Hours

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Hours
Genre
Pays
USA
Date de sortie
10/09/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter Safran
Scénaristes
Eric Heisserer
Compositeur
Benjamin Wallfish
Edition
Standard
DureeFilm
82
Support
Critique de Emmanuel Galais
Alors que l’ouragan Katrina frappe la Nouvelle-Orléans, un jeune père doit lutter pour la survie de son bébé prématuré dans un hôpital déserté de tous… ou presque.

Alors voilà, l’exemple type d’une film dont on aimerait dire beaucoup de bien, particulièrement pour la mémoire de Paul Walker, récemment disparu. Et il y a plein de raison qui pourrait justement nous amener à en dire du bien : Le sujet, celui d’un homme qui lutte pour la survie de son bébé, dans un hôpital déserté pendant l’ouragan Katerina. La prestation d’un acteur, qui semble décidé à s’écarter du chemin des films d’actions.

Et la première partie laisse supposer, en effet un film à la hauteur de l’attente, car le scénario, ne laisse rien au hasard, on y voit la détresse d’un homme qui vient de perdre sa femme, et qui apprend que son bébé doit encore lutter pour survivre dans un respirateur. L’écriture n’oublie pas le contexte tendu d’une région frappé par un ouragan particulièrement violent qui doit évacuer ses habitants et faire face aux urgences. Et puis après il y a la coupure d’électricité, le silence assourdissant et la peur de ne pas réussir.

Seulement le réalisateur qui vient des films d’horreur, ne semble pas décidé à faire dans la finesse et se fiche des incohérences, comme celle d’un générateur qui malgré un nombre incalculable de tour d manivelles reste à 1.30, ou encore un hôpital évacué, excepté le service des grands prématurés. Bon on est prêt à tout à accepter, mais dès lors que le réalisateur dérive vers un message aussi malsain qu’insultant pour la population qui a payé le plus lourd tribut lors de l’ouragan, la limite est franchi et toutes les bonnes intentions du spectateur sont abandonnées.

Car toute la première partie se passe dans une cohérence plus ou moins discutable, mais d’un seul coup, on voit un premier personnage arriver, menaçant, mais pas trop, un peu humain quand même, précisant : « le pire est à venir ! », et quelques minutes plus tard une bande de jeunes hommes noirs, sans foi ni loi arrivent et sont prêt à tuer peu importe ce qui arrivera. Alors il faudrait juste rappeler au réalisateur que la communauté afro-américaine à payer de sa personne plus que toutes les autres populations de Louisiane, notamment par l’absence de réaction d’une gouvernance bien plus occupé à protéger ses intérêts qu’à sauver la vie de milliers d’Afro-Américains. S’il voulait en rajouter un peu plus sur « les méchants noirs » il n’était pas nécessaire de situer le sujet de son film en Louisiane où les plaies sont encore si béantes.  Mais il devient réellement insupportable de  mettre systématiquement dans le rôle des méchants une population qui aimerait bien croire que ce grand pays en a fini réellement avec la ségrégation.

En conclusion, il n’y pas grand-chose à dire de « Hours » si ce n’est la composition tout de même remarquable de Paul Walker. L’acteur donne une autre dimension à son personnage et s’il ne va pas encore assez loin, on pouvait d’ores et déjà imaginer une grande carrière à ce comédien. Pour ce qui est de la réalisation Eric Heisserer devrait apprendre à faire autre chose que des films lourds et indigestes
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les différences de qualités voulues par le réalisateur qui joue sur plusieurs textures pour donner plus de résonance à son film sont parfaitement bien retranscrites dans cette édition de qualité.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des scènes où l’acteur parle seul à son bébé et lui raconte leur vie passée.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 5 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of promotionnel avec l’interview de Paul Walker.