X-Men : Days Of Future Past The Rogue Cut

Catégorie
Cinéma
Titre Original
X-Men : Days Of Future Past
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/07/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boîtier Blu-ray avec fourreau
Producteurs
Lauren Shuler Donner, Richard Donner, Bryan Singer et Simon Kinberg
Scénaristes
Simon Kinberg
Compositeur
John Ottman
Edition
Edition spéciale
DureeFilm
143
Support
Critique de Emmanuel Galais
Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.

Il y a des bonnes et de moins bonnes nouvelles dans ce nouvel opus des aventures de nos mutants préférés. La première bonne nouvelle notamment étant le retour à la direction de Bryan Singer qui (re)donne ainsi à la saga l’intelligence et la subtilité qui pouvait lui manquer dans les deux derniers épisodes précédents. Car même si « X-Men : Origins » avait réussit à donner un nouveau souffle à la naissance du mythe, le nouvel opus de Bryan Singer, inspiré de l’une des BD les plus soignées des mutants, se révèle beaucoup plus convaincant. Et contrairement à ce qui avait pu être dit en amont des projections, le film ne noie pas les spectateurs dans des allers et retours incessant entre le futur et le passé, bien au contraire, il continue l’exploration des origines pour mieux faire naitre une certaine cohérence avec les deux premiers volumes. 

Le scénario a d’ailleurs l’intelligence de s’intéresser principalement aux liens qui unissent : Charles (Professeur Xavier), Erick (Magneto ), Wolverine et Mystique. A la fois cohérent et faisant fi de certains pavés marqués par les précédents épisodes, l'intrigue ne parvient toujours pas à larguer les incohérences du volet "origins" : Xavier mourrait à la fin de l’épisode 3, mais se trouve ici bien plus loin dans le futur, Magnéto créé son casque lors du premier film des X-Men, alors qu'encore une fois, Magnéto jeune récupère son casque volé dans le précédent volume. Et c’est peut-être cela la faiblesse de film, qui était déjà celle du précédent. Il semble inéluctable d’oublier le troisième, réellement raté, mais cela créé certaines incohérences. Des erreurs qui ne cessent de s’accumuler d’un épisode à un autre.

Côté mise en scène, Bryan Singer est en terrain connu, il considère les X-Men comme sa propre famille et cela se voit. Très soignée, incroyablement inventive, elle offre un spectacle magnifique qui en met pleins les yeux et évitent tout risque d’ennuie ou de longueur. Et cela est payant, l’esthétique est un peu plus soignée, pas toujours raccord avec les précédents films, mais cela passe quasiment inaperçu, Le réalisateur redonne une certaine couleur, à la fois sombre et en même temps magnifiquement soignée lorsque nous sommes dans les années 70.

Côté distribution, Michael Fassbender (12 Years a Slave) et James Mc Avoy (Le dernier roi d'Ecosse) forment toujours un duo cohérent en Erick et Xavier Jeune et la comparaison directe avec Ian McKellen (Le Seigneur des Anneaux) et Patrick Stewart (Ted 2), les créateurs historiques des personnages. Seule ombre au tableau, le tintamarre incessant des médias autour de la présence au générique d’Omar Sy. En fait le comédien d’ « Intouchables » apparait pas plus de 2 minutes durant le film dit deux mots et son rôle est aussi peu important que celui du balayeur des bureaux du professeur Xavier. En résumé s’il n’était pas là cela ne changerait strictement rien à l’histoire.

Avec 17 minutes supplémentaires, « The Rogue Cut Edition » apporte une vision certes identique à la version cinéma, mais plus précise avec ses 17 minutes supplémentaires. Comme Peter Jackson l’avait fait avec sa trilogie du « Seigneur des Anneaux », la version Rogue Cut (Malicia en VO) permet de mieux comprendre certaines approches du réalisateur et surtout certains passages clés du film. 

En conclusion, « X-Men : Days of Future Past » est une réussite grâce à la mise en scène inspirée et inventive de Bryan Singer. Le scénario créé une véritable passerelle avec les premiers épisodes, et même si les 17 minutes supplémentaires apportent ce qu’il faut de clarification qui manquait à la version cinéma certaines incohérences (Toujours cette histoire de casque par exemple) laissent tout de même un petit goût de manque de précision.   
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Tout en gardant une image de cinéma avec un peu de douceur, le master démontre une grande précision dans les détails. Excellent rendu des costumes, décors et des personnages.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Le mixage VO 7.1 DTS HD MA est d'une grande force et fait honneur à l'ambiance électrisante ou glaçante qui jalonne le film. Les effets sonores fusent à longueur de combats, et il y en a quand même beaucoup dans ce film. Les graves ne sont pas trop poussés, ce qui permet de ne pas ressentir de fatigue auditive après 143 minutes de visionnage.  Le mixage DTS 5.1 apparaît en retrait si votre système est de qualité mais officiera correctement pour la plupart des systèmes. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Fox propose une nouvelle édition du film de Brian Singer X-Men: Days of Future Past. Dénommé Rogue cut (Rogue est le nom VO de Malicia), cette nouvelle version propose l'ajout de scènes écartées du montage final pour différentes raisons, principalement pour ne pas compromettre le rythme du film (17 minutes sont ajoutée à ce nouveau montage) ou pour éviter d'entrer dans trop de détails d'une intrigue.

Cette édition s'avère très intéressante pour les fans des X-men car les bonus vont plus loin dans la mythologie des X-men mais surtout, les deux versions cinéma et rogue cut sont accompagnées chacune d'un commentaire audio qui nous permet d'en apprendre beaucoup sur la production du film et sur la façon dont le réalisateur interprète les différents personnages depuis le premier film.

Le premier commentaire attaché à la version cinéma est celui enregistré lors de la sortie de la première édition. Il permet d'écouter Brian Singer, accompagné du producteur Simon Kinberg. Le propos est ciblé sur la production du film et les choix scénaristiques avec quelques anecdotes de tournage.

Le second commentaire attaché à la version Rogue cut permet d'écouter une nouvelle fois Brian Singer, accompagné cette fois-ci du monteur / compositeur John Ottman. Le commentaire est quasiment jamais en doublon avec le premier et se concentre sur le montage et les choix d'avoir écarté les séquences intégrées à ce montage. Ou l'on apprend par exemple pourquoi et comment certaines orchestrations ont été révisées au dernier jour, que les 17 minutes additionnelles sont agrémentées de nouvelles partitions et comment le montage utilise certaines séquences du film à plusieurs reprises !

Le making of,  quant à lui, revient sur les dessous du tournage, sur les aspects techniques et particulièrement sur le travail de l’équipe, que ce soit pour l’adaptation que pour les phases d’approche du film.