Batman et Robin

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Batman and Robin
Genre
Pays
U.S.A.
Date de sortie
04/03/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter MacGregor-Scott
Scénaristes
Akiva Goldsman
Compositeur
Elliot Goldenthal, Billy Corgan
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
125
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Dans cette nouvelle aventure, Batman aura bien besoin de son audacieux partenaire Robin, juché sur sa fringante moto turbo. En effet, le glacial M. Frezze fait régner une vague de froid polaire sur Gotham City avec la complicité de la belle et vénéneuse Poison, au baiser mortel et aux formes sinueuses, qui rêve de soumettre le monde au pouvoir des femmes-fleurs.

Critique artistique
Après avoir plongé la tête de Batman dans l’eau avec Batman Forever, Schumacher décide ici de le noyer définitivement. Le premier essai de sa part n’était pas fondamentalement mauvais, il souffrait tout simplement de la comparaison avec Tim Burton beaucoup plus accrocheur au niveau de l’univers. Ici, il essaie de faire mieux que son précédent opus mais fait bien pire. Il va encore plus loin dans son trip visuel et Batman ressemble plus à un personnage de dessin animé qu’à autre chose. Même si on peut lui reconnaître une fidélité aveugle à la série Kitsch, il n’empêche qu’à l’époque cela contraste trop avec la noirceur du personnage.

What else ?
Déjà lâché en pleine liberté dans Batman Forever, les acteurs sont encore une fois en roue libre et pire encore ils semblent se demander ce qu’ils font ici, comme si le métrage était une vaste farce. En premier lieu, George Clooney qui incarne un Batman totalement ridicule. S’il est bon en chirurgien séducteur, il n’a pas su s’imprégner de l’essence même de Batman comme avait pu le faire Keaton ou encore Val Kilmer dans une moindre mesure. Uma Thurman et notre Schwarzie international semblent s’amuser comme des fous mais ils ont sans doute oublié qu’ils étaient filmés. Nous avons également droit à une relation Papa/fiston entre Batman et Robin, des répliques aussi ridicules que cultes et à l’introduction de l’inutile Batgirl. Schumacher oblige, la mise en scène est plus plate que jamais avec des scènes d’action qui frisent le cartoonesque rappelant les temps immémoriaux de la série télé qui a déjà  plus de 40 ans.

Conclusion
Burton avait érigé Batman à son sommet, Schumacher lui a décidé de l’enterrer, au dam de ses plus grands fans. Fort heureusement, Nolan est passé par là et a su redonné les lettres de noblesse au Caped Crusader.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Certainement le Batman le plus réussi de cette vague de réédition aussi bien en termes de piqué, de profondeur de champ ou de stabilité de l’image. Les scènes en journée sont tout bonnement hallucinantes de beauté et après le honteux Batman Forever, on a enfin l’impression d’être en face de la Haute Définition. Seul un léger bruit intempestif et les intégrations numériques ratées viendront ternir le tableau.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Portugais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 

Elle reprend trait pour trait les caractéristiques de Batman Forever à savoir une orgie d’effets surround du plus bel effet ternie par des voix cruellement en retrait. Une dynamique généreuse mais des dialogues manquant de punch.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Commentaire audio de Joel Schumacher

• L’ombre de la chauve-souris (27 minutes
) : très amusant et très riche en informations
notamment sur la genèse du projet et sur l’explication du pourquoi du comment de cette adaptation un peu décalée

• Batman, les héros: présente les personnages gentils sous forme de vidéo

 Batman, les méchants: idem que pour les gentils

• Au-delà de Batman : comme pour les précédents opus, un making of très complet

• Une scène coupée inutile intitulée « L’amour perdu d’Alfred »

• 4 clips vidéo

Conclusion : Une partie technique qui sauve un peu Batman Forever mais qui ne soulèvera pas pour autant l’intérêt artistique du film…