Commando

L'histoire
Le colonel John Matrix, un ex des Forces Spéciales, se voit forcer de reprendre du service, après que sa fille a été kidnappée par des méchants, et ses anciens camarades d'armes ont été assassinés. 

Critique
Cinquième long métrage significatif pour Arnold Schwarzenegger, après les deux Conan le barbare, Terminator et Kalidor. Le film est taillé sur mesure pour exploiter le potentiel commercial de l'acteur.

On aura compris, la subtilité et la complexité scénaristiques ne doivent pas être pris en compte. L'ensemble sert de prétexte à permettre à Schwarzy de tuer le plus de méchants possible, avec un "Body count" qui monte à 81 au total. Un plaisir coupable d'entendre des "one liner" (répliques qui sont censées faire mouche). Les personnages sont simplistes, avec des méchants extrêmement mauvais contre le héros et père de famille incarné par Mister Universe.

Au niveau de la réalisation et des effets, beaucoup de choses ont vieilli, que ce soit la chorégraphie des combats, la façon de mourir des méchants dans les explosions... La musique de James Horner date et porte bien l'emprunt des années 80.

La vedette du film c'est Schwarzenegger et ses muscles, on pardonne son jeu limité. Et on oublie aussi les rôles secondaires tenus par Rae Dawn Chong, Vernon Wells, à qui on ne demande pas des performances très poussées. On notera l'une des toutes premières apparition de Alyssa Milano, qui n'avait alors que 13 ans.

Conclusion
Un pur régal de voir ou revoir Arnold Schwarzenegger, l'Action Star des 80's dans ce qu'il sait faire de mieux : dégommer les méchants.

Malgré un encodage en AVC avec un débit vidéo relativement élevé, le master utilisé date. L'image est relativement détaillée, avec un rendu à mi chemin entre "vidéo" et "cinéma" (Le grain pellicule est peu visible). La compression se fait sentir par moment. Mais le plus gênant au final, c'est la présence du Edge Enhancement ou contraste boosté, créant des halos autour des objets et personnages. A quand une remasterisation en 4K ?

La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, et la VF est en DTS 5.1. Les deux pistes surprennent par une utilisation assez fréquente des Surrounds, que ce soit pour les effets sonores ou la musique de James Horner. Les basses sont mises à contribution également, surtout dans la dernière partie du film. Les mixages ne présentent aucun artéfact du début jusqu'à la fin.