Batman Forever

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Batman Forever
Genre
Pays
U.S.A.
Date de sortie
04/03/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tim Burton, Peter MacGregor-Scott
Scénaristes
Janet Scott Batchler, Lee Batchler, Akiva Goldsman
Compositeur
Elliot Goldenthal
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Nul ne sait que Bruce Wayne, le patron d'un vaste et puissant consortium, l'homme le plus riche des Etats-Unis, revêt chaque nuit la combinaison et le masque de cuir de Batman pour voler au secours de ses concitoyens injustement opprimés. Personne, hormis son fidèle maître d'hôtel Alfred et son vieil ami, le commissaire Gordon. Il fera face à son ancien ami Harvey Dent devenu Double-Face et au déjanté Homme Mystère.

Critique artistique
Après les deux essais plus que réussis de Tim Burton, c’est un tournant majeur que connait l’homme chauve-souris avec la sortie de ce Batman Forever de Joel Schumacher. Qui dit changement de réalisateur, dit nouvelle vision donc surprises et étonnements. Et on peut d’ors et déjà dire que l’on n’est pas déçu car après la version sombre de Burton, Schumacher décide de revenir aux origines de la série avec un univers coloré à souhait à la limite du Kitsch. Exit donc les amourettes gothiques de Burton, et bonjour au trip psychédélique de Schumacher avec par exemple une faute de goût criante concernant le violet de Double-Face

Forever or never…
Deuxième changement important, Michael Keaton laisse sa place à l’ancien pilote de chasse Val Kilmer et même si sa performance n’est pas foncièrement mauvaise, jamais elle n’atteint la fragilité de Keaton. Il faut avouer que Schumacher a le don pour laisser ses acteurs en roue libre. On a le droit à une Nicole Kidman en manque, un Tommy Lee Jones qui se ridiculise en caricaturant son personnage de Double-Face à son paroxysme, à un Chris O’Donnel en crise d’ado et à un Jim Carrey qui est peut être l’un des seuls points positifs du film tant sa folie libertine crève l’écran. Batman Forever est donc la preuve formelle qu’un alignement de grosses têtes d’affiche ne converge pas forcément vers une réussite artistique. Schumacher souffre principalement de l’excellence de son prédécesseur. Sa mise en scène est plate et le côté « rose fuchsia » tranche beaucoup trop avec la réussite visuelle de Burton. Car si le scénario accroche plus ou moins avec notamment l’apparition du célèbre allié Robin et une bonne introduction des nouveaux bad guys, Schumacher fait tout mais en moins bien…

Conclusion
Proposer des nouveautés c’est déjà fort louable de la part de Schumacher, mais il ne faut pas éclipser les précédentes réalisations, surtout lorsqu’elles sont réussies…

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Cruellement décevante. Après un excellent Batman le Défi, on ne peut que sourcilier face à la déferlante de défauts dont fait preuve l’image.  Le manque de piqué est le principal souci de cette partie visuelle, et ce couplé à une faiblesse dans la profondeur de champs. Même si l’image gagne en stabilité, notamment au niveau de la tenue des couleurs, par rapport à un DVD classique, la photographie si particulière aurait mérité meilleur traitement.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Portugais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 

La partie sonore rattrape aisément le déficit visuel du blu-ray. Le métrage se dote en effet d’une dynamique appréciable n’hésitant pas à nous inonder d’effets sonores correctement mis en exergue par des surround bien étalonnés. Seule les voix semblent légèrement en retrait et manque un peu de présence face au déluge de bruits créés par Schumacher.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Commentaire audio du réalisateur non sous-titré

• Pourquoi Batman Forever (23 minutes)
: bonus très peu intéressant vantant les mérites du film

• L’ombre de la chauve-souris : réinventer un héros (28 minutes) : on y apprend des anecdotes intéressantes sur le passage de Burton à Schumacher

 Batman, les héros (9 minutes) : présente les personnages gentils sous forme de vidéo

• Batman, les méchants (7 minutes) : idem que pour les gentils

• Au delà de Batman : sous ce nom se cache un riche making of

 Des scènes coupées à l’intérêt variant selon les scènes

• Le clip de Seal, Kiss from a rose

Conclusion: Une edition un peu plus avare en bonus que les précédents films et à la technique honteusement désastreuse…