur les scènes d'actions pures et dures, le reste du film n'est cependant pas en reste nous démontrant un certaine facilité à reproduire de très beaux aigus, mais surtout à constituer une enveloppe sonore, sur la bande-originale de James Newton Howard par exemple, suffisament convaincante pour immerger le spectateur au sein de cette production.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 70 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Malheureusement (ou heureusement tout compte fait), les bonus sont identiques à la précédente édition Zone 2, et doc toujours aussi ennuyeux...

-Commentaire Audio de Martin Campbell et Lloyd Philips
Commentaire donc identique au travail effectué sur le Z2 de l'époque, ce commentaire n'en demeure pas moins intéressant puisqu'au lieude s'évertuer à faire une analyse artistiquement poeuse et promotionnelle, Campbell s'attarde sur la technique pure et dure. Les passionnés aimeront, les autres beaucoup moins...

-Au coeur de l'aventure

Quelques featurettesse présentant sous forme de petits documentaires. Un bonus regardable, mais dont on se serait bien passé tant le tout est ennuyeux.

-Dépasser ses limites

Un making-of dans le style pompeux à souhait...Terriblement promotionnel, vantant les qualités de mises en scène, des acteurs etc., ce bonus est sans doute le moins regardable de tous.

-Bandes-annonces
 Casino Royale, Ultraviolet et extrait promotionnel du fomat Blu-Ray. (DD 5.1)