Beyblade Métal Fusion : Saison 1

Catégorie
Animation
Titre Original
Metal Fight Beyblade
Genre
Pays
Japon
Date de sortie
10/09/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tatsunoko Production
Scénaristes
Katsumi Hasegawa
Compositeur
Hiroki Matsuoka
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
999
Support
Critique de Simon Bitanga

Gingka
n’a de cesse de rassasier son appétit pour les combats de Beyblade, sport où des individus combattent avec des toupies très spéciales. Il sillonne les villes afin de perfectionner cet art.
Un beau jour il vient au secours du jeune Beyblader Kenta, molesté par les pratiquants plus âgés. Devenus depuis inséparables, les 2 garçons vont de fil en aiguille lier des amitiés, affronter des Bladers expérimentés et devoir défaire les agissements la Nébuleuse Noire, une organisation secrète qui veut conquérir le monde avec la force de La Toupie Interdite.
 
ROULEZ JEUNESSE  

Après les combats de coqs de Pokémon, Digimon, Zatch Bell, Bakugan, Medalbots, DinosaurKing et tutti quanti, voici Beyblade, outsider féroce où les toupies se rentrent bien méchamment dedans depuis maintenant 4 saisons !

Le principe ? Rien de plus simple : 2 adversaires envoient leurs toupies dans une arène (parfois truffée de pièges vicieux). Le but est faire en sorte que la toupie adverse stoppe sa rotation, sorte de l’arène ou soit détruite ! Pour y parvenir, des manœuvres tactiques ou autres coups spéciaux sont dictés par le Blader.
Les parties sont intéressées par un système de points engrangés au gré des victoires.
Un mode d’affrontement très proche de Yuugi-Oh! (mode jeux de cartes), le rapport avec les autres séries citées ci-dessus tiennent plus de l'affectif qu’ont les combattants pour leurs toupies personnalisées mais muettes.  

Avantage avec ce spin-off : nul besoin de connaître les précédentes séries. Une fois le principe assimilé, vous pourrez suivre en toute quiétude les péripéties de tout ce petit monde.

Pour ce qui est de la série en elle-même, quiconque ayant déjà expérimenté un shônen de ce calibre ne sera pas plus dépaysé que surpris, à savoir :  

L'histoire : Le héros suit un scénario convenu où il affronte une ribambelle de personnages aux looks et techniques pas possibles. Chacun de ces affrontements débouche sur une leçon de vie à retenir précieusement (amitié, respect de l’adversaire, dépassement de soi, …) avant de se mesurer à des forces en présence qui, très souvent, dépassent les communes mesures.
Seul Ginga à une chance de sauver la situation, d’autant plus, comme par hasard, que son passé a un rapport avec les agissements de la sombre Organisation !

L'idée terminale est l'orientation du jeu Beyblade. Certains y trouvent du sens à leur vie, se donnent à fond, écrasent les autres, se rient du danger, parviennent à vaincre une inhibition … Gingka défend plutôt l'idée que ce jeu permet d'améliorer les rapports avec d'autres passionnés, quels que soient leur(s) niveau(x), non en se battant les uns contre les autres mais en s'amusant ensemble. Un état d'esprit qui permet de vaincre les épreuves inhabituelles ou venir à bout de joueurs corrompus.

En gros : un meilleur Blader est un meilleur être humain. Archiclassique, simple et toujours efficace.

Les combats : Nécessité absolue de chaque épisode, un tournoi ou un défi underground est le moment vivement attendu pour assister à de nouvelles démonstrations de force.
Au début, les combats de toupie sont modestes (quelques étincelles, des effets climatiques de rigueur) avant d’ouvrir gaiement les portes du Royaume de l’Abus et de la Surenchère : les éléments se déchaînent, les murs s’effondrent, le sol s’entrouvre, le public doit être évacué d'urgence des gradins et les attaques spéciales n’ont rien à envier à celles des guerriers de DBZ !! Que du classique là aussi.
Ces matches de l’impossible sont commentés par des amis (venus soutenir le héros), des condisciples (qui attendent leur tour, essuient leur défaite, assument leur victoire) ou les combattants eux-mêmes («Ah, ah, ah ! Comment vas-tu lutter contre mon tourbillon des ténèbres ?».) pour que les plus inattentifs n’en perdent pas une miette.   

Les personnages : Avec 51 épisodes et un programme pour le moins chargé (devenir le meilleur et sauver le monde, donc), il y en a des héros ! Jeunes et fougueux, tous personnifient une valeur autant pour illustrer des exemples de philosophie de vie sociale ou tout simplement permettre au spectateur de s’identifier : Gingka est le héros intrépide, Kenta le jeune passionné, Kyoya est déterminé, Benkei est le badboy au grand cœur, Tetsuya est fourbe, …  Constante quasi-invariable du shônen oblige, le genre féminin n’est pas très fourni (Madoka la spécialiste des toupies, Hikaru et son caractère très garçon manqué). A noter que la plupart des protagonistes évoluent au cours de la série.  

Les Toupies : Véritables stars de la série, c’est très certainement le seul aspect un tant soit peu original (et pas banal) le distinguant des cadors du genre.
Pour symboliser l’extension de la force du combattant, le blader n’aura pas droit à un jouet monté en kit made in Pif Gadget ou Kinder Surprise, mais une gros machin design customisable doté d’une faculté de compréhension/exécution (elle réagit aux instructions du Blader). Leur dénomination combine un élément (climatique) et une constellation : Storm Pegasus, Rock LeoneFlame Sagittario, Storm Aquario (ils ont même un numéro de série), … et appartient à une classe bien distincte : Attaque, Défense ou Endurance.
 
A priori on dégaine de la toupie uniquement dans le cadre de combats Beyblade mais vous constaterez parfois un usage un peu … différent (attaquer directement un individu, se sortir d’une situation mettant sa vie en péril, …). Elles sont conçues en images de synthèse et s’intègrent pas trop mal à l’anime.

Esthétiquement parlant, là aussi, recette du shônen pur jus : un design s’adaptant aux personnalités (les nerveux ont des traits nerveux, les natures innocentes ont des contours plus doux, …) mais quoi qu’il arrive c'est toujours très coloré. Les environnements sont assez détaillés mais généralement vides (sauf dans les stades et autres centres de jeu).
L’animation ne vous donnera pas de vertiges mais à le mérite d’être suffisante pour ce que la série a à dire. Les OST traduisent efficacement les sentiments, les ambiances … sans pour autant être des plus mémorables.          

CONCLUSION  

Beyblade Metal Fusion est très divertissant si vous aimez le genre, complètement conscient de son statut de produit de consommation tout public pas plus original ou plus malin que ses concurrents.
Il devrait faire fureur dans les cours de récré (ou en cachette dans les toilettes de grandes entreprises, entre 2 réunions) et générer des tonnes de produits dérivés, son but final.
C’est excitant si vous ne connaissez rien d’autre et voulez vous défouler sans jamais vous prendre la tête. Par contre si vous vous êtes enfilés 6 séries (pour autant de saisons) de ce type et que cela vous a bien gavé, vous capitulerez rapidement. 

NB : l’éditeur commercialise pour l'instant les 12 premiers DVDs (la série se stoppe au 48e épisode au cliffhanger insoutenable), il manque 3 épisodes pour finir la saison. Chaque DVD contient 4 épisodes qui se mangent assez vite. 

Voici les titres disponibles dans le commerce :

DVD # 01 : L’AMBITION DE DARK WOLF (épisodes 01 ~04)
DVD # 02 : LA VENGEANCE DU CANCER (épisodes 05~08)
DVD # 03 : LES DEFIS DE DOJI (épisodes 09~12)
DVD # 04 : LE REVEIL DE L-DRAGO (épisodes 13~16)
DVD # 05 : LE PEGASUS D’ARGENT (épisodes 17~20)
DVD # 06 : L’AIGLE MAGNIFIQUE (épisodes 21~24)
DVD # 07 : CAPRICORNE LE TIREUR D’ELITE (épisodes 25~28)
DVD # 08 : L’ULTIME BATAILLE (épisodes 29~32)
DVD # 09 : LE SERMENT DE PHENIX (épisodes 33~36)
DVD # 10 : FIREBLAZE CONTRE PEGASUS (épisodes 37~40)
DVD # 11 : LA PUNITION DU DRAGON (épisodes 41~44)
DVD # 12 : LES CONTRE-ATTAQUES D’EAGLE (épisodes 45~48)
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Série récente oblige, les codecs rendent justice aux couleurs, nuances et contrastes d'origine. Les traits sont nets et fins, l’animation ne subit pas d’à-coups, la définition permet d’apprécier les décors et autres détails … Si on veut chipoter, il est possible de constater un peu de pixellisation quand il y a beaucoup de mouvement.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne

Du Dolby classique et tapageur. Rien de désagréable ne viendra perturber l’écoute ce cet anime d’action : les musiques se détachent bien de bruitages qui font leur boulot (les toupies vrillent comme des scie circulaires et quand elles se rentrent dedans on jurerait de grosses épées qui s’entrechoquent).
Bémol de taille : pas de piste audio japonaise ! Vous aurez juste la VF qui, sans crever le plafond, assure un doublage correct.
NB : Le générique d’intro est une vague reprise en français de l’opening nippon (plus proche du la version américaine). Le générique de fin est une version instrumentale de l’intro, identique, là aussi, à une version américaine et ses joyeux riffs californiens.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

A part une page principale (où le générique en français tourne en boucle) qui nous propose de lire tous les épisodes d’une traite ou accéder à un des 4 chapitres (1 par épisode) où le générique de fin tourne en boucle, rien du tout !