La voleuse de livre

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Book Thief
Genre
Pays
USA
Date de sortie
11/06/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Karen Rosenfelt et Ken Blancato
Scénaristes
Michael Petroni
Compositeur
John Williams
Edition
Standard
DureeFilm
131
Support
Critique de Emmanuel Galais
L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre.

Brian Percival qui s’était fait connaitre en réalisant des épisodes de séries telles que « Downtown Abbey », nous parle de la seconde guerre mondiale, sous un angle rarement abordé : le quotidien des Allemands dans un pays rongé par la dictature Hitlérienne. Un sujet rare, qui nous rappelle à quel point les nazis ont également fait régner la terreur au sein même de leur pays. Des habitants terrifiés, une opposition interdite et une jeunesse qui a peur de de son propre avenir. En se basant sur le livre de Markus Zusak, lui-même inspiré de l’histoire de ses grands-parents, Brian Percival nous entraîne dans les rues d’une Allemagne soumise à la dictature hitlérienne avec beaucoup de précision et de rigueur.

Avec une certaine rigueur, le scénario s’intéresse à toutes ces ambiguïtés qui faisaient le quotidien des Allemands de l’époque, entre peur de contredire et humanité résistante. Si certains prônaient la grandeur de l’Allemagne, d’autres souffraient de la faim et de leur honneur bafoué. On chassait autant « les juifs » que les opposants aux régimes. Caque opinion étaient un risque et chaque prise de risque une action résistante silencieuse. Rarement dans l’excès, encore moins dans la caricature, le scénariste Michael Petroni (Le rite), ne signe certainement pas le scénario de l’année, mais assume une vision presque candide puisqu’à hauteur d’enfants. Le point de vue de la jeune fille permet de mieux mettre en lumière cette distorsion qui existait au sein de la société Allemande, que l’horreur des actions nazis ont finit par faire oublier. La jeune fille se rebelle contre ceux qui font de sa vie un enfer, même si elle finit par comprendre que l’enfer c’est également celui de Max son ami, dont elle tombe petit à petit amoureux. 

Bien sûr la réussite du film repose notamment sur la prestation impeccable et d’une étonnante maturité des deux jeunes acteurs que sont Nico Liersch et surtout Sophie Nélisse. Deux enfants comédiens, au talent fou, qui portent quasiment tout le film sur leurs épaules. La jeune fille ne se laisse pas impressionner par l’immense Geoffrey Rush (Le discours d’un roi) toujours aussi parfait en vieil homme usé par la des années de guerre et de régime oppressant, dont les idéaux sont chaque fois malmenés par la haine nazis. Les comédiens semblent imprégnés par cette histoire originale qui a le mérite de nous montrer la guerre sous un autre angle.

En conclusion, « La voleuse de livres » n’est certainement pas le chef d’œuvre de l’année, par la faute d’une base, un peu naïve, mais il a le mérite de nous parler d’un sujet rarement abordé au cinéma : Le quotidien des Allemands dans leur pays durant la seconde guerre mondiale. L’interprétation est impeccable, le scénario bien ciselé et la réalisation suffisamment inspirée pour donner à l’histoire toute la nuance nécessaire. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés du film « La voleuse de livres ». L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans cette Allemagne brisée et honteuse. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des monologues de certains personnages.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les quelques effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui revient avec beaucoup d’intérêt et d’originalité pour que l’on comprenne toute l’intensité de l’aventure. A commencer par la surprise de l’auteur de voir son roman adapté au cinéma.

Et pour finir des scènes coupées.