La guerre du feu

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
04/02/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John Kemeny et Denis Héroux
Scénaristes
Gérard Brach
Compositeur
Philippe Sarde
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais
A l'époque de l'âge de pierre, trois guerriers d'une tribu d'homo sapiens partent à la recherche du feu, élément magique vénéré mais redouté, objet de convoitises et de luttes pour la survie de l'espèce. La Guerre du feu est aussi l'histoire d'un homme freiné dans sa volonté de pourvoir à la survie des siens par un ennemi intérieur qui se nomme l'amour. Il passe des rapports de dominance à un rapport émotionnel.

Il y a des réalisateurs, comme ça, qui peuvent se relever d’un « coup de tête » en prenant le risque de nous raconter une histoire d’hommes préhistoriques, sans pour autant vulgariser la reconstitution. Avec une mise en scène à la précision quasi chirurgicale, Jean Jacques Annaud nous raconte sa « Guerre du feu » où comment des hommes se sont battus pour une découverte qui changea à jamis l’histoire du monde et de notre espèce. Plus tout à) fait des primates, mais encore des hommes à part entière, les héros du film du réalisateur français sont avant tout les représentants d’une espèce qui évolue et qui apprend tout au grés de son périple jusqu’à maitriser ce pouvoir ultime : Celui du feu.

Et d’une précision chirurgicale, il est effectivement question dans la réalisation d’Annaud. Chaque élément végétal  ou animal à sa place au moment précis voulu par le réalisateur dans une action précise, rien n’est laissé au hasard et c’est ce qui fera la marque de fabrique du réalisateur durant toute sa carrière avec plus ou moins de brio. Dans ce cas présent, « La guerre du Feu » montre toutes le talent que le réalisateur possède à raconter des histoires sans dialogues. Jamais dans le superflus, il porte son film là où personne jusqu’à maintenant encore n’a réussit à aller. Car Jean Jacques Annaud n’adapte pas seulement le roman de JH Rosny Ainé, il nous raconte la naissance de l’humanité, il nous plonge dans un voyage dans le temps à l’aube de notre espèce avec une précision archéologique. Précis dans sa mise en scène, inventif dans ses plans, particulièrement avec les animaux, Annaud fait de sa fresque historique, un tableau de maître dans lequel les couleurs du Kenya s’associent à celle de l’Ecosse pour faire flamboyer les décors de la préhistoire.

Pour donner vie à ses homo-sapiens, le réalisateur peut se reposer sur le talent de ses comédiens principaux, dont effectivement on peut reprocher un manque de précision, maintenant qu’Andy Serkis a changé la donne avec « César » dans la « Planète des singes ». Mais il est honnête de souligner que Ron Perlman (Hellboy) et  Everett McGill (Twin Peaks), trente années auparavant avaient déjà donné une nouvelle dimension à l’interprétation d’un homme de la préhistoire. Les comédiens suent sang et eaux dans des conditions difficile et parviennent avec beaucoup de précision à donner vie aux homos sapiens y compris dans les moments les plus difficiles de la narration.

En conclusion, « La guerre du feu » est Le Chef d’œuvre de Jean Jacques Annaud qui reconstitue avec une précision chirurgicale une époque qui n’existe que dans les suppositions de chercheurs et de savant. Pourtant le réalisateur nous emmène dans une aventure à laquelle personne ne croyait, mis à part lui. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film baignant dans une atmosphère un peu sombre, l’accent a été mis sur une lumière volontairement en contraste. Un partie pris parfaitement dosé qui prend tout son sens dans la mise en scène du réalisateur. La restauration est à la hauteur de l’attente avec un piqué particulièrement précis.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS HD Master audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. La dynamique de l’ensemble est saisissante et la musique de Phillippe Sarde ne se fait pas trop envahissante. L’ensemble brille par sa précision. Un véritable plaisir pour les oreilles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La plus grande déception est ici ! Pas de bonus si ce n’est la bande annonce !