Synopsis
Dans un monde dominé par les magiciens et où les dragons côtoient les fées, Excalibur vient d'être arrachée du roc par le jeune Arthur, qui accède ainsi à la souveraineté. Autour du nouveau roi, les Chevaliers de la Table Ronde se lancent dans une terrible épopée, la quête du Graal...
Critique Subjective
Le mythe d’Arthur et de la table ronde…
Maintes fois exploité au cinéma, la geste d’Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde est une des histoires les plus épiques et formidables de notre patrimoine littéraire voire historique. Des batailels,d es héros, des légendes, de la magie, du sexe, de la trahison et la recherche d »’un objet mythique , le Graal, rend tout ceci inoubliable.
…..ancré dans son époque
Pas l’époque du Moyen Age, mais l’époque du tournage, 1979. Sorti en 1980, ce film fleure bon les années Flower Power et disco. Camelot est un château en aluminium qui brille dans le noir, de même que les armures soulignée pas des éclats de lumière verte de spots de discothèque, la décoration du château est parsemé de disque de métal rond et les filles semblent toutes membres du groupe ABBA. Bref, on a l’impression de regarder les photos de l’appartement de nos parents ou de nos grands-parents dans les années 70.
Mais excepté tout ceci, nous avons affaire à un film qui tente de faire la synthèse de la légende arthurienne à travers la possession de l’épée Excalibur. John Boorman compare moult fois Arthur et ses chevaliers au Christ et la thématique du Baptême est très présente, l’adoubement d’Arthur au début du film se fait dans l’eau et Perceval se débarrassant de son armure au fond de l’eau avant de pouvoir trouver le Graal. Boorman nous livre une vision sombre de cette époque, brutale, les combats sont brouillons et violents, Uther viole la femme de son allié en se faisant passer pour lui par magie, etc, etc..
Un dernier mot
On peut trouver la réalisation et le décor un peu kitch mais ce film est traversé par un véritable souffle épique.
Granuleuse et manquant de luminosité à certains moments, l’image ne met pas en valeur le format Blu Ray. Si elle s’avère splendide sur le gros plans et els visages, les plans d’ensemble sont moins brillants.
Nous avons le choix, et c’est très ironique, entre une Vo en DTS Hd master audio 5.1 et un Vf en Dolby Digital 1.0 issue en droite ligne du DVD. C’est donc en Vo que l’expérience Hd se fera avec une belle répartition sonore sur la scène avant et des surrounds à l’efficacité redoutable mais parcimonieuse. Le caisson réagit bien en soutenant la musique et les pas lourds des chevaux caparaçonnés
Un commentaire audio de John Booorman