Torque

L'histoire
Carey Ford est recherché par le FBI qui le soupçonne de trafique de drogue, et par Henry James, le leader du gang des Hellions qui veut récupérer sa cargaison de drogue que Ford a cachée. Ford n'a plus qu'une solution, celle de s'exiler en Thaïland. Mais après six mois, sa copine, Shane lui manque. Alors il revient aux Etats-Unis avec tous les risques que cela comporte. Dès que Henry James apprend son retour, il élabore un plan pour le piéger : tuer le frère du leader des Reapers, et faire accuser Ford...

Critique
Voulant surfer sur le succès de Fast & Furious consacré à l'univers bling-bling des voitures rapides et du tuning, Warner donne le feu vert à Torque.

Pour faire un peu original, les bolides à quatre roues sont remplacés par des motos, le reste des ingrédients (filles, tuning, vitesse) restent inchangés. Sauf qu'ici, il manque quelques ingrédients qui font le succès du film de Rob Cohen, à savoir la présence de Vin Diesel, Paul Walker, et quelques cascades réalistes. Et même si Fast & Furious n'est pas un exemple à suivre au niveau du scénario, du développement des personnages, Torque a trouvé le moyen de faire deux fois pire avec le fun en moins.

La réalisation est totalement brouillon. Le réalisateur et le monteur confondent scènes rythmées et spectaculaires avec "faire du grand n'importe quoi". Le film est bourré d' effets spéciaux qui sont complètement ratés, surtout dans la scène finale. Les plans sont certes très beaux mais sont d'un cliché qu'on ne retrouverait même pas dans un film de Michael Bay.

Ne parlons pas des acteurs et des actrices qui sont certes physiquement très attirants, mais niveau crédibilité, c'est proche du néant. Le Razzie Awards revient à l'actrice Monet Mazur. Mais ce n'est pas entièrement de leur faute, le scénario et la réalisation ont déjà enterré le film bien avant.

Il ne reste plus que quelques plans de filles en petites tenues, et quelques moments de fou rires non voulus par le réalisateur qui suscitent de l'intérêt pour le film. Et aussi le titre assez intriguant pour le public français, Torque, qui signifie en anglais "Couple" en mécanique.

Conclusion
Torque est à ranger directement dans la catégorie "Nanar", à voir en soirée entre potes pour une bonne partie de rigolade. Il est fortement déconseiller de le regarder seul.

L'image encodée en AVC au format 2.35:1 est riche en couleurs, hyper contrastée, avec des noirs profonds. L'image est tellement précise que les défauts des SFX ressortent encore plus, malheureusement. La qualité de la compression est au rendez-vous, et le Master utilisé est particulièrement propre.

La VO est encodée en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, la VF est en Dolby Digital 5.1. C'est naturellement vers la VO qu'il faut se tourner pour profiter pleinement du spectacle.
Le mixage mise sur du lourd, du bruyant et parfois du très agressif. Pas étonnant pour un film qui veut en mettre plein la vue et les oreilles aux spectateurs. Le 5.1 est exploité à fond, les basses sont souvent mises à contribution. La dynamique est bonne, on distingue bien les dialogues au milieu des vrombissements des moteurs.