Fright Night (3D)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Fright Night (3D)
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/02/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael De Luca
Scénaristes
Marti Noxon
Compositeur
Ramin Djawadi
Edition
Standard
DureeFilm
106
Support
Critique de Maxime Claudel

Derrière le titre Fright Night (3D) se cache en fait le remake de Vampire, vous avez dit vampire ?, un film culte pour l’ancienne génération, qui alliait humour et épouvante dans un savant mélange. Etant donné que nos amis suceurs de sang sont plus que jamais à la mode actuellement, le bienveillant Hollywood a décidé de procéder à une petite relecture. Le réalisateur Craig Gillespie a vu là une opportunité de relancer une carrière qui peinait à décoller, tout en surfant sur la Twilight-mania. Pour ce faire, il s’est appuyé sur un casting cinq étoiles, avec Colin Farrell et Anton Yelchin en têtes d’affiche. Sur le papier, les atouts sont donc là mais, malheureusement, force est de constater que le pari n’est qu’à moitié réussi. Dommage.

Pas de quoi être accro…
Fright Night séduit autant par les performances des acteurs qu’il déçoit par à peu près tout le reste. Le fautif principal de ce constat est le scénario, beaucoup trop plat et classique (l’ado looser sur les bords face à quelque chose de plus gros que lui) et qui dévoile trop vite ses ficelles pour maintenir une certaine tension. C’est paradoxale, étant donné que la mise en scène s’en tire plutôt bien, en parvenant à distiller une ambiance assez froide par le biais d’une photographie jouant sur les ténèbres noires. Ce n’est malheureusement plus suffisant par les temps qui courent, sans compter que Fright Night se prend un peu trop au sérieux par rapport à son modèle.

Vous avez les crocs ?
Bien entendu, tout n’est pas à jeter dans Fright Night. Par exemple, on retiendra sans trop de souci Colin Farrell et surtout David Tennant (l’un des docteur Who de la série éponyme), tous deux impeccables dans leur rôle respectif. Si d’un côté, l’Irlandais campe sur ses acquis pour camper un vampire sexy, terrifiant et que ne renierait pas un certain Lestat, de l’autre, l’Anglais joue clairement de la bouffonnerie dans le costume de son faux chasseur de monstres. Malheureusement, la rencontre entre les deux ne dure pas éternellement. Un peu comme les souvenirs de ce Fright Night.

 

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Comme nombre de ses confrères, Craig Gillespie a décidé de céder à l'appel de la 3D, pour un résultat ô combien opportuniste. Qu'on se le dise, la technologie n'apporte strictement rien ici (si ce n'est une ou deux projections superfétatoire), d'autant qu'elle se permet d'assombrir une image déjà pas bien claire au naturel. Conséquences : on se retrouve avec des scènes de jour plutôt bien définies, qui contrastent totalement avec leurs homologues nocturnes, ternes et à la compression plus hasardeuse. Un résultat final en demi-teinte, qui s'appréciera un peu plus en 2D classique.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Côté son, les pistes françaises et anglais, respectivement en HD High Resolution et HD Master Audio, profitent toutes deux du 7.1 pour s'exprimer pleinement. Pour un film qui joue habilement des ambiances, c'est très sympathique. Après, il ne faut pas s'attendre à des explosions vrombissantes mais plutôt à des petits bruits à la précision dantesque et flippante. Enfin, les musiques jouissent d'une belle clarté, notamment sur les morceaux Hip-Hop.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
• Peter Vincent : vampirologue (2min) - une intervention du fameux Peter Vincent (personnage joué par David Tennant) qui explique son nouveau spectacle – basé sur les vampires et mêlant magie et illusion - dans toute sa mégalomanie. Un bonus énormément basé sur l’autodérision, et pour l’acteur et envers son rôle.

• Le guide officiel de « Comment faire un film de vampires mordant » (8min): règle 1 engagez des vampires super sexy (dans le sillage de Colin Farrell), règle 2 sachez le nécessaire sur les vampires, règle 3 avoir une intrigue secondaire terrifiante, règle 4 avec du sang c’est mieux (750 litres utilisées pour Fright Night), règle 5 il doit y avoir un héros super cool (merci Anton Yelchin), règle 6 utilisez des armes dernier cri, règle 7 la musique et le suspens doivent être flippants, règle 8 un vampire doit avoir un repaire diabolique, règle 9 avoir l’indispensable scène de combat héroïque, règle 9  avoir un sens de l’humour noir. Tout est dit.

• Cinq scènes coupées et rallongées (5min) : "En route pour le bahut" (scène où le héros se fait emmener à l’école par sa petite amie, avec discussion sur la couleur brun-rouge de ses chaussures), "Voisinage" (les personnages parlent de Jerry le vampire, juste après la rencontre), "Il a dû s’enfuir" (les étudiants discutent de la disparition mystérieuse de l’un d’entre eux), "Midori et kérosène" (Peter Vincent nous montre son arsenal pour affronter Jerry) et "De retour au penthouse" (après avoir terrassé le méchant, le héros et sa copine prennent du bon temps…)

• Squid Man : scène rallongée et intégrale (3 minutes) – une scène très drôle où Anton Yelchin se montre sous un déguisement étrange, à s’inventer un univers avec ses potes.

• Le clip  réalisé par Craig Gillespie de « No One Believes Me », par le rappeur Kid Cudi (5min)