Nos pires voisins

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Neighbors
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/12/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Evan Goldberg, Seth Rogen et James Weaver
Scénaristes
Andrew J. Cohen et Brendan O'Brien
Compositeur
Michael Andrews
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Emmanuel Galais
À première vue, les jeunes parents que sont Mac et Kelly Radner vivent le parfait rêve américain, avec leur adorable petite Stella et une maison fraîchement (et difficilement) acquise dans un charmant quartier résidentiel. Ce qui n’empêche pas les jeunes trentenaires de se considérer toujours aussi hype et cool. Pourtant, cette nouvelle étape, dans la vie de ces fêtards pas tout à fait repentis, va s’avérer délicate à gérer et les obliger à négocier leur entrée dans un âge adulte pleinement assumé. Quand ils découvrent que leurs nouveaux voisins ne sont autres que les membres fervents et débridés d’une confrérie étudiante, menés par le charismatique Teddy, ils essaient d’abord de s’assurer leur sympathie et leur respect, en tirant le meilleur de cette situation quelque peu inconfortable. Mais la fiesta et les frasques incessantes des étudiants poussent le couple à se montrer plus virulent pour protéger leur territoire et leur tranquillité, et ce qui n’était que des enfantillages dégénèrent rapidement en un conflit épique de générations.

Alors on pourrait résumer « Nos pires voisins » en une seule phrase descriptive : « Ca rote, ça pète, ça fait la fête, c’est grossier, et surtout c’est d’une débilité sans nom ! ». Pardon pour le langage, mais il n’y a strictement rien à retenir de ce film. On passe de scènes aussi malsaines (Les parents en plein coït devant leur bébé) à d’autres purement inutiles (le bizutage des nouveaux). Difficile de dire quoi que ce soit de positif dans cette comédie, signée Seth Rogen, transfuge de l’équipe de Judd Appatow qui sévit depuis longtemps dans l’inepte sans intérêt. Ainsi là, le postulat est de raconter l’histoire d’un couple qui refuse de vieillir mais qui se retrouve confronté à une congrégation étudiante bien décidée à faire la fête coute que coute.
Le problème dans tout ça, c’est qu’on pourrait en rire mais en fait non ! Hors mis le gag des airbags, rien n’est drôle, tout y est grossier mais jamais franchement renversant, les acteurs ne jouent même pas, ils récitent des textes sans grande conviction, jouent des situations sans réellement y croire et surtout paraissent ne plus savoir comment se sortir grandi de ce bourbier. Seul Seth Rodgen semble à sa place là-dedans, mais aucune surprise, puisqu’il en est l’un des instigateurs principaux.

Alors une question se pose : Comment les producteurs en sont arrivés là ? Bon déjà Seth Rogen fait partie de ces derniers ce qui en soit est une explication de taille. Ensuite, il y a un réalisateurs déjà au fait de ce genre de produit puisqu’il a également réalisé « Sex tape » et « 5 Ans de réflexion » qui ne brillaient effectivement pas non plus par leur finesse. Ce qui est dramatique, c’est que ce genre de produit (pour rester totalement politiquement correct) ne cesse de ses répandre dans les méandres d’Hollywood. Le succès de producteurs tels que Judd Apatow (40 ans toujours puceau) ou encore Todd Phillips (Very Bad Trip) viennent confirmer la tendance. Mais il est nécessaire de s’interroger sur la nécessité de mettre à chaque phrase une vulgarité ou une référence graveleuse pour l’unique plaisir de les dire. Sans aucune finesse, les auteurs et les producteurs tournent en rond, on l’a déjà vu avec « Very bad Trip » et les films qu’ils nous proposent comme autant de kilos de saindoux ne faire rire que leurs auteurs.

En conclusion, « Nos pires voisins » est un film d’une bêtise innommable, à l’humour transgressif déplacé et sans aucun intérêt. Les acteurs ne semblent même pas vouloir jouer le jeu et se pose surtout la question de ce que cela aura comme conséquence sur leur carrière. Mais qu’ils se rassurent le film est tellement inepte qu’il sera très rapidement oublié, et participera à remplir les tablettes des placards de « nanars ».
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image profonde et piquante pour cette édition qui donne toute sa valeur au travail fourni par l’équipe du film. Les couleurs sont magnifiquement tenues et les contrastes profonds pour mieux donner une certaine profondeur à l’ensemble. La texture soignée du film apparait avec beaucoup de finesse et donne ainsi une vision du film particulièrement remarquable.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des scènes où la musique se fait plus présente.  Une piste sonore qui  donne encore plus de clarté à l’ensemble, même si l’on peut parfois regretter une légère baisse de volume dans certaines scènes de dialogues. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté Bonus, le making of présent dans l’édition, nous plonge dans l’envers du décor et c’est peut-être le moment le plus passionnant de l’édition. D’abord parce que si l’équipe ne cesse de faire un concours de superlatif, il parvient tout de même à laisser paraitre quelques instants de véritable franchise, notamment sur les interrogations quant à la collaboration entre les deux acteurs principaux : Seth Rogen et Zac Efron.

Pour finir des scènes coupées, des fois que le film n’aurait pas suffi à nous fatiguer, pour ne pas dire pire.