Tu veux ou tu veux pas

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
11/02/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tonie Marshall et Bruno Pésery
Scénaristes
Tonie Marshall
Compositeur
Philippe Cohen-Solal, Christophe Chassol et Loïk Dury
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Emmanuel Galais
Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant… conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu’il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuve…

La réalisatrice Tonie Marshall, à qui l’on doit des comédies remarquables telles que « Venus Beauté » ou « France Boutique » a décidé de nous parler de l’addiction sexuelle, mais cette fois-ci en inversant les rôles. L’homme est abstinent depuis longtemps pour soigner son addiction et la femme vit une sexualité forte et totalement décomplexée. Bien évidemment ces deux là se rencontre et cela donne des situations cocasses et parfois drôle.

Mais seulement parfois, car au final le résultat n’est pas à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre. Notamment parce que la réalisatrice peine à trouver un véritable rythme à son histoire et que l’ensemble manque de surprise. Le spectateur commence une histoire mais devine quasiment avec 5 minutes d’avance chaque scène à venir. Il faut dire que le scénario de la réalisatrice à mesure que son histoire se déroule tourne rapidement en rond pour se perdre dans des caricatures d’usage. Mais surtout, il manque terriblement de finesse et de profondeur. Ainsi chaque personnage est la caricature de lui-même, l’homme est tellement abstinent qu’il pourrait  orgasmer au moindre frôlement. La femme est tellement addicte qu’elle ne esse de se dévêtir dans le bureau de son patron pour sa plus grande souffrance. 

Mais la plus grande défaite du film réside surtout dans son casting : Patrick Bruel bien sûr, dont on ne parvient toujours pas à comprendre quel talent de comédien on peut bien lui trouver. Le comédien récite, surjoue en permanence, manque de finesse, nous offre du jeu scolaire et encore parfois on frôle l’amateurisme. C’est simple, l’acteur appuie beaucoup trop sur certaine syllabe pour donner une pauver impression de colèrer ou de gêne. L’expression de son visage ne ressemble pas à grand-chose et le duo qu’il forme avec Sophie Marceau est du coup bien en-dessous de ce qu’il devrait être. Même chose, pour Sophie Marceau, qui ne brille que lorsqu’elle est bien dirigée. Ici, la comédienne en fait des tonnes, mais jamais ce qu’il faut, elle cabotine, mais dans le mauvais sens du terme. Du coup le spectateur à réellement du mal à s’interresser à cette histoire.

En conclusion, « Tu veux ou tu veux pas » ne peut se résumer qu’en une seule réponse : « On ne veux pas », le scénario manque de profondeur et de surprise, la réalisatrice ne trouve pas assez de rythme pour faire vivre son histoire et les comédiens sont totalement à côté de la plaque.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film bénéficie d’un beau transfert qui donne une certaine force aux couleurs voulues par la réalisatrice.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son en revanche, la piste DTS-HD Master Audio 5.1 donne la part belle aux dialogues, avec une répartition plutôt bien dosée. On plonge aisément dans l’ambiance du film et il n’est pas nécessaire de jouer avec la télécommande pour profiter du film.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui fait la part belle à la volonté de la réalisatrice de revenir sur son sujet et les choix opéré. Tout le monde use de superlatif mais les réflexions autour du sujet sont intéressantes.

Puis des scènes coupées.