Les flingueuses

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Heat
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/02/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter Chernin, Jenno Topping et Paul Feig
Scénaristes
Katie Dippold
Compositeur
Michael Andrews
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais
D'un côté il y a l’agent spécial du FBI, Sarah Ashburn, une enquêtrice rigoureuse et méthodique dont la réputation la précède tant pour son excellence que son arrogance démesurée. De l'autre l’agent de police de Boston, Shannon Mullins, reconnue pour son fort tempérament et son vocabulaire fleuri. L’une comme l’autre, n’ont jamais eu de partenaire dans le travail… ni vraiment d’amis. Ainsi, lorsque ces deux représentantes de la loi radicalement opposées sont obligées de faire équipe pour arrêter un baron de la drogue sans pitié, elles se retrouvent à devoir lutter non seulement contre un puissant syndicat du crime, mais aussi et surtout contre l’envie de s’entretuer.

C’est avec les paupières légèrement collées par l’ennuie, que je me lance dans la rédaction d’une hypothétique critique d’un pseudo film drôle interprété par Sandra Bullock (Gravity) et Melissa McCarthy (Very Bad Trip 3) réalisé par Paul Feig, lui-même réalisateur du non moins désolant « Bad Teacher » avec Cameron Diaz et Justin Timberlake. Donc fidèle à la théorie du « tiré vers le bas », le metteur en scène en remet une couche avec un film aussi peu drôle qu’une rage de dent purulente. Basé sur un scénario aussi inepte que ridicule, le film accumule les plans ratés et les situations honteusement pathétiques.

Le metteur en scène manque d’imagination ou en cherche une. Il nous inflige une histoire qui ne parvient jamais au niveau de la mer, sur un scénario qui ne recèle aucune surprise et voir même s’englue dans les figures extrêmes de la caricature malsaine. Avec un duo improbable formé d’un agent du FBI, intelligente, belle et professionnelle et une inspectrice de police grosse, vulgaire et aux méthodes désastreuses. Rien n’est bon dans tout ce fatras de genres grotesques, y compris les monologues moralisateurs et bien pensant qui sentent le faux, les fausses bonnes idées mêlant l’esprit de famille dans une enquête désastreuses. Le pire dans tout cela, c’est que même un mauvais film d’Eddie Murphy, finirait par nous divertir plus que « Les Flingueuses ».

Et la faute notamment à l’interprétation magistralement désastreuse de Sandra Bullock qui confirme toujours le mystère de sa popularité outre-Atlantique. L’actrice joue particulièrement mal, ne parvient jamais à trouver l’intonation comique qui pourrait éventuellement, tout au plus, nous faire sourire. Quand à Melissa McCarthy, il est réellement difficile de ne pas la prendre en pitié, tant la souffrance qu’elle nous inflige avec ce personnage vulgaire et ridicule à un point rarement atteint. On se demande comment la comédienne a pu accepter un rôle aussi grotesque. Malgré un semblant d’émotivité dans une scène aussi poussive que mal dirigée, la comédienne est aussi mal à l’aise avec un révolver dans la main que son personnage avec un volant.

En conclusion, « Les flingueuses » vient d’entrer de plein fouet dans la liste déjà longue des nanars de luxe, à oublier de toute urgence. La mise en scène est ridicule, le scénario inexistant et les comédiennes n’atteignent même pas le niveau des amateurs.  

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur différentes ambiances il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se subit avec plus de plaisir
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux musiques d'accompagnements qui se révèlent dominantes souvent.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Alors la section bonus est divisée en plusieurs chapitres que l’on pourrait appeler : « Remplissage 1, Remplissage 2,… », en fait globalement la plupart des featurettes sont des impros de Melissa Mc Carthy, qui est passée maître dans cet art. 

Sinon on trouve au milieu de tout ça un making of promotionnel, inutile de préciser que l’équipe est persuadé réaliser la comédie de l’année, de l’univers.

Puis, et là je hurle : « AU SECOURS », une version rallongée du film.

Et pour finir les commentaires audio de l’équipe.

Même dans les bonus ce film est une torture.