Synopsis
Jenny est maîtresse d'école. Son petit ami et elle quittent Londres pour passer un week-end romantique au bord d'un lac.
La tranquillité du lieu est perturbée par une bande d'adolescents bruyants et agressifs qui s'installent avec leur Rottweiler juste à côté d'eux.
A bout de nerfs, ces derniers leur demandent de baisser le son de leur radio. Grosse erreur !
Critique artistique
Un couple. Un cadre à priori paradisiaque, propice à un nid d’amour, mais paradoxalement inquiétant. Une bande de jeunes sans foi, ni loi. Eden Lake se repose sur la juxtaposition de ces trois entités. Dès le départ, une tension s’installe tel un jour d’été où la chaleur est lourde et l’orage prêt à craquer à tout moment. Après des longueurs inhérentes au genre, le suspense s’effondre pour laisser place à un affrontement entre le couple et la bande de jeunes. Amourettes et amusettes de bas étages laissent alors leur place à un défilé de violence et de vengeance, le tout enrobé d’une bonne dose de sanguinolent…
Le jardin d’Eden
Eden Lake se résume donc ainsi : calme plat ennuyant au début du métrage afin d’installer une tension stéréotypée au possible et terriblement téléphonée puis une avalanche de clichés de règlements de compte qui frisent le grotesque déjà-vu. Le véritable souci du métrage est son absence de véritable fil conducteur qui accrocherait le spectateur et justifierait cette histoire bateau et encore moins la déferlante de gore. Au final, le film ne se conclue sur rien, ni réflexion, ni morale. C’est juste un mauvais prétexte pour nous montrer de la violence gratuite, le tout en recyclant des éléments du genre…
Conclusion
Pas grand-chose à dire, malheureusement, Eden Lake, à défaut de renouveler un genre déjà bien éprouvé, ne propose strictement rien de consistant…