Conan le destructeur

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Conan The Destroyer
Genre
Pays
USA
Date de sortie
17/08/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Raffaella de Laurentiis et Edward R. Pressman
Scénaristes
Stanley Mann, Gerry Conway et Roy Thomas
Compositeur
Basil Poledouris
Edition
Coffret
DureeFilm
101
Support
Critique de Emmanuel Galais
Conan se voit confier par la maléfique reine Taramis la mission d‘escorter la princesse Jehnna, chargée d’aller voler la corne du dieu Dagoth.. En récompense : Le retour à la vie de Valéria, la femme qu’il aimait, morte dans le premier épisode. .
 
Pour son retour au cinéma sous les traits de Jason Momoa et sous la direction du spécialiste de remakes en tout genre :Marcus Niespel (Vendredi 13), « Conan le Destructeur » revient en blu-ray. Richard Fleisher fut l’un des réalisateur qui s’illustra le plus dans des films d’actions et dans les restitutions historiques tels que « Vikings » ou encore « Barrabas », c’est aussi lui qui réalisa quelques uns des plus grands « nanars » de la planète cinématographique américaine comme « Amityville 3D » ou encore « Conan le Destructeur ». Parce qu’il faut quand même être franc sur le principe, le premier volume ne volait pas particulièrement haut, mais il y avait un effet de surprise qui jouait en sa faveur. Dans « Conan le Destructeur », l’effet de surprise est partie et nous sommes en droit d’attendre à être un minimum surpris. Et nous sommes très loin du résultat espéré.

La mise en scène est aussi maladroite que mal inspirée, les acteurs sont en roue libre, et le scénario est aussi interressant que le découpage d’un oignon en cuisine, encore que pour l’oignon, il y a toujours une surprise.

Dans cette suite il n’y a rien, les effets spéciaux sont du degrés -8000, la chorégraphie des combats a du être orchestré par un camionneur tant elle est maladroite, et le rythme du film est trop souvent inégal pour être réellement interressant. Finit les scènes charnelles qui alourdissaient le premier, finit l’influence seventies, là nous avons une référence maladroite aux grands péplums hollywoodiens de Cecil B. De Mille et de Joseph L. Mankiewicz. L’ensemble est pitoyable d’ennui et il est très difficile au spectateur de pouvoir tenir son attention jusqu’à la fin du film.

Côté distribution, on le savait déjà depuis longtemps, Arnold Schwarzenegger n’est pas un grand acteur et les scènes émotives ne sont pas son truc, on en est même très loin. On ne s’attendait donc pas à toucher les sommets, mais avec la prestation de Grace Jones on a atteint le 36ème dessous. L’actrice est complètement à côté de la plaque, irritante avec ses hurlements permanents, jamais crédible dans son jeu, presque aussi expressive qu’un saumon dans un aquarium, l’actrice, si on peut encore dire ça, nous prouve dès le départ que le cinéma a bien fait de ne pas trop compter sur elle quand même. Même constat avec la jeune Olivia D’abo, dont heureusement la carrière ne fit pas long feu. Seulement si dans le premier volume, on pouvait s’émmerveiller de la prestation de James Earl Jones, dans ce nouvel opus, il n’y en pas un pour relever l’autre.

Un film à oublier d’urgence !!!
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image qui se met au service du film, avec des couleurs parfaitement restituée et des contrastes brillants, malgré un grain parfois un peu trop pesant. L’ensemble garde une certaine cohérence. Seulement parfois, la qualité met en lumière les faiblesses du film. Ici, impossible de ne pas eclater de rire face à des décors gigantesques de plastique, maladroitement mise en scène.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Moyenne
Espagnol
Non
Non
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Français
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Bon et bien voilà, on en revient à la question qui nous hante tous : Pourquoi editer un film en Blu-Ray pour en arrriver à un résultat aussi pauvre ? Rarement une piste DTS-HD Master Audio en VO et Stéréo en VF ne fut aussi catastrophique, avec des voix off caverneuses en frontal mal équilibrées, des répartitions maladroites, au point d’en devenir une véritable souffrance. Le son semble n'avoir bénéficié d’aucun travail de restauration et qu’elle soit en VO ou en VF ne parvient jamais à nous faire frémir de bonheur. A fuir !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
D’un coup les bonus semblent avoir pris moins d’importance dans cette édition, on se demande bien pourquoi ! Alors d’abord les commentaires audio du réalisateur toujours aussi persuadé d’avoir réalisé un film extraordinairement génial, avec des sources d’inspirations incroyable et une volonté de se démarquer du premier opus. Le réalisateur revient avec quelques anecdotes sur les difficultés de tourner un film comme « Conan le Destructeur ».

Puis, et c’est peut-être le plus interressant, les commentaires audio des comédiens Olivia D’Abo justement et de Tracey Walter l’un des Co-équipiers de Conan qui reviennent avec beaucoup de nostalgie sur le tournage, sans jamais oublier de souligner l’extraordinaire talent du réalisateur et de son acteur principal. Puis une bonne idée autour de la composition. : « Basil Poledouris : Composer la saga de Conan », on y apprend tout un tas de choses interresantes, et la manière dont il aborda la façon d’illustrer musicalement les deux films autour du héros, en utilisant le bruit des épées, ou encore les percussions pour mieux appuyer certaines actions. Puis les bandes annonces.