Libre et assoupi

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
Fran
Date de sortie
10/09/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jean Cottin
Scénaristes
Romain Monnery
Compositeur
Mathieu Lamboley
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
93
Support
Critique de Emmanuel Galais
Sébastien n'a qu'une ambition dans la vie : ne rien faire. Son horizon, c'est son canapé. Sa vie il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd’hui, si tu ne fais rien... Tu n’es rien. Alors poussé par ses deux colocs, qui enchaînent stages et petits boulots, la décidée Anna et le pas tout à fait décidé Bruno, Sébastien va devoir faire ... Un peu.

Alors, voilà ! Comment dire ? On aborde le film « Libre et Assoupi » comme une comédie, une sorte d’ode légère à la fainéantise. Le héros a suivit des années des études, mais ne parvient pas à trouver l’envie de faire autre chose que celle de ne rien faire. Alors pour cela il va accepter de partager une location avec deux amis. Une jeune fille, et un jeune homme, Bruno. Chacun visant des objectifs et des besoin différents pour ensuite disserter sur les choses les plus insignifiantes en attendant à l’image de la graine d'avocat que Sébastien fait pousser, d’abord dans un verre puis dans un pot de terre. Mais au fil de l’aventure, il commence à douter du bien fondé de sa réflexion.

Et le réalisateur ne ménage pas ses efforts pour nous expliquer son point de vue et pour mettre en lumière le roman dont il est inspiré. Mais voilà, le rythme lent qui colle au personnage, les grandes tirades pseudo psychologiques censées nous faire part des états d’âmes de ses personnages, ont vite raison de nous. On s'ennuie autant que l'existence du héros.

Alors, oui  Baptiste Lecaplain est un acteur à suivre dont la diction est impressionnante et dont la tendresse de jeu laisse imaginer que l’on puisse espérer de grandes choses de sa part. Même constat avec Félix Moati dont la carrière commence à résonner de petits bijoux de comédies et de fables sociales. Et bien évidemment on ne pourra s’empêcher de parler de Charlotte LeBon et de toute sa fraîcheur qui n’a d’égale que la précision de jeu. Mais, malgré tout leurs efforts, le spectateur ne parvient jamais à se sentir concerné par les grandes tirades des uns et des autres. La réalisation utilise une multitude de plans soignés, mais parfois inutiles et pas forcément réellement attrayant. On pense évidemment à « La folle journée de Ferris Bueller » de John Hugues dans ces plans où les personnages se comparent à des œuvres d’art.

Mais voilà, le scénario disserte et disserte, parfois on se sent dans un long sketch étiré du comédien et l’on se surprend à espérer que tout cela cesse, et on se rappelle que l’humoriste a été beaucoup mieux inspiré dans d’autres circonstances. Et que si l’on veut voir un film sur la paresse et les plaisirs qu’elle procure, rien ne vaut « Alexandre le Bienheureux », dont le rythme était largement plus maîtrisé avec un discours moins élitiste pour parler un peu plus au spectateur. Ici, chaque réplique ressemble à une citation d’un philosophe quelconque. On ne voit pas bien où le personnage veut bien aller, à l'image de la séquence dans le musée, et surtout on s’en fiche terriblement.

En conclusion, « Libre et Assoupi » ne réussit qu’une seul chose en fait dans sa réalisation et dans son écriture, mettre en action son titre. Le spectateur après s’être assoupi pendant les longues tirades, se trouve libre dés lors que le générique de fin commence.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée vient accompagner cette édition. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture de l'ensemble bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur du soin apporté au film par le directeur de la photo. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui peut parfois déborder sur les scènes. La spatialisation est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, on plonge littéralement dans les dessous du film avec de petites featurettes autour des secrets de tournage. Des bonus plus amusants que le film lui-même.