Les amants passagers

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Los Amantes Pasajeros
Genre
Pays
Espa
Date de sortie
25/09/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Agustin Almodovar et Esther Garcia
Scénaristes
Pedro Almodovar
Compositeur
Alberto Iglesias
Edition
Standard
DureeFilm
87
Support
Critique de Emmanuel Galais

Des passagers hauts en couleur pensent vivre leurs dernières heures à bord d’un avion à destination de Mexico. Pour essayer d’oublier l’angoisse du moment, ils se mettent alors à révéler leurs secrets les plus cachés, tous aussi inattendus qu’explosifs !

Pedro Almodovar s’est révélé un excellent cinéaste à travers une carrière remarquable qui mêle comédie et drame plus intimiste. Et d’ailleurs, depuis plusieurs années, le réalisateur s’était un peu enfermé dans des histoires plus sombres comme avec « La mauvaise éducation » ou « Parle avec elle ». C’est avec une oreille particulièrement attentive que l’on attendait donc le retour d’Almodovar à la comédie. Et le résultat, il faut bien le dire, reste mitigé.

D’abord parce que si la trame est réjouissante sur le papier, à l’écran il en est autrement. Notamment parce que le réalisateur qui a signé le scénario, tourne en rond dans le sujet abordé. On ne comprend pas particulièrement où il souhaite nous embarquer, le sujet n’est pas particulièrement creusé, chacun qu’il soit hétéro ou homo est obligatoirement homo, et les seules qui pourraient sortir du lot n’ont d’autres révélations à faire avant de mourir que de parler de sexe.

Alors certes, c’est un compromis qui se défend, mais l’intérêt dans tout cela est un peu laissé de côté, d’autant que la mise en scène d’Almodovar est certainement la moins imaginative de toute sa carrière. L’espace confiné d’un avion dans lequel il s’est enfermé, ne lui laisse certainement pas beaucoup de latitude, mais il n’en demeure pas moins, que l’ensemble manque de vitalité, et du coup lorsque le film s’achève on se sent soulagé d’être débarqué d’une aventure dont on n’a pas bien compris les fondements.

Pourtant, et c’est certainement la force du réalisateur espagnol, il y a un certain charme qui découle de cette comédie et certaine situations font sourire. Les acteurs sont attachants, et malgré un scénario un peu trop linéaire, ils suffisent à enlever la sympathie du public avec un jeu insouciant et caricaturale, qui n’est parfois pas sans rappeler certaines comédies parodiques américaines.

En conclusion, « Les Amants Passagers » de Pedro Almodovar est un film décevant parce qu’il tourne en rond dans son sujet et que la mise en scène du réalisateur manque cruellement de volume et de dynamisme. Le film est heureusement sauvé par la composition haute en couleur de la distribution.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées voir même kitsch, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Espagnol
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Une piste 5.1, remarquable qui plonge littéralement le spectateur au cœur de l’avion. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux musiques qui se révèlent dominante souvent. Au contraire, les effets sonores, notamment les voix de la tour de contrôle ou des conversations téléphoniques se révèlent précis et surprenant. Un véritable plaisir pour les oreilles.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Un making of qui se divise en plusieurs parties. D’abord une vision générale, avec les interventions de Pedro Almodovar, qui revient sur ses inspirations. Bien sûr il y a un parti pris évident et difficile de l’entendre nuancer son propos sur un film qui ne répond pas forcément à l’attente du spectateur.

Viennent ensuite les immersions au sein des décors, des effets spéciaux et de la photo. Rien de neuf mais c’est toujours intéressant de plonger dans les coulisses d’un film.