Into the woods - Promenons nous dans les bois

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Into the woods
Pays
USA
Date de sortie
10/06/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John DeLuca, Rob Marshall, Callum McDougall et Marc Platt (II)
Scénaristes
James Lapine
Compositeur
James Lapine et Steven Sondheim
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
125
Support
Critique de Emmanuel Galais
Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort…

Créé en 1986 par Stephen Sondheim et James Lapine, la comédie musicale « Into the woods » est restée en haut de l’affiche de nombreuses années réunissant sur une même scène : Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Raiponce et Jack et le Haricot magique. A travers ses contes, les auteurs explorent les clés des héros comme le fit dans une très sérieuse étude scientifique, le psychanalyste Bruno Bettelheim. A la fois très chorégraphique, cette comédie musicale reste très ancrée dans la structure qui fit les grands succés de Broadway. Une chanson toutes les 30 secondes, des mélodies simples mais accrocheuses et des orchestres complets pour mieux appuyer les fins de chansons.

Toutefois dans « Into The Woods : Promenons nous dans les bois », tout n’est pas exactement comme dans les dessins animés de Disney. Le premier constat étant que les fins de contes tels que l’on pouvait les lire dans les livres sont rétablies. Ainsi les belles-sœurs de Cendrillon sont punies par les oiseaux qui leur crèvent les yeux, le prince de Rainponce surpris par la sorcière tombe dans un champ d’Aubépines que cette dernière a volontairement mis sur son passage et se crève les yeux, pendant que Rainponce est exilée dans un marais puant, et ainsi de suite. Après les auteurs jouent sur la psychologie toute en nuance des personnages, ainsi le prince de Cendrillon n’est pas aussi lisse qu’on peut le croire c’est un coureur de jupons compulsif, et le prince de Raiponce cherche à prouver que sa princesse est plus belle et plus intéressante que son confrère. Chacun des personnages apparait ainsi sous un jour nouveau plus en nuance 
Et pour cela le studio a donc fait appel à Rob Marshall qui avait déjà transposé sur grand écran des succès tels que « Annie », « Chicago » ou encore « Nine ». Et sa réalisation très classique est efficace, et même si elle ne peut masquer certaines longueurs, elle nous entraîne dans un film rythmé, qui garde pourtant tous les codes de la comédie musicale. Avec des chorégraphies très théâtrales et des mouvements toujours très contrôlés pour correspondre au genre. Le réalisateur ne signe pas là son meilleur film, mais en revanche il n’a pas à rougir du résultat, tant le spectacle s’offre autant aux enfants qu’aux adultes. Le problème vient certainement de la musique trop monocorde. Il semble, comme cela était le cas dans « Sweeney Todd » par exemple qu’une seule chanson soit étirée durant près de deux heures de film. Du coup on manque terriblement de concentration et de surprise. Lorsqu’une nouvelle chanson démarre on se dit : « Ah ça y est, on change de rythme et de mélodie ! » mais au final le résultat est très loin de nous surprendre, du coup, une fois le film terminé, difficile de parler d’un morceau plus que d’un autre.

Côté distribution, tout le monde assure le job, à commencer par Meryl Streep (Le diable s’habille en Prada) et  Anna Kendrick (Pitch Perfect). Les deux comédiennes, comme d’habitude et dans leurs registres respectifs offrent des compositions impeccable et tout en volume en charme ou charisme.   Mais de la même manière le reste de la distribution à commencer par les enfants Lilla Crawford et Daniel Huttlestone, respectivement Le petit Chaperon rouge et Jack. Ce dernier est déjà un pro avec à son actif les rôles de Gavroche dans les misérables depuis des années. 

En conclusion, « Into The Woods : Promenons dans les bois » est une adaptation soignée de la comédie musicale du même nom créée dans les années 80. Si la mise en scène reste assez classique et ne parvient pas à masquer certaines longueur, le jeu des comédiens suffit à réjouir mais ne parvient pas à faire oublier que la musique manque de nuance sur deux heures de film.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenue et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quand à elles gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Un véritable bonheur donc !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1 forcément efficace, qui fait vibrer les basses à vous en faire trembler les neurones. La dynamique est à la hauteur de la musique et s’il y a un plaisir à prendre il est certainement ici. La spatialisation est parfaitement ordonnée et le rendu est particulièrement efficace.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les commentaires audio du réalisateur pour mieux comprendre ses choix, ses décisions, mais également les contraintes d’une adaptation sur grand écran.

Une version Karoké du film pour chanter les chansons du film en même temps que les héros.

Les chansons du film à revoir séparément.

Mais surtout, nous pouvons plonger dans les coulisses du tournage grâce à un making of particulièrement complet qui reprend toutes les étapes de la construction de l’adaptation mais surtout la manière dont les comédiens se sont préparés à leurs rôles et ce qui les a marqué durant le tournage.