L’histoire
Une équipe de pilotes têtes brûlées va mener une mission secrète de la plus haute importance.
Critique
DTV improbable sorti de nulle part, Red sky bénéficiera néanmoins d’éditions DVD et Blu-Ray dans notre contrée. Pendant ce temps, d’excellents films attendent toujours, parfois depuis plusieurs années, une hypothétique sortie vidéo (un éditeur gaulois pour s’occuper de John dies at the end ?). Allez comprendre.
« Le monde est en péril. Des armes de destruction massive sont tombées entre les mains de terroristes. Le pilote de chasse en disgrâce Butch Masters est immédiatement rappelé en secret par le Pentagone. Sa mission, prendre la tête d’un escadron d’avions furtifs et mener une opération clandestine pour récupérer les armes ... à tout prix. » Et oui, vous avez bien lu. Il s’agit bien du résumé d’un long-métrage sorti en 2014. Vous ne rêvez pas. S’il pourrait être l’œuvre d’un attardé mental ou d’un enfant, ce scénario est pourtant signé par Adam Prince et Mario Van Peebles, deux adultes réputés sains d’esprit. Une chose est sûre : ici, point de tromperie sur la marchandise. Red sky correspond tout à fait à ce que l’on en redoute et, par conséquent, ne mérite pas qu’on lui consacre beaucoup de caractères. Essayant d’émuler un certain nanar crypto-gay réalisé par Tony Scott en 1986, ainsi que la beauferie crasse du cinéma de Michael Bay, le métrage est un désastre intégral. Mal écrit, mal réalisé, mal photographié, mal joué, ... Mal tout. Long à l’allumage et relativement pauvre en action (un comble), Red sky est bourré de poncifs jusqu’à la gueule, cheap, insipide, agaçant, interminable. Les épithètes négatives pourraient s’égrainer pendant longtemps. Désespérant. A choisir, mieux vaut encore se farcir le dernier Seagal (au moins, ça peut être fun) que d’endurer cet actioner bas du front.
Verdict
Lamentable. A fuir.