No Pain No Gain

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Pain & Gain
Genre
Pays
USA
Date de sortie
14/01/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Bay, Ian Bryce, Donald De Line
Scénaristes
D'après l'oeuvre de Pete Collins, Christopher Markus, Stephen McFeely
Compositeur
Steve Jablonsky
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
124
Support
Critique de Bruno Orru

No pain no gain. Pas de douleur, pas d'argent. Le ton est donné et quand c'est Michael Bay qui s'y colle on sait d'avance qu'une certaine outrance cinématographique sera au rendez-vous. C'est le cas ici encore avec cette invraisemblable et abominable histoire de trois crétins qui vont s'enliser dans une sordide histoire d'enlèvement.

L'histoire en quelques mots : A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le « rêve américain » et s’offrir maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Avec deux complices, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie.

Michael Bay abandonne quelques instants les robots transformers pour ce film beaucoup plus terre à terre. NO PAIN NO GAIN s'inspire (on peut penser assez largement) de l'histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs admirablement composé en premier par un Mark Wahlberg accro au fitness. L'homme n'a qu'un seul rêve de goûter au rêve américain, quitte à basculer dans l'illégalité. Il est épaulé (façon de parler) par Dwayne « The Rock »Johnson qui campe un rôle d'imbécile génialement crétin. Un régal à chaque instant. 

Anthony Mackie est le troisième laron qui s'associe au duo et qui, lui aussi, campe un furieux imbécile complexé et obsédé. Face à eux on trouve un Tony Shalhoub qui va subir les pires affronts lors de son enlèvement et dont le film ne pourrait obtenir un réel intérêt sans sa performance d'homme qui ne laissera jamais briser.

Ne nous y trompons pas, si la réalisation musclée de Bay permet au film de garder un rythme soutenu (presque) tout au long du film (le film aurait gagné à propose 20 minutes de moins), c'est bien la composition des deux compères qui permet au spectateur qui a laissé son intelligence au vestiaire du cinéma de jubiler devant la descente aux enfer portée à l'écran.

On peut (ou pas !) apprécier un constant second degré qui fait sourire le spectateur devant cette histoire abominable et c'est là aussi un point fort qui permet de passer un bon moment. A l'opposé certains seront certainement abasourdi par un certain coté vulgaire mais qui s'insère bien dans l'humeur proposée pour ce film. En tout cas, vous voilà prévenu.

No pain no gain est de ces films non indispensable mais qui peut permettre de faire une pose d'intelligence et passer une paire d'heure savoureuse qui justifie de mon point de vue cette note de 4 que certains n'approuverons pas. Comme le dit lui-même Bay, ce n'est pas un film pour tout le monde et c'est bien dans cette perspective que ce film est intéressant.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
La luminosité particulière de Miami est parfaitement mise en avant par le réalisateur qui use et abuse de filtres colorés afin de nous faire plonger dans une ville "hot". Les culturistes bodyduildés éclatent à l'écran par conséquent... avant que ce soit plutôt le sang qui passe en vedette. Une image magnifique et chaleureuse par conséquent.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le Blu-ray dispense la fureur de la bande sonore déjà perçue au cinéma. Il vaut tout de même mieux sélectionner la VO 7.1 Dolby True HD pour gagner en homogénéité et propreté des basses. La VF, malheureusement en "simple" Dolby Digital n'amène pas comparativement le même relief. Un bon point pour l'excellente partition de

Steve Jablonsky qui s'éparpille en nappes sur l'ensemble des canaux.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 57 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Paramount propose pour cette édition une seul bonus (VOST) qui est en fait un document vidéo d'un peu moins d'une heure, découpé par thèmes. Cela permet de lancer une lecture d'un bloc ou d'accéder à l'un des 9 chapitres.

Au sommaire par conséquent :
Toujours une histoire vraie : l'affaire fait les gros titres
Un retour aux sources : le point de vue de Michael Bay
Rêveur américain : Daniel Lugo
Complètement fou de dieu : Paul Doyle
Le sale boulot : Adrian Doorbal
Crime sans victime : Victor Kershaw
Diamants bruts : décors naturels
La réalité dépasse la fiction : la police.

Le document prend un départ descriptif sur le tournage et la production et laisse plutôt la parole au réalisateur qui détaille comment il a entreprit de réaliser un film dont le budget de 24 millions de dollars correspond habituellement pour lui au tickets repas de son équipe sur ses mégas productions ! Un véritable challenge pour lui qui lui fait d'ailleurs rappelé ses exercices d'école de cinéma. 



On découvre ainsi quelques images de tournage et l'on peut voir le réalisateur tenter quelques expériences visuelles comme de tourner à très haute vitesse ou d'utiliser de petits caméras Go Pro.





La parole est ensuite donnée aux principaux acteurs qui détaillent à tour de rôle leur personnage et quelques courtes anecdotes de tournage.



La dernière partie s'attache aux décors et plus particulièrement à la ville de Miami avant de donner une couche de remerciements à la police de Miami.



Un documentaire plutôt agréable à visionner par conséquent.