Le bon la brute et le truand

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Good, the Bad and the ugly
Genre
Pays
it
Date de sortie
21/05/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boitier Crystal
Producteurs
Alberto Grimaldi
Scénaristes
Luciano Vincenzoni, Furio Scarpelli, Sergio Leone, Agenore Incrocci, Sergio Donati
Compositeur
Ennio Morricone
Edition
Collector
DureeFilm
161
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, Tuco, Joe et Setenza, se battent  pour découvrir un trésor enterré dans une tombe anonyme. Tuco sait où se trouve le cimetière, et joe connait le nom de la pierre tombale qui sert de cache...

Critique
Après le succès de Pour une poignée de dollars et Pour une poignée de dollars de plus, Sergio Leone obtint un budget plus important (environ 1,5 millions de dollars) pour réaliser son troisième et dernier film de la "Trilogie du dollar" avec Le bon, la brute et le truand

Tout ou presque a été dit sur ce classique du Western Spaghetti (voir du Western tout court) que beaucoup de critiques et cinéphiles considèrent comme le meilleur film de la "Trilogie du dollar" de Sergio Leone. On comprend aisément pourquoi. Il y a de l'humour, de l'action, de l'émotion, des personnages marquants, une histoire captivante de chasse au trésor avec des duels au pistolet, sur fond de vérité historique et une critique de l'absurdité de la guerre.

Mais si le film de Sergio Leone est autant admiré par tous les cinéphiles du monde entier, ce n'est pas tant pour son fond,  c'est bel et bien pour sa mise en scène esthétisante et très soignée. A l'époque où les Westerns Spaghettis pullulent en Italie avec souvent une qualité médiocre, et le "classicisme" du Western américain, ceux de Sergio Leone et surtout Le bon, la brute et le truand proposaient un niveau supérieur, avec des cadrages inoubliables, milles fois copiés, jamais égalés, un sens du rythme du montage, l'utilisation de la musique sans égale et une violence presque lyrique. 
La musique joue un rôle clé aussi dans la réussite du film. Et ce n'est pas n'importe quel compositeur qui s'est occupé de la BO du film, il s'agit de Ennio Morricone, l'un des maitres de musique de films. Et il faut bien reconnaitre que la BO qu'il a composé pour ce film est un chef-d'oeuvre, du thème principal en passant par les thèmes propre à chaque personnage du film, tout a été soigné, rien n'a été négligé.

Le réalisateur sait aussi choisir ses acteurs pour incarner ses personnages. Des acteurs avec des "gueules", qui remplacent bien dix lignes de dialogues superflues, et qui nous marquent à jamais. Et Clint Eastwood, Ellie Wallach, et le méchant Lee Van Cleef ne font pas exception à l'instar de Henry Fonda dans Il était une fois dans l'Ouest ou encore Gian Maria Volonté dans Pour une poignée de Dollars. Même les petits rôles ou les figurants sont choisis avec soin pour leur "gueule" difficile à oublier.

Conclusion
Le bon, la brute et le truand
est un film incontournable pour tous les amoureux du cinéma. Qu'on soit fan de Western ou pas, ce film est indispensable dans sa vidéothèque.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Encodée en AVC au format 2.35:1 d'origine respecté, à partir d'une image nouvellement scannée en 4K et restaurée avec minutie par L'immagine Ritrovata.
L'image retrouve ses couleurs d'origines propre au Technicolor, et ce teint doré voulu par le réalisateur (et qu'on retrouve dans la plupart de ses films). Le nouveau Blu-ray a aussi gagné en définition, avec une image dix fois plus détaillée, retrouvant sa texture pellicule pour une image plus "cinéma" que "vidéo" . Fini le DNR et le Edge Enhancement et les couleurs ternes. La compression est au top, malgré les 3h de long métrage. Le film de Sergio Leone a enfin trouvé une édition qui lui rend justice.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, et la VF en DTS 5.1. Le mixage d'origine étant en mono, ces pistes multicanales crées "artificiellement" n'apportent pas grand intérêt, le gain est minimum. Les activités Surround restent timides, quelques sons d'ambiance qui y sont distillés de temps en à autre. Les basses sont également très discrètes aussi, sauf lors des grandes scènes de bataille. En revanche, il n'y a aucun artéfact sonore à déplorer du début jusqu'à la fin. On aurait préféré une piste mono HD pour rester fidèle au mixage d'origine.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Commentaire audio de l'historien du cinéma Richard Schickel : commentaire détaillé sur l'histoire du film, le réalisateur, les acteurs...L'historien est incollable sur Leone et le film.

- Commentaire audio de Christopher Frayling : le commentaire de 
Frayling, le biographe de Sergio Leone, est plus focalisé sur le film en lui-même. Et c'est aussi une mine d'information. 

- L'Ouest de Leone :
une featurette sur ce qui fait la spécificité des Westerns de Leone, qui se démarquent des autres Western Spaghettis produits en nombre à l'époque, et qui n'avaient pas la même qualité.

- Le style de Leone :
Clint Eastwood, Elli Wallach, historiens du cinéma et autres critiques évoquent la façon de mettre en scène de Leone.

- L'homme qui perdit la guerre civile :
une featurette sur la "Campagne de Sibley" menée par le Général de brigade des Sudistes, qui a vraiment eu lieu sur la frontière du Texas et du Nouveau Mexique, et qui sert de toile de fond pour le film.

- Reconstituer Le bon, la brute et le truand :
une featurette sur la restauration et la reconstitution d'une version anglaise du film correspondant à la version originale italienne de 1966 du film Le bon, la brute et le truand, qui avait été raccourcie pour la sortie dans les salles US à l'époque.

- Il Maestro : Ennio Morricone Le Bon, la brute et le truand - 1ere partie :
cette partie est consacrée au célèbre compositeur Ennio Morricone et son style avant-gardiste, en compagnie de Jon Burlingame, historien de la musique de films.

- Il Maestro : Ennio Morricone Le Bon, la brute et le truand - 2ème partie :
cette dernière partie est uniquement en audio. L'historien Jon Burlingame évoque la longue collaboration entre Leone et Morricone, et du travail de ce dernier sur Le bon, la brute et le truand.

- Scènes inédites :
deux scènes inédites reconstituées à partir de photos et de la bande-annonce française du film.

- Vignettes :
Elli Wallach, Clint Eastwood racontent quelques anecdotes de tournage.

- Bandes-annonces.
deux bandes-annonces du film, une américaine et une française.

- Livret.

- DVD du film.