Les Schtroumpfs 2

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Smurfs 2
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/11/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jordan Kerner, Véronique Culliford et Raphaël Benoliel
Scénaristes
J. David Stern, David N. Weiss, Jay Scherick, David Ronn et Karey Kirckpatrick
Compositeur
Heitor Pereira
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais

Cherchant désespérément à s’emparer de la puissance de l’essence magique des Schtroumpfs, Gargamel a inventé les Canailles, de minuscules créatures. Mais pour que leur transformation en vrais Schtroumpfs soit complète, il lui manque encore la formule secrète que détient la Schtroumpfette. Il parvient à kidnapper la demoiselle et l’emmène à Paris pour accomplir son plan diabolique…Pour avoir une chance de sauver la belle, il va falloir tous les talents du Grand Schtroumpf, du Schtroumpf maladroit, du Schtroumpf grognon, du Schtroumpf coquet et de leurs amis humains, Patrick et Grace. Ils vont être obligés de rivaliser d’ingéniosité et de courage, car le danger est partout. Ils  vont aussi devoir convaincre la Schtroumpfette que sa place est bien parmi eux, et pas avec les Canailles…

Après un premier volume qui avait agréablement créé la surprise en faisant des petits personnages de Peyo, des héros finalement assez proches de ceux que l’on pouvait découvrir dans les bandes dessinées ou dans les épisodes de la série animée, malgré une mise en situation dans le monde des humains et plus particulièrement à New-York. Pour cette nouvelle aventure, forcément le « Monsieur Bougon » que je suis a tendance à appréhender, un deuxième volume que l’on sait souvent raté, à quelques exceptions prêt.

Et bien là, force est de constater que « Les Schtroumpfs 2 », n’est pas, en soit, le film de l’année, mais il a le mérite de tenir autant en haleine le jeune public que le premier volume. D’abord par une trame toujours ciblée sur les péripéties de Gargamel, devenu pour les bienfaits de cette nouvelle aventure, un prestidigitateur célèbre, qui se produit exceptionnellement à l’opéra Garnier à Paris, qui a pour première intelligence de ne pas jouer sur les éternelles caricatures visuelles et scénaristiques entourant la capitale Parisienne. Ensuite, les scénaristes ont décidé de parler, cette fois-ci du seul personnage réellement énigmatique des aventures des petits hommes bleus : La schtroumpfette.

Et pour le coup cela s’avère très rapidement payant, car l’intrigue autour de la schtroumpfette attire autant les grands que les petits. Même si les plus âgées y trouveront matière à redire, sur les grandes envolées moralisatrices du grand Schtroumpf par exemple, l’ensemble est fait avec beaucoup d’intelligence et de subtilité pour que le film ne sombre dans les travers dans lesquels avaient pu sombrer d’autres adaptations de dessins animés cultes comme « Scoobi-doo » par exemple.

Ici les petits êtres bleus se présentent comme sous la plume de Peyo, avec un nom qui correspond à son caractère, vivent une aventure où les bons sentiments sont la clé de toutes leurs épreuves et où l’humour enfantin ravira les plus jeunes. En fait ce qui séduit dans cette nouvelle aventure, c’est qu’elle ne cherche pas à tout prix à se démarquer de la bande dessinée, mais au contraire de lui donner une autre direction, peut-être plus contemporaine et moins ancrée dans le village des Schtroumpfs.

Côté distribution, l’acteur Hank Azaria (Love et autres drogues) interprète un Gargamel de choix, réjouissant même lorsqu’il est en dehors de sa bataille avec les Schtroumpfs. Les autres acteurs, notamment Neil Patrick Harris (American Pie 4) et Jayma Mays (Glee) font finalement le job, et l’ensemble reste cohérent et s’élève au-dessus de la mêlée si l’on compare à « Garfield » par exemple.

En conclusion, « Les Schtroumpfs 2 » n’est certes pas film de l’année, mais il a le mérite de ne pas être en dessous du premier volume. Le scénario fonctionne assez bien et les petits y trouvent largement leur compte, pendant que les parents peuvent éventuellement se satisfaire d’un film familial honnête et finalement assez réussit.


 

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

De la même manière que pour le premier volume, un soin tout particulier a été apporté à l’image, avec une tenue remarquable des couleurs, des contrastes qui permettent de donner un volume correcte aux textures et un relief certain aux perspectives. Les pigments de peaux qu’elles soient humaines ou non est en bien des points remarquable.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Même constat côté son, la répartition en HD-DTS Master Audio 5.1 est tout bonnement remarquable. L’ensemble des canaux est utilisé pour créer l’immersion la plus minutieuse possible, avec des mises en ambiances précises, à l’image de l’introduction où la voix du grand Schtroumpf qui se répartie à merveille dans l’ensemble de l’installation, la dynamique est d’une efficacité redoutable, et la spatialisation se démarque par un équilibre d’une rare justesse, dans lequel les dialogues ne faiblissent au profit des effets spéciaux ou de la musique. Ici tout est parfaitement à sa place et la bande son sait trouver ses marques pour ne pas être trop imposante.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Le making of du film est segmenté en plusieurs parties, la première consiste à parler de manière générale de ce deuxième volume, avec plus pou du moins de détails, notamment autour de l’impact des Schtroumpfs sur le public et de la volonté d’en faire un deuxième.

La seconde partie s’intéresse un peu plus à la Schtroumpfette et à ses origines. On s’intéresse alors à l’écriture du scénario, à ce que voulaient raconter l’équipe.

Puis la troisième partie s’intéresse au design des deux personnages créés par Gargamel dans le film. L’occasion de revenir sur les dessous de fabrication de l’animation.

Enfin pour finir les scènes coupées et les  bandes annonces du film.