Enfant 44

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Child 44
Genre
Pays
USA
Date de sortie
26/08/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ridley Scott, Michael Schaefer et Greg Shapiro
Scénaristes
Richard Price
Compositeur
Jon Ekstrand
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
138
Support
Critique de Emmanuel Galais
Hiver 1952, Moscou. Leo Demidov est un brillant agent de la police secrète soviétique, promis à un grand avenir au sein du Parti. Lorsque le corps d’un enfant est retrouvé sur une voie ferrée, il est chargé de classer l’affaire. Il s’agit d’un accident, Staline ayant décrété que le crime ne pouvait exister dans le parfait Etat communiste. Mais peu à peu, le doute s’installe dans l’esprit de Léo et il découvre que d’autres enfants ont été victimes « d’accidents » similaires. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans la traque de ce tueur en série invisible, qui fera d'eux des ennemis du peuple...

Bon alors, évidemment, il y a toujours une petite inquiétude lorsque l’on regarde la filmographie de Daniel Espinosa et que l’on apprend qu’il va réaliser un thriller avec en toîle de fond l’ère Stalinienne. Et le résultat est en demi-teinte. D’abord parce que le réalisateur a décidé de prendre son temps et semble ne pas vouloir faire de faux pas dans la construction de son film. Et le scénario de Richard Price (La couleur du crime) n’arrange rien à l’ensemble. D’abord parce que le scénariste n’en finit plus de faire bavarder ses personnages, la trame s’étire sur plus de deux heures de films dans une construction lente et minutieuse que la mise en scène du réalisateur vient plomber un peu plus. Du coup le spectateur s’enlise un peu plus au fur et à mesure que le film se déroule devant lui.

Pourtant, « Enfant 44 » ne manque pas de qualité, précisément dans la reconstruction d’une ère pas si éloignée que cela ! Très fouillé, l’équipe a fait preuve d’une grande précision dans ses recherches et s’est illustrée dans une reconstitution minutieuse qui ne manque pas de brillance ni de détail. Au-delà des costumes, l’ensemble se révèle incroyablement juste sur des détails cachés comme des trésors de guerre. Précis, c’est aussi l’une des qualités du scénario ; A défaut de tenir un rythme captivant sur la longueur, le scénario fourmille de détails, à la fois sordide et précis sur l’atmosphère paranoïaque qui régnait sous l’ère Stalinienne. Une ère où tout était mensonge, une sorte d’utopie malsaine, où chacun pouvait être coupable de tout et de rien. La misère comme étendard, la délation comme arme d’oppression massive, et surtout un idéal bafoué à chaque coin de trottoir. 

Côté distribution, Tom Hardy (Des hommes sans loi) impose un style et une signature particulièrement remarquable et même si son jeu est parfois un peu trop « Américain » il parvient à donner toute mla nuance nécessaire au personnage qu’il incarne. Même constat pour Noomi Rapace (Millénium), le côté américain en moins. L’actrice incarne une femme terrorisée et en même temps en désaccord réel avec un pays qu’elle ne croit plus. Une seule fausse note dans la distribution : Vincent Cassel (Mesrine) qui ne parvient toujours pas à trouver une certaine nuance dans un jeu rectiligne et monocorde.

En conclusion, « Enfant 44 » permet au spectateur de plonger dans l’ère stalinienne avec une précision rarement atteinte dans un film américain. Le film manque pourtant sa cible par un rythme lent et un scénario qui ne parvient pas à captiver totalement.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les quelques effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 10 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le  making of nous plonge dans les coulisses d’un film qui a tout misé sur la qualité de sa reconstitution. Remarquable mais un peu court.