Le labyrinthe

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The maze runner
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/02/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Marty Bowen, Wyck Godfrey, Ellen Goldsmith-Vein, Lee Stollman, Lindsay Williams
Scénaristes
Noah Oppenheim, Grant Pierce Myers, T.S. Nowlin
Compositeur
John Paesano
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
113
Support
Critique de Guillaume Simon
L'histoire
Thomas se retrouve, sans savoir comment il est arrivé là, dans une cage d'ascenseur le menant vers une surface hostile. Là, il retrouve tout un groupe de jeunes garçons, piégés au centre d'un immense labyrinthe et menacé par de mystérieuses créatures. Alors qu'il se fait peu à peu à cette nouvelle vie, et ayant tout oublié de son passé, arrive pour la première fois par l'ascenseur une fille. Ensemble, le groupe va tenter l'impossible, sortir du labyrinthe.

Critique subjective
Sur la base d'une histoire ultra-éculée (les enfants contre les adultes, une société totalitaire...) Le labyrinthe multiplie les références, plus ou moins bien digérées et cachées. Battle royale, Hunger games, Sa majesté des mouches ou encore Matrix, autant d'emprunts moulinés, mélangés et intégrés à une tambouille grossière. Le film, qui plus est adapté d'une série de bouquins tendance Twillight/Hunger games/Divergeante/rajoutez ici une série ado de SF lambda à peine mieux écrite que la moyenne ne partait pas d'un très bon pied.

La surprise (toute relative) n'en est que plus agréable. L'inconnu Wes Ball nous livrant ici une petit film plutôt efficace, qui se concentre sur l'essentiel de son récit, faisant passer son budget riquiqui comme une lettre à la poste en jouant sur l'enfermement de ses personnages, la répétition des décors ne faisant que servir l'argument de base. La qualité des effets spéciaux, soignés, renforce cette sensation que le film à coûté plus que les 34 millions de dollars annoncés. Bien construit malgré son très fort aspect déjà-vu, le récit passe efficacement d'un acte à l'autre, établissant des ponts narratifs bien vus, quoi que simplistes.

Au milieu de ce labyrinthe, on retrouve donc une brochette d'acteurs ado, où se côtoient le meilleur comme le pire des stars de demain. Dylan O'Brian s'en sort avec les honneurs dans son interprétation random du héros de service, avec une légère tendance à en faire trop, Will Poulter, en sosie improbable d'un Matt Damon qui aurait oublié de passer par la case puberté également (son froncement de sourcils permanent semblant être naturel). Pour d'autres, la catastrophe industrielle n'est pas loin.

Le scénario, lui, reste couvert de fil blanc. Son ton vaguement contestataire et énervé étant tué dans l’œuf par abondance de clichés ("non alors tout cela n'était qu'un contrôle de plus, un contrôle de contrôle de contrôle ?" - merci Matrix). Reste un divertissement sympathique, ponctué de scène d'action plutôt bien réalisées. Les suites, inévitables, devront néanmoins corriger les carences de ce premier épisode pour convaincre.

En conclusion
A force de manger à tous les râteliers, Le labyrinthe peine à se constituer une mythologie et une identité propre. Les emprunts, tellement évidents, donnent plus envie de jouer aux devinettes ("d'où ça vient ça ?") que de s'intéresser réellement à l'histoire, pourtant efficacement racontée. Un essai à moitié transformé, donc, la forme, elle, étant plutôt une belle réussite.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Il faut le dire, le travail sur l'image est le résultat d'un boulot exemplaire. Qu'il s'agisse de piqué, de précision ou de compression, le rendu offert au Labyrinthe est excellent de bout en bout.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Les pistes sonores bénéficient également d'un travail de qualité. Bien pêchues, même si parfois un peu agressives, elles sont bien équilibrées. Petite préférence pour la VO.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Scènes coupées : Au nombre de neuf, elles représentent une petite curiosité pour le fan mais restent plutôt anecdotiques. A voir avec ou sans les commentaires du réalisateur.

Making of : Très classique dans la forme, il revient "en gros" sur la production tout en étant complet et concis. Un reportage assez digeste donc, qui ne laisse pas le temps de lasser.

Le casting de Chuck : Retour sur l'amusante histoire de l’interprète de Chuck, recruté sur Twitter.

Bêtisier : Plutôt long, pas toujours drôle, il témoigne néanmoins d'une bonne ambiance de tournage.

Reportage sur les effets spéciaux : Reportage très complet sur la confection des effets spéciaux du film.

Court-métrage : Un court métrage d'animation efficace. Intitulé Ruins, il est constitué d'une unique scène d'action, vraiment réussie.

Commentaires audio de Wes Ball et T.S. Nowlin : les deux créateurs principaux reviennent sur la production et les intentions. Quelques répétitions avec les autres suppléments rendent l'exercice parfois peu passionnant à suivre.