L'histoire
Dernier disciple d'un maître d'arts martiaux qui lui enseigne le Tai Chi, Tiger Chen vit pour faire connaître sa discipline. Pour manger, il officie comme simple livreur à Pékin.
Il participe à des championnats pour promouvoir son style de combat. Approché par Donaka Mark (Keanu Reeves), Tiger Chen accepte de combattre pour réunir l'argent nécessaire à la restauration du temple de son maître et permettre le classement au titre de monument historique. Malheureusement, les combats deviennent de plus en plus violents et même mortels...
Gladiator 2.0
Hommage totalement assumé aux films HK de la grande époque, "Man of Thai Shi" remplit consciencieusement tous les impératifs du genre série B made in China (c'est une production Américano-Chinoise). Le scénario est d'une linéarité accablante, les personnages d'un manichéisme poussé à l’extrême et la pseudo-intrigue policière ne tient pas la route un seul instant. Ajoutons à cela un montage psychédélique et une mise en scène de Keanu Reeves tout juste correcte.
Pour rester sur le cas Keanu Reeves, en tant que boss de fin de niveau... oups, excusez-moi je pensais critiquer l’adaptation ciné de "Fatal Fury". Pour rester sur le cas Keanu Reeves, en tant que super méchant, il fait malheureusement pâle figure, raide, il n'a pas plus de deux expressions en tant qu'acteur pour ce film et pour combattre il se contente de serrer les dents et sortir un canif.
Alors avec ce constat assez triste, vous pensez que le film n'a rien pour lui. Et bien si, quelques points positifs permettent de gagner quelques points (le pluriel commence à 2) avec des chorégraphies de combat réussies et une ambiance sonore que j'ai beaucoup appréciée.
Verdict
Reste que si le scénario est prévisible au possible et que la présence de Keanu Reeves n'apporte finalement rien de bon au film. Les fans du genre verront toutefois des bons combats, un film de combat à la mode Hong Kong assumée et avec beaucoup de moyens financiers. À défaut de surprendre, le film détend et se laisse oublier.
Après avoir sélectionné son pays, nous retrouvons l'immonde menu à base de pictogrammes Universal inauguré dès le HD DVD. Pas le moindre bonus.