Hidalgo

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Hidalgo
Genre
Pays
U.S.A.
Date de sortie
28/05/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Casey Silver
Scénaristes
John Fusco
Compositeur
James Newton Howard
Edition
Standard
DureeFilm
136
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis

Chaque année, depuis des siècles, se déroule l'Océan de Feu, une course de survie de 5 000 km à travers le désert arabe. En 1890, pour la première fois de l'histoire, un cheikh richissime invite un Américain et son cheval, Hidalgo, à participer à la course.
Frank T. Hopkins, cow-boy et messager de la cavalerie américaine est considéré comme le plus grand cavalier que n'ait jamais connu l'Ouest américain. Le cheikh désire opposer le cow-boy et son mustang aux plus grands chevaux arabes et aux meilleurs cavaliers bédouins. Certains parmi eux sont bien décidés à empêcher l'étranger de finir la course...

Critique artistique

Hidalgo, ce terme d’origine hispanique, désigne une personne de naissance noble. C’est également le nom du héros du film, un mustang, race de sang mêlé réputée pour son indépendance et sa sauvagerie. Le paradoxe est posé. Il fera face aux purs sangs arabes, des chevaux considérés plus « nobles » et donc plus puissants que lui. Il sera aidé par Frank T. Hopkins, son « grand frère », à qui il doit tout et qui lui doit tout. Meurtris tous deux par un spectacle cicatrisant, ils vont se chercher et tenter de retrouver qui ils sont, d’où ils viennent. La course, épique et hippique, peut commencer et le dénouement se dessiner. Ensemble, il fera face aux plus féroces concurrents et devra se battre, se transcender, aller chercher une force au-delà de l’esprit.

Qui est Frank T.Hopkins ? A cette question, beaucoup de réponses surgissent. C’est d’abord un cow-boy, un homme libre qui a participé à plus de 400 courses hippiques, un héros somme toute. Pourquoi cette activité ? Simplement pour se trouver, s’affirmer, avoir un but, comme tout homme sur Terre. Il ne sait pas qui il est vraiment. Il sait juste qu’il est libre et qu’il se bat pour ça et qu’il forme avec son « petit frère », l’un des couples les plus touchants du cinéma. Viggo Mortensen, subjugue, étonne, dépasse son personnage. Il nous prouve qu’il sait mieux faire qu’un roi ignoré en quête d’un vulgaire anneau. La fin est en ce point un grand moment d’émotion tant elle est simple et belle. Malheureusement, elle est aussi celle que l’on veut éviter tant elle nous poignarde afin de nous mettre en face d’une inéluctable vérité. La liberté a un prix.

Cependant, il est fort dommage que tout le reste soit si stéréotypé. Les personnages secondaires, le scénario, les péripéties. Les scènes d’action manquent d’intensité, les personnages secondaires de profondeur. C’est surement l’une des raisons pour laquelle le couple Mortensen/Hidalgo brille dans cette nuit fade. Il est par exemple dommage que la princesse ne soit pas belle, que le « méchant » n’ait pas de présence, qu’on ne ressente pas la lourdeur d’une course de 5000 kilomètres. Course qui laisse d’ailleurs dubitatifs bon nombre d’historiens. Peut être est-ce pour démontrer la supercherie d'Hopkins ?

Il faut enfin souligner la performance d’Omar Sharif, qui retrouvant ses amours  de désert et de noblesse de Lawrence D’Arabie, représente un choix relativement cocasse tant on connait sa passion pour les publicités du PMU.

Conclusion

Que représente vraiment le film Hidalgo ? Une ode à la liberté qui lorgne tantôt d’un divertissement facile et déjà vu tantôt d’une accrétion émotionnelle prête à exploser. Certains s’y retrouveront, d’autres s’ennuieront. Il mérite néanmoins le coup d’œil ne serait-ce que pour l’aura et la beauté qu’il dégage.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
L’image délivrée par ce Blu-ray est de très bonne facture. La définition est très bonne avec un piqué exemplaire et dans la veine de ce que l’on est en droit d’attendre de la haute définition. Aucune saccade n’est à déplorer. La colorimétrie est très maîtrisée et très en douceur, même si les dérivés du rouge sont flamboyants et viennent titiller nos regards. La compression est exemplaire, seul un léger bruit vidéo apparaît de temps en temps dans le ciel sur certaines scènes. Au niveau des reproches, on peut sourciller devant une image un brin douce de temps à autre, ce qui donne des arrières plans un peu trop flous pour le support. Cependant, c’est du chipotage face à la très bonne tenue de l’image délivrée par ce blu-ray. Une réédition qui est donc exemplaire.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
La partie sonore est à l’image de l’écrin visuel. Doté d’une bonne spatialisation, le son très frontal se fait parfois aidé par une dynamique des surround du plus bel effet. Cela concoure à nous distiller une ambiance sonore chaleureuse et cela sert parfaitement aux belles musiques du film. Le PCM anglais est bien entendu la piste sonore à privilégier tant elle gagne en précision par rapport à ses homologues DTS. Les parties DD s’en tirent bien mais elles n’égalent pas les autres pistes.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une épopée dans le désert ( 9 minutes, VOSTF, SD) : Un making off très instructif. On y apprend que le tournage du film fut un vrai challenge : difficulté de tourner dans le désert avec les tempêtes de sable, difficulté pour habituer les chevaux (plus de 800 ont été utilisés pour le tournage) au plateau et enfin rendre similaires les 5 chevaux qui jouent Hidalgo. Le tournage ne fut donc pas de tout repos mais l’envie d’aller au bout a eu raison de tous ces problèmes.

Le meilleur cheval de l’Amérique (21 minutes, VOSTF, SD) : un documentaire riche sur les chevaux que sauront apprécier les plus curieux d’entre nous. Cela nous aide à y voir plus clair du côté du choix de Hopkins quant à sa monture. 

Conclusion : Une solide partie technique qui vient sublimer le film. Les amateurs de belle image apprécieront, les fondus de bonus resteront affamés.