Lucky Luke

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
17/03/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Yves Marmion et Saïd Ben Saïd
Scénaristes
Sonja Shillito, James Huth et Jean Dujardin
Compositeur
Bruno Coulais
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

En confiant à Lucky Luke le rôle de ramener l’ordre dans la petite ville de Daisy Town, le président des Etats-Unis, ne sait pas qu’il va replonger notre héros dans les blessures de son enfance. Car pour lutter contre Pat Poker, Lucky Luke devra aller au bout de son enfance !

« Lucky Luke », fait partie de ces films, dont on ne sait pas réellement quoi penser. D’abord à cause du capital sympathie énorme du personnage, ensuite pour les prestations toujours impeccable de Jean Dujardin (Oss 117). Pour finir parce que le duo James Huth/Jean Dujardin donna naissance à l’un des plus grands succès surprise de ces 10 dernières années : « Brice de Nice ». Mais il faudrait dire surtout, qu'après toutes les adaptations catastrophiques du Cow-boy solitaire, tous nos espoirs reposent sur cette nouvelle adaptation.

Seulement voilà, « Lucky Luke » possède le même handicap que son demi-frère : « Astérix » : Les bandes déssinées se suffisant à elles même, les réalisateurs veulent toujours créer une nouvelle aventure. Car, Alain Chabat l’avait bien compris avec son « Astérix : Mission Cléopâtre », mieux vaut prendre une aventure du héros et y insuffler un état d’esprit que de créer une nouvelle histoire qui peut s’avérer bancale et frustrante. Et même le plus bankable des acteurs français n’y peut pas grand-chose.

Car, dans cette adaptation, un constat revient de manière récurrente : On s’ennuie beaucoup, et je dirais même beaucoup plus qu’on ne s’y amuse. Car si le film reste fidèle à l’esprit de la bande déssinée, si les plans sont impeccablement travaillé, avec des profondeurs de champs grandioses, l’histoire ne parvient jamais à nous passionner totalement. Chaque fois que l’on commence à s’interresser à l’intrigue, des plans tirant sur les longueurs, nous plongent ou replongent systématiquement dans une sorte de léthargie communicative. En effet le réalisateur semble prendre toute la faiblesse de son histoire et s’amuse donc à tirer les plans en longueurs, ainsi le ralenti est utilisé à foison, de longues séquences de cow-boys qui arrivent au galop. Le film est une succéssion d’effets visuels qui se succèdent dans une lenteur pesante.

Côté distribution, Jean Dujardin s’amuse dans le rôle de Lucky Luke, mais semble aussi conscient d’être passé à côté de son sujet. Et même s’il nous reserve de beaux moments de bonheur, comme la plupart des scènes avec Alexandra Lamy (Ricky). Sa composition joue un peu trop la caricature timide pour nous embarquer. A noter tout de même les compositions à tomber de rire de Sylvie Testud (La Rafle) en Calamity Jane, Melvil Poupaud (Le temps qu‘il reste), incroyablement drôle en Jesse James et Michael Youn  (Le coursier) fidèle à lui-même dans celui de Billy the Kid

En conclusion, « Lucky Luke » est un film déroutant, parce que décevant dans son histoire et dans son traitement, pas aussi râté que les précédentes adaptation, cette nouvelle version, ne semble que confirmer la malediction qui fait que « Les aventures de Lucky Luke » restent une œuvre de BD, qui ne peut trouver sa place au cinéma.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Idéale dans sa version Blu-Ray, l’image est d’une beauté incroyable. Avec un piqué saisissant et des contrastes parfaitement bien dosés. Les noirs sont brillants et les couleurs à dominante jaune resplendissent à l’ecran. Le grain est impeccablement dosé.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS HD master Audio 5.1 efficace. Les basses servent allègrement les effets sonores parsemés. La dynamique est respectable et donne un véritable volume à l’ensemble. L’univers du film, particulièrement sensible aux ambiances sonores est retranscrit à merveille, à commencer par les bruits des bottes ou des sabots qui bénéficient d’un grain de basse efficace. Quand à la spatialisation, elle bénéficie d’un véritable travail de fond et d’une régularité constante.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La plus grande déception de cette édition, avec une série de photos qui reviennent sur le tournage en Argentine, doublée par le réalisateur James Huth. Les secrets des effets spéciaux qui semble être l’unique Making of de l’édition, un peu léger tout de même, puis un bêtisier et pour finir les commentaires audio du réalisateur.