Scanners

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
CA
Date de sortie
01/10/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Claude Héroux, Victor Solnicki, Pierre David (II)
Scénaristes
David Cronenberg
Compositeur
Howard Shore
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Cameron Vale est un télépathe qui vit en marge de la société. Kidnappé par la ConSec, une société secrète qui mène des recherches sur les Scanners, il comprend qu'il n'est pas le seul être doué de ces pouvoirs surnaturels. Cameron est chargé de localiser les autres télépathes pour combattre Daryl Revok, un Scanner qui veut éradiquer le genre Humain.

Critique
David Cronenberg n'était pas encore le réalisateur connu et reconnu qu'il est devenu, à l'époque du tournage de ce film à petit budget intitulé Scanners. C'est grâce au succès inattendu au Box office l'année de sa sortie, que le réalisateur canadien s'était fait connaitre aux USA et dans le monde. 

Pour le scénario de Scanners, le réalisateur s'est inspiré du scandale autour du Thalidomide, un médicament donné aux femmes enceintes contre la nausée, en 1950 au Canada. Ce médicament provoquait des malformations chez les nouveau-nés.

Scanners est un film d'horreur, mais c'est aussi en toile de fond la critique et la mise en garde contre la prise de pouvoir de la société par des grandes groupes industrielles, un peu à l'image du Robocop de Paul Verhoeven. On y retrouve les thèmes récurrents du réalisateur, notamment celui de l'Homme métamorphosé, à tous les niveaux (physique ou psychique) par ses propres inventions, qu'elles soient scientifiques ou technologiques (ex : La mouche, Videodrome, Existenz...). Mais c'est aussi grâce à ces inventions que l'Homme va pouvoir lutter et finalement détruire ses propres créations.

La mise en scène et le montage sont impressionnants par leur efficacité. Il faut voir les duels "psychique" entre les Scanners, d' une rare intensité, qui vous font vous cramponner à votre fauteuil. Ces duels valent autant, voir dépassent certains duels aux pistolets, à l'épée etc... d'autres films d'action. La réussite de ces scènes résident aussi dans la qualité des maquillages et des effets spéciaux, à l'ancienne, qui s'avèrent plus crédibles que les effets numériques de nos jours. Comment ne pas être admiratif et impressionné par ces fameuses explosions des têtes. La musique signée Howard Shore contribue grandement à l'ambiance de paranoïa qui saisit le film.

Côté casting, on a deux pointures du cinéma en la personne de Patrick McGoohan et Michael Ironside, qui permettent de combler la faiblesse de l'interprétation de Stephen Lack et de Jennifer O'Neill, qui paraissent fades.

Le film n'est pas parfait, faute à un scénario qui n'était pas finalisé alors que le tournage avait déjà débuté. Cela se ressent à l'écran, il y a certains trous dans le récit qui auraient mérités d'être comblés pour mieux expliquer et surtout développer certains aspects de l'histoire, pour en faire un chef d'oeuvre.

Conclusion
Scanners
petit film avec un petit budget, est devenu un classique au fil du temps. Sans aller plus loin pour ne rien spoiler, les films comme Matrix, X-Men etc... lui doivent beaucoup.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.77:1
Le Blu-ray est encodé en AVC au format 1.77:1, l'image de Scanners est agréablement belle et propre. La texture du support pellicule avec lequel le film a été tourné est bien préservé,(le DNR et le Edge Enhancement n'ont pas été appliqués). Les couleurs, luminosité, contraste sont idéalement calibrés. On ne détecte aucun souci de compression. Dans l'ensemble, ce Blu-ray offre la meilleure présentation du film de Cronenberg qui existe à ce jour.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La VO est encodée en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, et la VF est en DTS MASTER AUDIO 1.0. Malgré le mixage 5.1, la piste VO n'apporte pas grande chose de bien remarquable au film dont le mixage d'origine est en Mono. Les Surrounds et les basses sont timides, et même superflues. Finalement la VF a pour une des rares fois le dessus, en respectant le mixage d'origine, et en bénéficiant d'un encodage Lossless. Enfin, il n'y a aucune anomalie sonore à signaler.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Un tournage épique : le producteur Pierre David revient sur les difficultés pour tourner le film : un scénario incomplet, les caprices de la comédienne principale, l'acteur principal qui ne sait pas jouer... Il s'attarde également sur la réalisation de la scène de "la tête qui explose" dans le film. Enfin, il évoque sa relation de travail avec David Cronenberg et des films qu'ils ont fait ensemble.

- L'oeil du film :
le chef opérateur, Mark Irwin, revient sur ses soucis relationnels avec l'actrice Jennifer O'Neill, sur son travail avec David Cronenberg ainsi que sur la fameuse scène de la tête qui explose.

- Les effets spéciaux :
le chef des effets spéciaux explique en détails la réalisation de différents effets du film, et plus particulièrement sur la fameuse tête qui explose.

- Dane le méchant :
L'acteur Lawrence Dane se souvient de son rôle, et nous donne son avis sur ses partenaires du film.

- Mon art me fait garder la raison :
Stephen Lack revient sur sa rencontre avec David Cronenberg, ses souvenirs de tournage.

- Film annonce.