Les nouveaux héros

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Big Hero 6
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/06/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Roy Conli, Kristina Reed et John Lasseter
Scénaristes
Jordan Roberts, Robert L. Baird et Daniel Gerson
Compositeur
Henry Jackman et Fall out boy
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
102
Support
Critique de Emmanuel Galais
Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

Il fallait bien s’y attendre avec le rachat de Marvel par Disney, le secteur animation du studio, ne pouvait pas échapper bien longtemps aux envies de s’occuper également des super-héros. Pourtant les deux univers paraissent particulièrement éloignés les uns des autres et un tel projet ne peut que laisser un peu dubitatif, surtout lorsque l’on sait que les réalisateurs chargés de cette incursion sont ceux à l’origine de « La princesse et le Grenouille » et « Volt ». 

Et le résultat est mitigé, si l’animation est toujours d’une très grande qualité, c’est peut-être du côté de l’adaptation que l’ensemble manque de corps. Pour correspondre aux cahiers des charges imposés par le studio Disney et pour sortir d’une guerre liées aux droits d’auteurs, les concepteurs ont évincés certains personnages, ont recréé une ville autre que Tokyo, qui se veut un mélange entre San-Francisco et la capitale japonaise. Enfin pour offrir une narration moins sombre et plus en accord avec ce que fait le studio par habitude, les scénaristes ont aussi pris quelques distances avec le comics d’origine.

Toutefois le résultat n’est pas si à plaindre que cela, car, au final, « Les nouveaux héros » est un long métrage qui aborde des thèmes sombres et proches des interrogations des jeunes adolescents et même plus jeunes : Le deuil (ici le frère du héros), l’amitié, la confiance, et beine évidemment l’amour. Tout ces thèmes sont abordés avec beaucoup d’intelligence et de simplicité pour ne pas être trop pesant pour les plus jeunes qui plongeront avec beaucoup de facilité dans les aventures futuristes du héros et de son robot Baymax.

Et c’est d’ailleurs du côté de l’animation que le film gagne en valeur. Grâce à leur nouveau système de rendu « Hyperion », les graphistes ont pu créer un environnement urbain incroyable de précision comme jamais atteint dans un dessin animé. Ca brille de précision dans tous les coins du film. On en prend plein les mirettes ! que ce soit en avant ou en arrière-plan, chaque élément du décor est autonome et apporte son lot de crédibilité au film. Même les chorégraphies aériennes de Baymax sont travaillées avec un soin rarement atteint dans l’animation américaine. Ici la réalisation a clairement joué la carte de la précision et de la technicité, sans pour autant en délaissé la narration.

Du coup on se retrouve face à un film remarquablement réalisé, avec un sens du rythme évident et une volonté d’aborder des thèmes de manière frontale sans pour autant faire fuir les enfants ou indisposer les parents, mais avec une telle subtilité que le spectacle garde son rôle principale divertir et émerveiller les parents. Ajoutez à cela une animation qui atteint des sommets de précision, de technicité assumée et surtout d’inventivité (même si le film est inspiré d’un comics) qui en feront rougir plus d’un. Encore une fois les équipes Disney ont su mettre les moyens à disposition d’une film d’animation pour que le spectacle soit à nouveau à la hauteur de l’attente.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs et surtout sur les profondeurs de champs, pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenue et donnent une réelle profondeur à l’ensemble, une qualité nécessaire pour souligner l’incroyable résulta du moteur de rendu Hyperion qui offre une qualité de détail jamais atteinte auparavant dans un film d‘animation. Les couleurs quand à elles gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation, particulièrement dans le rendu des textiles, et des autres matières. On touche la perfection, une nouvelle fois !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1 forcément efficace, qui fait vibrer les basses à vous en faire trembler les neurones. La dynamique est à la hauteur du film et de la précision dont  les réalisateurs et leurs équipes ont eu à cœur de respecter pour créer une véritable ambiance enveloppante comme Baymax avec Hiro est parfaitement mise en valeur par un rendu de qualité.  La spatialisation est parfaitement ordonnée et le rendu est particulièrement précis.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, l’éditeur a encore fait un sans faute, en commençant par nous proposer ce superbe court-métrage : « Le Festin », une nouvelle fois un petit chef d’œuvre de poésie et d’intelligence, dans lequel on voit un petit chien évoluer dans une famille. La particularité se trouvant dans les repas qui lui sont proposés qui évoluent au fil de la vie sentimentale de son maître.

Puis un making of complet « L’origine de « Les nouveaux Héros » : Le voyage de Hiro » qui reprend toutes les étapes de fabrication du film. On y voit notamment ce que le Moteur de rendu « Hypérion » a apporté à l’animation. On y apprend également comment travaille l’équipe dans la construction d’un film, notamment en se projetant le film toutes les douze semaines, afin de prendre en compte les remarques de l’équipe mais également des animateurs et réalisateurs occupés à d’autres projets.

« Les nouveaux animateurs : L’équipe derrière les personnages » : Zach Parrish, Doug Bennett, Nathan Engelhardt, Jason Figliozzi Brent Homman et Michael Franceschi sont certainement les nouvelles figures porteuses de la firme comme   les neufs sages précédemment. Cette rencontre permet de leur rendre hommage de la manière la plus remarquable qui soit en leur faisant parler de leur travail.

Puis des scènes coupées, avec une introduction par Don Hall et Chris Williams.

Et un petit court métrage en forme d’hommage aux réalisateurs japonais et au comics dont fut inspiré le film : « Mickey Mouse dans une journée à Tokyo ».