Géant

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
08/01/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Henry Ginsberg et George Stevens
Scénaristes
Ivan Moffat, Fred Guiol
Compositeur
Dimitri Tiomkin
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
193
Support
Critique de Emmanuel Galais
Luz et Bick Benedict dirigent le Reata Ranch au Texas. Lorsque Luz meurt, Jett Rink, un employé du ranch, hérite d'une parcelle de terrain où se trouve du pétrole. Devenu riche, il entre en conflit avec la famille qui l'avait employé.

Dans l’histoire du cinéma Américain, il n’y a pas d’équivalent à la carrière fulgurante de James Dean. L’acteur qui n’aura, au final connu que la présentation de son premier film, décéda d’un accident de voiture, alors qu’il achevait le tournage de son troisième. Pourtant, le mythe s’est inscrit dans le temps avec une sorte de frénésie qui n’a pas d’égale à ce jour. Et après avoir visionné tous ces films et particulièrement « Géant » on comprend mieux tout le gâchis d’une telle disparition, car le comédien, après deux films remarquables, apparait une nouvelle fois instinctif, mais précis, méticuleux, y compris dans ses improvisation, James Dean ne se laisse pas impressionner par les autres comédiens avec qui il partage l’affiche, notamment Elisabeth Taylor (Cléopâtre), déjà rayonnante et Rock Hudson (L’adieu aux armes), alors au sommet de sa gloire  

D’ailleurs le réalisateur George Stevens (Le journal d’Anne Franck), le laisse littéralement exploser à l’écran, l’acteur prend le pouvoir sur ses camarades et son talent n’en devient que plus rayonnant encore. Le trio d’acteur fonctionne à merveille et cette collaboration fait naître l’un des plus grands chefs d’œuvre du cinéma américain. Fonctionnant comme une peinture de l’illusion et de la désillusion du rêve américain, le film cisaille le destin de ses personnages avec une cruelle efficacité faisant naitre les jalousies entre les héros autant que les rancœurs.
Côté scénario, il faut tout de même noter que les scénaristes Ivan Moffat (Au sixième jour) et Fred Guiol (La justice des hommes) et le réalisateur se sont inspiré de la vie de Glenn Mc Carthy, un immigrant Irlandais qui s’installa au Texas et fit fortune dans le pétrole. Construit comme une grande fresque familiale, à l’image d’ « Autant en emporte le vent », « Géant » connut un succès jamais démenti, et la qualité de sa mise en scène, pointilleuse à l’excès, nous donne une vision fine de la difficulté d’un jeune homme sans attache de se faire un nom.

En conclusion, « Géant » est une œuvre majeure dans l’histoire du cinéma Américain d’abord parce qu’elle est le symbole de la naissance d’un mythe, celui de James Dean, mais également parce que cette fresque familiale, porte une vision grandiose et nuancée de l’American Way of life.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Malgré un travail de remasterisation qui permet au film de retrouver une nouvelle jeunesse, certaines taches n’ont pu être enlevées. Mais l’ensemble brille tout de même par une grande qualité qui permet au spectateur de découvrir cette œuvre d’Elia Kazan. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour donner une nouvelle jeunesse.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Chinois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Coréen
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Espagnol
Non
Oui
Oui
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Polonais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Roumain
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Le film est à découvrir en VO DTS-HD Master Audio 2.0 ce qui donne une réelle perspective au vidéaste d’approcher l’œuvre à l’original. La spatialisation est minutieuse, la musique d’accompagnement ne se fait pas trop envahissante, et malgré des voix un peu trop chuintante parfois, le film se visionne avec beaucoup de plaisir. Dans les autres versions, il faudra se contenter d’un pitoyable mono d’origine criard et sans beaucoup de relief !!!
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté Bonus, Warner n’aura pas fait dans l’original, puisque l’éditeur nous ressert des bonus datant des annés 70.

Avec des commentaires audio du réalisateur George Stevens, du scénariste Ivan Moffat et de Stephan Farber, un critique de cinéma. Tous les trois nous permettent de mieux comprendre l’impact et les qualités du film.

Puis des extraits de l’avant première à New-york et celle à Hollywood.
Pas grand-chose de réjouissant dans l’ensemble.