Boarwalk empire : Saison 5

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
18/03/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Joseph E. Iberti, Rick Yorn, Mark Wahlberg et Martin Scorsese
Scénaristes
Howard Korder, Cristine Chambers, Terence Winter et Steve Kornacki
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
432
Support
Critique de Emmanuel Galais
Cette ultime saison commence en 1931, six ans après la fin de la saison 4. A la différence des années 20 si prometteuses, la prohibition touche à sa fin. Nucky cherche à intégrer le circuit légal par le biais d’alliances avec des producteurs de spiritueux. La saison 5 montre aussi des flash-backs des années 1884-1900 relatant des souvenirs d’enfance marquants et ayant façonné les rapports et les destins de Nucky, Eli, le Commodore, Gillian et les autres.

Lorsque Martin Scorsese a annoncé son projet de se lancer dans la création d’une série télévisée tout le monde était sur les dents, lorsqu’il s’est avéré qu’elle traiterait de la pègre sous la prohibition, l’un des thèmes majeurs du réalisateur des « Affranchis », tout le monde a poussé un « Oh » d’excitation, mais lorsque la série a démarré, tout le monde a crié au génie du réalisateur et à la maîtrise totale du sujet dans la série, et l'ensemble ne s'est jamais démenti de saison en saison. 

Il faut dire que la série a de quoi réjouir le spectateur, notamment parce qu’elle semble être une continuité de l’œuvre de Scorsese, comme une sorte d’extension de son travail accompli dans des films majeurs comme par exemple « Casino ». On y voit des personnages se dessiner lentement mais surement, en gardant un rythme soutenu dans la narration. Chaque action entraine une conséquence et chaque conséquence une action. Les destins se dessinent en même temps qu’apparaissent les fêlures de chacun, les besoins de trouver une place chaque fois plus dominante dans une société qui est en train de se construire et va donner naissance à l’un des spectres les plus infamants de l’Amérique : La pègre, qui va régner sur les casinos, par le biais de l’alcool, qui va agir comme un aimant. Les jeux clandestins deviendront les frères siamois de l’alcool interdit dans une Amérique en proie à ses propres démons. 

La série « Boardwalk empire » entraîne le spectateur dans une naissance inévitable, dans un combat où les plus discrets, les plus fragiles peuvent devenir en un instant les nouvelles pièces maîtresses d’un jeu d’échec implacable où tous les coups sont permis pour asseoir son pouvoir. Dans cette cinquième saison, les enjeux ne sont plus les mêmes, chacun tente inlassablement de sauver son empire. Nucky va devoir maintenant gérer sa reconversion et plonger dans son passé pour se construire un avenir.

La saison 5 vient d’ailleurs clore avec brio la série en s’achevant par un lien avec l’histoire connue de la prohibition, et plus particulièrement celle opposant Al Capone et Eliott Ness. Ici les grands noms de la pègre sont définitivement installés et l’on plonge de manière toujours aussi cynique et violente au cœur des intrigues de cette fin de période. On y voit Nucky préparer sa reconversion, tout en faisant face à ceux qui veulent encore s’assurer le contrôle des Etats-Unis et notamment Capone que Chicago ne suffit plus. Tous les protagonistes se retrouvent alors pour un final qui ne manque pas de panache.

Autant le dire, il est assez rare qu’une série garde le cap d’un trame solide et d’une construction soignée et intelligente. « Boardwalk Empire » est de celles-là, les scénaristes ne baissent pas la garde et même si l’on peut avoir l’impression d’une baisse de régime, c’est pour mieux nous surprendre dans la scène suivante. L’utilisation des flash-back est également un moyen intelligent et ingénieux de clore une histoire en racontant la genèse.

Une cinquième saison parfaitement réussit qui vient clore l’ensemble de la série avec un final remarquable. Les scénaristes gardent le cap d’un style rigoureux et d’une intrigue complexe, mais dépeinte avec une insolente facilité
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans l’Atlantic city des années 20. Les contrastes  donnent une vraie profondeur à l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son la piste HD Master Audio 5.1 fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer la violence et la folie de l’époque. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les deux premiers épisodes de la série "The knick"
Pour le coup la section bonus est très en dessous de ce que l’on pouvait espérer. Un reportage pour chaque épisode autour des édifices et voisinages qui donnent vie à chaque épisode. C’est intéressant, mais à côté des saisons précédentes cela fait un peu court.

Puis les commentaires audios de l’équipe de la série.

Tout de même, l’édition propose les deux premiers épisodes de la série de Steven Soderbergh : «  The Knick »