GI. Joe : Conspiration

Catégorie
Cinéma
Titre Original
G.I. Joe: Retaliation
Genre
Pays
USA
Date de sortie
31/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lorenzo di Bonaventura, Brian Goldner, David Ellison, Linda Pianigiani,
Scénaristes
Rhett Reese, Paul Wernick
Compositeur
Henry Jackman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
123
Support
Critique de Bruno Orru

GI. Joe conspiration se situe dans le prolongement du premier volet cinématographique GI. Joe le réveil du cobra (2009). A la fin de ce premier volet, Zartan prend le visage du président des Etats-Unis et c’est sans surprise que ce second volet intitulé GI. JOE Conspiration prend place.

Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des G.I. Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses G.I. doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton.

Du sang et des larmes… ? En fait pas du tout !
Les films d’action récents ont une tendance à promouvoir à violence et de faire (trop) facilement faire gicler du sang. Ce n’est pas le cas de cette franchise qui opposent des gentils et des méchants qui n’arrêtent pas de se « dégommer » ; que ce soit en utilisant des armes blanches ou des armes à feu, plus ou moins improbables, aucune goutte de sang ne vient ternir les gentils combats, par ailleurs plutôt bien filmé.

On pourrait également croire que des larmes seront versées puisque nous assistons à la disparition tragique d’un Joe dans le premier tiers du film. En fait, ces héros ne pleurent pas et nous non plus, et de loin. En fait, et c’est l’un des éceuils du film, le spectateur n’entre jamais réellement dans l’histoire et ne peut ressentir aucune empathie pour les Joe qui ne découvrent dans cet épisodes que des malheurs… avant bien entendu revenir sur de devant de la scène comme des héros.

Une belle brochette de GI. Joe
L’amateur de GI. Joe en a pour son argent dans cette aventure qui aligne des personnages aux talents complémentaires. Rappelons que c’est en 1964 que le personnage de G.I. Joe est imaginé et proposé comme une figurine articulée en plastique. Très vite les garçons « oublient » que le concept est proche de la poupée réservée aux filles et son concepteur Hasbro décline le personnage originel GIE. JOE comme une franchise, GI. Joe devenant alors une appellation générique identifiant différents personnages.

On retrouve ici le personnage de Roadblock, interprété par un Dwayne Johnson qui ne s’écarte guère de sa composition habituelle. Bruce Willis apparaît dans la dernière partie du film en Guest star interprétant le fameux General Joseph Colton, Le Joe. La gente féminine appréciera la présence de Channing Tatum dans le rôle de Duke. Les amateurs d’art martiaux apprécieront quant à eux les chorégraphies Ninja de Ray Park dans l’habit de Snake Eyes et de Byung-Hun Lee dans le rôle de Strom shadow. Deux coéquipières composent également cette équipe sous les traits d’Adrianne Palicki en tant que Lady Jaye et d’Elodie Yung dans le rôle de Jinx. Coté méchant on apprécierant le jeu probant de Ray Stevenson dans le rôle de Firefly.

Un film Pop Corn avec beaucoup de Pop corn !
GI. Joe conspiration s’avère un film d’été qui s’apprécie avec une belle boîte de pop corn. Les combats sont lisibles à l’écran et de fait agréable à suivre, donnant un tempo plutôt régulier à un scénario cousu de fil blanc et n’apportant aucune surprise. L’écrin visuel et sonore étant de premier choix (voir plus bas), le spectacle est total et le film remplit dans cet esprit son office.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1

GI. Joe conspiration est présenté avec une image solide et des couleurs richement saturées. La prise de vue en très haute résolution et en haute fréquence d’image permet de restituer des ralentis parfaitement stables et détaillés.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne

Amateurs de VF, je ne peux malheureusement pas vous annoncer un spectacle particulièrement transcendant. Si le spectacle sonore Dolby Digital 5.1 est riche et détaillé, il est bien loin du spectacle que pourront apprécier ceux qui sélectionneront la piste Dolby True-HD 7.1. La dynamique s’élargie sensiblement et la spatialisation permet de profiter de riches effets sur la zone arrière. Le mixage est parfaitement équilibré entre dialogue et furie sonore des armes et canons, tout en laissant quelques silences musicaux pour apprécier la finesse sonore des armes blanches. Un superbe spectacle sonore donc.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 122 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Assez curieusement les bonus sont partagés entre le DVD et le Blu-ray, il vous faudra donc insérer les deux disques pour accéder à l’ensemble des bonus.

 

Bonus sur le DVD
Commentaire audio du réalisateur Jon M.Chu et du producteur Lorenzo di Bonaventura : Un commentaire audio relativement conventionnel mais plaisant du fait que le jeune réalisateur Jon M.Chu était sur sa première grosse production et revient épisodiquement sur les surprises qui ont jalonné le tournage et les enjeux qui se sont affichés et dont il n’avait aucune idée.

Le vrai visage du mal : Un document de 6 minutes qui détaille les méchants qui entourent les GI. Joe et plus particulièrement ceux de cette aventure. Des extraits des séries d’animations des années 90 illustrent les propos du producteur et du réalisateur pour faire le lien avec le contour de Cobra Commander tel qu’on le découvre dans Conspipation.

Le son du silence : Un document de 6 minutes qui revient sur la longue séquence du Monastère qui traduit en fait 8 minutes de film sans aucun dialogue. Le producteur et le scénariste explique ici que cette inspiration vient d’un numéro précis de GI. Joe n°21  intitulé Silent Interlude et qui avait le mérite de décliner toute une aventure sans dialogues !

Frères d’armes : Un document de 6 minutes qui revient sur l’affrontement entre Snake Eyes et Storm Shadow dont les amateurs des comics books ont pu régulièrement découvrir leur rivalité et leurs conflits.


Bonus sur le Blu-ray
Scènes inédites : 3 scènes (VOST) sont proposées, certainement coupées pour ne pas ralentir le tempo du film. Le président du Pakistan assassiné (évènement dont pourtant on entend parlé plusieurs fois dans le film), Stagiaires (séquence en effet sans aucun intérêt), Arlington.


G.I. Joe : Décryptage : Un décryptage en lecture enchainé ou permettant d’accéder à l’un des six modules : Plan d’action, Deux Ninjas, Offensive Cobra, Les soldats solitaires, le Monastère, Fort Sumter. 57 minutes qui associent images de tournage (pour présenter les lieux, les conditions, les enjeux…), commentaires sur la mythologie des GI. Joe et éléments des scénaristes justifiant leurs choix.