Fast And Furious 7

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Fast &Furious 7
Genre
Pays
USA
Date de sortie
11/08/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
240
Support
Critique de Simon Volant
Résumé

Dominic Toretto (V. Diesel) et son équipe doivent faire face à Deckard Shaw (J. statham), bien décidé à se venger de la mort de son frère.

Critique

Pour une fois, je commence par les mauvais points et ils sont nombreux.

Le film est long avec une version encore plus longue de 2H20 sur le Blu-ray. La version cinéma, à peine plus courte, reste disponible. L'action étant non-stop, le temps passera vite si vous accrochez, mais ce sera un calvaire si vous espériez un film avec des pauses et des temps calmes ... ou si vous décrochez !  Car ce septième opus se savoure si on maîtrise parfaitement la franchise Fast&Furious qui compile depuis 15 ans testostérone et gomme. La plupart des personnages des précédents films reviennent.
Beaucoup d'acteurs, mais, hélas, la plupart joue totalement faux avec, en tête, Vin Diesel qui cherche à récupérer un nouveau Razzie Award pour sa collection. Au doublage, les comédiens français respectent au mieux le jeu original et l'adaptation conserve les dialogues de piètre qualité auxquels on n'est plus habitués.
Hormis la scène finale, le film est tourné avec une moyenne de 2 à 3 plans par secondes ce qui est particulièrement fatigant à suivre.

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C'est tout simplement le film le plus "énorme" que j'ai pu voir. Des cascades totalement improbables comme remonter sur un car en pleine chute libre ou traverser 3 gratte-ciels avec une voiture (en étage élevé bien entendu !). Du coup, le parachutage de voitures qui arrivent pile-poil sur une route de montagne semble presque "peu" !
Les joies de l'informatique permettent non seulement de faire apparaître des acteurs décédés, mais aussi de réaliser des prouesses que les lois de la physique ne permettraient pas.

L'histoire est aussi complexe que capillotractée avec beaucoup de voitures, de filles, de flingues, de combats et même de l'informatique avec des associations de mots improbables dans chaque domaine comme seul un scénariste sous substance hallucinatoire peut imaginer. Un exemple de dialogue pour rentrer sur un réseau hautement sécurisé:  "- Le câble Ethernet est derrière la prise téléphonique, ça doit être une catégorie 5, à priori 350Mhz. Le nôtre est modèle torsadé et gainé. - Et en langage terrestre ? - Le petit fil orange." Un coup de cutter et hop, tout le système est hacké !
Au-delà de la facilité qu'ont nos héros à conduire, hacker des systèmes et se battre sans la moindre blessure, le film permet surtout de parcourir le monde : montagnes européennes, désert, villes américaines, etc. Finalement, si on aime Fast&Furious, c'est l'un des meilleurs films de la série de par son aspect "toujours plus".
F&F7 se situe entre "Expendables", les productions Besson et les films de super héros ce qui permet à Vin Diesel de casser le plus naturellement du monde le sol d'un parking avec ses petits pieds musclés.

À noter, même s'ils sont mal dirigés, un casting de gros bras assez impressionnant, dont Jason Statham et Kurt Russel. Le film joue également sur les effets spéciaux pour maintenir au casting Paul Walker décédé durant le tournage. De gros remaniements de scénario et l'usage de trucages numériques permettent de lui laisser une place de choix dans le film et même une scène d'hommage appuyé en conclusion. Le cinéphile attentif cherchera à deviner les scènes truquées avec Paul Walker.

Verdict

Bourré de défaut, le film amuse aussi et surtout avec son action non-stop et sa volonté de faire beaucoup plus que les autres films d'action. La note de 3 ne vaut que pour les fans de la franchise Fast & Furious. À titre personnel, j'aurai préféré que le film se prenne un peu moins au sérieux et laisse plus de place au second degré comme savent le faire Besson ou Stalone.
Je prédis un F&F 8 avec des voitures dans l'espace, on ne peut pas faire moins désormais !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Rien à dire, une excellente image à la précision excellente, lumineuse associée à un film riche en couleurs (pour les décors et les voitures) et aux détails précis.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Si les dialogues français restent toujours sagement campés sur la voix centrale (pas de souci en VO), la spatialisation des effets sonores est excellente. La dynamique est très exacerbée avec les nombreux crissements de pneus, chocs et vrombissements de V8. Vous l'avez compris, les enceintes d'effets et le caisson vont s'en donner à cœur joie.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 110 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Menus animés et sonorisés Universal à base d'icônes. Tous les bonus sont en HD et sous titrés en français.

Si la quantité est là, la totalité des bonus sont purement promotionnel avec des interviews complaisantes d'acteurs et un discours sans le moindre sens critique. On voit malgré tout quelques scènes de tournages (avec beaucoup d'écrans bleus pour les trucages numériques) intéressante mais le remplacement de Paul Walker restera un secret de fabrication.
- Scènes coupées (6 minutes)
- À propos de Fast (31 minutes présentés par le réalisateur)
- Retour à la case départ (12 minutes sur l'histoire)
- Voitures volantes (6 minutes sur une cascade de la chute depuis l'avion)
- L’occasion fait le larron (7 minutes sur la cascade sur la route montagnarde)
- Sauts de tour en tour (7 minutes sur la cascade de la voiture entre les tours)
- Dans la bagarre (plusieurs séquences)
- Les voitures du film (11 minutes)
- Race Wars (scène d'ouverture du film 7 minutes)
- Vidéoclip officiel « See you again »
- Making of de l'attraction Universal Studios (que l'on ne voit pas une seule fois au final).