Homefront

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
28/05/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Boaz Davidson, Sylvester Stallone
Scénaristes
Sylvester Stallone
Compositeur
Mark Isham
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire

Ancien agent infiltré, Phil Broker s’est retiré en Louisiane pour y couler une existence paisible avec sa fille. Le jour où il a maille à partir avec Gator Bodine, un trafiquant local de méthamphétamine, la situation dégénère.

Critique

On a tendance à l’oublier : Sylvester Stallone est aussi un scénariste chevronné. Depuis ses débuts au cinéma, il a signé une bonne vingtaine de scripts dont un, celui de Rocky, a même été nominé pour l’oscar du meilleur scénario original. Exception dans sa filmographie, le script de Homefront est le seul à avoir abouti à un film que Sly n’a ni interprété, ni réalisé. Tiré d’un roman de Chuck Logan (Du feu sous la neige), ce scénario fut cependant envisagé, un temps, pour être intégré à la saga Rambo (le raccord avec le dernier plan de John Rambo apparaît comme une évidence). Stallone envisagea aussi de jouer le personnage principal avant d’abandonner l’idée, s’estimant trop âgé pour le rôle. Au final, il confiera cette tâche à son fidèle acolyte d’Expendables : Jason Statham. Un joli passage de flambeau. Quant à la réalisation, elle échoira à Gary Fleder, honnête faiseur à qui l’on doit notamment Dernières heures à Denver et Le maître du jeu.

Ce qui frappe avant tout lors du visionnage de Homefront, c’est son classicisme forcené. Le métrage est simple, direct, old school. Sous ses dehors d’actioner, il s’agit plutôt d’un western déguisé (notons que la première confrontation entre Broker et Bodine se déroule devant un tableau représentant la Monument Valley). Il brasse ainsi des thématiques purement US (la notion de territoire notamment) et ménage quelques belles visions d’americana (le quotidien paisible de Broker et sa fille dans les paysages humides du sud des Etats-Unis). Loin des canons actuels du cinéma d’action (pas de grosse scène pétaradante toutes les dix minutes), Homefront est aussi un film qui sait prendre son temps pour installer son intrigue et développer ses personnages. Si ce côté résolument classique constitue la plus grande qualité du métrage (c’est carré et efficace), il est aussi, paradoxalement, sa principale limite. Possédant sa propre personnalité, Homefront manque cependant d’originalité, si ce n’est par le biais d’un héro et d’un bad guy plus nuancés que de coutume.

Verdict

S’il ne laissera pas forcément un souvenir impérissable, Homefront s’impose néanmoins comme un honorable divertissement à l’ancienne.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Des visuels haut de gamme. Une fois encore, Wild Side décroche la note maximale avec une qualité d’image de haute volée. Restitution parfaite avec un master précis, une colorimétrie au poil et une compression particulièrement soignée. En un mot : impeccable.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une restitution sonore exemplaire. Le format DTS HD Master Audio 5.1 (VOST et VF) fait des merveilles avec un rendu cristallin, puissant, bigrement dynamique et parfaitement réparti sur l’ensemble des canaux. Une qualité immersive dont l’excellence frappe dès l’ouverture du métrage : une séquence d’action qui sait tirer le meilleur de tout système sonore digne de ce nom. Du grand spectacle pour les oreilles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 19 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
DTS sound check

- Gator (1 minute) : Stallone, Statham et Franco évoquent le bad guy du film. Moyennement intéressant.

- Stand off (2 minutes) : Retour sur l’intrigue du métrage. Un bonus trop court pour convaincre.

- Scènes coupées (5 minutes) : Une poignée de scènes sans réelle plus-value et dont on comprend aisément l’éviction du montage final.

- Fin rallongée (3 minutes) : Une conclusion plus sensible que celle retenue et qui donne une tonalité assez différente au film. Intéressant.

- Bande annonce (2 minutes) : La bande annonce du film, joyeusement introduite par Sly et Statham (malheureusement doublés en français dans ce bonus !).

- En Blu-Ray (6 minutes) : Bandes annonces de The jungle, L’arène, The colony, The raid 2, N’importe qui.

- DTS sound check : Un bonus bienvenu qui permet de vérifier le bon calibrage de votre installation audio.

- Crédits.