Casse tête chinois

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
08/04/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Cédric Klapisch et Bruno Lévy
Scénaristes
Cédric Klapisch
Compositeur
Loïk Dury
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais
Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes. La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

Avec « L’auberge Espagnole » Cedric Klapisch entamait le récit des aventures sentimentales internationales de Xavier, un jeune homme qui tente à tout prix de donner un sens à sa vie mais finit inlassablement par se prendre les pieds dans le tapis de ses sentiments et de ceux des autres. Si le deuxième volume de ses aventures « les poupées Russes » avaient laissé un arrière-goût un peu amer de bâclé, il apparaît évident que « Casse tête Chinois » revient à la recette qui avait fait la réussite de « L’auberge Espagnole ». Un personnage, tout d’abord attachant, qui se laisse embarquer dans des aventures hautes en couleurs, où les frontières des origines sont abolies, où la langue n’est plus une barrière et une aventure dans laquelle le métissage reste la base centrale de la vie du héros. Et puis il  a chaque fois une ville qui s’invite comme un personnage à art entier et résonne en écho d’une histoire humaniste et fine.

En cela Cedric Klapisch a su retrouver avec les nuances de ses personnages, et comme une évidence, il a réduit la distribution aux personnages qui ont marqué de manière durable l’existence de Xavier et ces personnages sont : Wendy, Martine évidemment , mais également la maman ou encore le papa, dont l’ombre pesait sur le premier volume et qui vient ici apporter la clé de son existence. Avec une finesse habituelle, Klapisch dessine ses personnages, les fait évoluer avec beaucoup d’intelligence en prenant notamment en compte l’âge des héros, l’évolution de leurs réactions qui en découlent. Xavier dans « L’auberge Espagnole » réagissait à l’instinct, ici il prend du recul et le temps de choisir sa décision en incluant toutes les parties de l’équation dont les enfants sont une dominante non négligeable.

Et puis il y a New-York, une ville cosmopolite par exemple, véritable miroir de la pluriculturalité. Une ville américaine unique, qui, de la même manière que Barcelona se vit de l’intérieur, et imprègne le moindre visiteur, qui asse d’un seul coup du stade de touriste à candidat potentiel pour une naturalisation. La ville aspire les ambitions des uns et des autres, parvient même avec le temps à effacer la notion d’étranger pourtant présente dans l’esprit de chacun à son arrivée  dans le pays.

En conclusion, « Casse Tête chinois » est une conclusion particulièrement réussit de l’histoire de Xavier un personnage attachant qui se bat pour trouver un sens à sa vie, qui tente inlassablement de donner une régularité et une maitrise à ses sentiments.   Le réalisateur parvient avec beaucoup de justesse et de finesse à dépeindre une 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image qui met parfaitement en valeur le travail minutieux du réalisateur. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les nettetés en arrière plan permettent de bien discerner les différents éléments du décor. Le  transfert est impeccable de précision.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. La dynamique de l’ensemble est d'une redoutable efficacité pour mettre en valeur les décors sonores, de la musique aux ambiances qui viennent illustrer le film. Un véritable plaisir pour les oreilles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 80 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Rarement un making of parvient à toucher autant le spectateur, notamment parce qu’il présente le réalisateur en plein travail, d’abord dans celui du scénario, dans l’évolution qu’il a voulu donner à ses personnages, des contraintes du tournage à New-York de ses relations avec les comédiens y compris les plus jeunes et des couleurs qu’il a voulu donner au film. Pendant 55 mn on plonge enfin réellement dans le cœur d’un tournage.

Et un reportage passionnant, signé Pascale de Laubier, sur le travail d’écriture du réalisateur. Une plongée réelle dans les méandres de l’écriture d’un film qui se doit d’être une suite logique des deux premiers et dans le même exister par sa propre originalité pour ensuite trouver sa place auprès du public. Un véritable plaisir !