La malédiction de Chucky

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Curse of Chucky
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/11/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Don Mancini, David Kirschner
Scénaristes
Don Mancini
Compositeur
Joseph LoDuca
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire

Nica, une jeune femme paraplégique vivant avec sa mère, reçoit un mystérieux colis contenant une poupée.

Critique

Franchise horrifique increvable, la saga Chucky continue de s’étoffer régulièrement. C’est le cas en 2013 avec La malédiction de Chucky, un opus destiné au marché vidéo.

Curse of Chucky constitue le sixième volet de la série consacrée à la poupée tueuse. Il succède ainsi à Jeu d’enfant (Tom Holland – 1988), Chucky poupée de sang (John Lafia – 1990), Chucky 3 (Jack Bender – 1991), La fiancée de Chucky (Ronny Yu – 1998) et Le fils de Chucky (Don Mancini – 2004). A l’origine, ces nouvelles aventures du jouet maléfique (toujours doublé par Brad Dourif) avaient été envisagées sous l’angle du remake / reboot, une option qui, au final, ne sera pas retenue. Cependant, La malédiction de Chucky transpire encore cette volonté d’un retour aux sources ainsi qu’une orientation nettement plus premier degré (une demande des fans après deux opus volontiers plus légers). Gardien du temple (la franchise est son bébé), Don Mancini adopte donc une démarche old school (pas question, par exemple, d’un Chucky en CGI) visant à produire une série B horrifique simple et efficace.

Si Curse of Chucky marque des points avec une finition soignée (a fortiori pour un DTV), des références plaisantes au film originel (dont une très maline séquence en flash-back) et un personnage titre convainquant (les effets à l’ancienne fonctionnent du tonnerre), l’ensemble se montre cependant très décevant. La faute incombe surtout à un script faiblard (pourtant signé par Mancini) qui va saborder l’entreprise. Le métrage pâtit en effet d’un certain nombre de maladresses scénaristiques qui vont induire de sérieux problèmes de rythme (gros retard à l’allumage, progression narrative globalement très laborieuse). Malgré de bonnes intentions, le titre ne va donc jamais décoller, ni parvenir à retrouver la magie du film de 1988. Dommage.

Verdict

A l’arrivée, La malédiction de Chucky est loin de s’imposer comme le renouveau tant attendu. Une déception.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image de bonne facture. Le rendu est précis, la colorimétrie bien gérée et la compression invisible en toutes circonstances. Sans atteindre la perfection absolue, ce transfert HD nous permet de découvrir le film dans d’augustes conditions.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Deux pistes DTS HD Master Audio (VO et VF) qui font leur travail avec un talent certain. Quelle que soit la langue choisie, le résultat s’avère probant : clair, riche, dynamique et ample. On préfèrera néanmoins la version originale dans la mesure où elle seule nous permet d’apprécier pleinement la prestation vocale de l’inoxydable Brad Dourif.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 64 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Scènes coupées (6 minutes) : Six passages sans grand intérêt.

- Bêtisier (1 minute) : Un supplément à réserver aux amateurs.

- Jouer à la poupée : le making of de Curse of Chucky (16 minutes) : Un making of très orienté promo. La seule partie vraiment intéressante est celle consacrée aux différents trucages.

- Poupée vivante : donner vie à Chucky (9 minutes) : Un bonus complet et passionnant sur la fabrication des effets spéciaux du film.

- Poupée vaudou : l’héritage de Chucky (7 minutes) : Un supplément intéressant sur l’historique de la saga.

- Story-boards comparés (25 minutes) : Quatre séquences passées au crible. A réserver aux férus de l’exercice.