Dusty est au sommet de sa gloire quand il apprend que son moteur est endommagé et qu’il ne pourra peut-être plus jamais participer à une course… Il se lance alors le défi de devenir pompier du ciel. Il suivra sa formation auprès de l’élite du genre en charge de la protection du parc national de Piston Peak. Cette équipe de choc est menée par Blade Ranger, un hélicoptère vétéran charismatique et est composée de Dipper, une grande fan de Dusty qui en pince pour lui, Windlifter, un hélicoptère de transport lourd en charge de larguer sur les lieux de l’incendie les intrépides et déjantés parachutistes du feu. Au cours de sa lutte contre le feu, Dusty va apprendre qu’il faut beaucoup de courage et ne jamais baisser les bras pour devenir un vrai héros.
Est ce qu’il suffit de reprendre les mêmes ficelles d’un succès pour en créer un autre ? Rien n’est moins sûr ! Et Pixar vient d’en faire l’amère expérience, avec « Planes » qui ressemblait beaucoup trop à son aîné « Cars » pour être complètement emballant. D’abord parce que si l’animation est, comme à chaque fois chez la filiale de Disney, redoutablement soignée, on a tout de même beaucoup plus de mal à plonger dans l’aventure, avec cette histoire de petit hydravion qui se rêve avion de haute voltige.
Alors pour le deuxième volume de ses aventures, les scénaristes ont décidé de s’écarter de l’intrigue du premier en profitant de l’occasion pour rendre hommage aux soldats du feu qui ont lutté pour préserver la Californie des flammes qui l’ont ravagés ces dernières années. Et c’est là que l’on sent la capacité du studio à se remettre en cause. Car si globalement on se perd un peu avec des voitures qui parlent et des avions également, que l’on se demande parfois si on regarde « Planes » ou « Cars », l’histoire devient un peu plus originale et consistante.
Plus de course donc, mais une furieuse envie de participer à l’aventure des soldats du feu qui risquent leur vie pour sauver celle des autres. En utilisant le rêve de la majorité des petits garçons de devenir pompier, les scénaristes touchent droit au but et donnent une véritable signification à leurs personnages. On comprend dès lors l’utilité d‘avoir un avion comme personnage principal et l’intrigue permet aux plus jeunes de mieux comprendre à quel point le métier de Pompier est dangereux et en quoi il demande un sacrifice personnel important. Au passage, les auteurs nous rappellent l’important d’être responsables de ses actes et à quel point le métier de pompier demande un engagement sérieux et responsable.
Côté doublage, pas grand-chose à dire si ce n’est que Fred Testot (La guerre des Boutons) rempile avec toujours autant de pétillance et Audrey Lamy (la belle et la Bête) vient donner une touche de folie plutôt bienvenue. Alors, comme dans le premier volume, nous sommes loin de la qualité de doublage d’un Robin Williams ou d’un José Garcia, mais l’ensemble est suffisamment correct pour ne pas trop nous irriter. « Planes 2 » a rectifié le tir de la fadeur du précédent épisode et cela nous convient largement !
En conclusion, « Planes 2» est une bonne surprise qui nous prouve que le studio Pixar a la capacité de se remettre en question et de sortir un deuxième volume beaucoup plus abouti que le premier. Ici, il joue sur les rêves des petits garçons et leur permet de s’identifier au personnage en donnant une bien belle leçon de courage, d’investissement et de responsabilité.