Ant-Man

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Ant-Man
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/12/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kevin Feige
Scénaristes
Adam McKay et Paul Rudd
Compositeur
Christophe Beck
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
116
Support
Critique de Emmanuel Galais
Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…

Créé en 1962 par le géant Marvel, « Ant-Man » est peut-être le moins connu du public de tous les super-héros. Le projet de son adaptation n’est pourtant pas nouveau puisque dès les années 80, Stan Lee avait approché les studios pour voir le héros à la taille de fourmis approcher le grand écran. Le projet ne vit jamais le jour jusqu’à cette soif inconditionnelle du public devant les héros de Marvel. Et après de nombreuxrebondissements dont le départ du réalisateur prévus à l’origine pour le film : Edgar Wright (Hot Fuzz), le film est donc enfin sur nos écrans sous la direction de Peyton Reed (Yes Man). 

Une chose est sûre dès les premières images du film, on sent que la réalisation est cadrée sur un cahier des charges rigoureux qui ne laisse pas beaucoup de latitude à l’improvisation ou à la vision personnelle du réalisateur. Le film doit impérativement refléter ce que les fans peuvent rechercher dans les comics ayant pour héros un homme de la taille d’une fourmi. Et de ce côté-là le film est une véritable réussite ! Car, il faut bien le dire, la bande annonce, ne donnait pas particulièrement envie de voir le film, mais le résultat est là ! Une aventure à multiples rebondissements, de l’humour plus que de raison et une mise en scène impeccable qui ne se laisse pas impressionner par la lourdeur de la tâche. Les scènes spectaculaires s’enchaînent sans pour autant faire dans l’outrance et l’on plonge aisément dans un choix de mise en place plus lente que pour les autres super-héros, ce qui donne encore plus d’intérêt au film.

Côté scénario, le job est assuré par un cahier des charges qui reprend scrupuleusement la recette qui fonctionne depuis un certain nombre d’années maintenant : Un anti-héros qui se voit confier des pouvoirs extraordinaires et  qui va y trouver une rédemption pour ses mauvaises actions en sauvant la planète d’un terrible mal qui couve en son sein. Bien sûr la jonction avec les Avengers est d’ores et déjà faite, notamment par la présence de Starck (le père), puisque Ant-Man rejoindra les aventures du Captain America dans le prochain volume, c’est dire si tout a été fait pour que le film soit un succès. 

Et il faut bien le dire, le film se regarde avec beaucoup de plaisir, on a même le droit à quelques allusion aux Avengers et un ton quasi identique à celui du premier « Iron Man » qui surprenait par ce sens de l’humour détaché et percutant. Pour une fois le méchant ne vient pas de l’espace, mais bien de l’entourage des créateurs de la combinaison qui donne tout ces pouvoirs au héros (Tiens un autre point commun avec Iron Man !).

Mais c’est surtout du côté de la distribution que la réussite est la plus visible, à commencer par Paul Rudd qui n’avait, jusque-là, brillé que dans des comédies plus ou moins réussit comme « 40, toujours puceau » ou encore « En cloque mode d’emploi », se voit confier un rôle de super héros décalé dont il se sort grandit. L’acteur, loin d’être impressionné par l’ampleur de la tâche (Séduire le public en donnant corps au héros sans sombrer dans le ridicule) prend son rôle avec beaucoup de sérieux et mouille la chemise pour nous offrir une composition, certes un peu rectiligne mais non dénuée d’intérêt. La grande surprise étant Michael Douglas (Basic Instinct) dans un rôle qui le sort enfin de ses habituels rôles de flic entretenus depuis le succès du film avec Sharon Stone. Ici l’acteur s’amuse et cela se voit, un peu cabot, très à l’aise dans l’humour comme dans l’émotion, Michael Douglas confirme le bien fondé du studio de l’avoir choisi pour interpréter le créateur de la combinaison qui permet de réduire le héros à la taille d’une fourmi, mais également qui lui donne ses pouvoirs.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée. Le travail des techniciens est parfaitement mis en valeur avec un piqué précis et des couleurs particulièrement bien soignées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 7.1 en VO, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les environnements sonores sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lorsque le héros se retrouve entouré de fourmis.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores, même si on regrette parfois des baisses de volumes dans les dialogues.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus est particulièrement réjouissante avec pour commencer un « Making of » complet, qui permet au spectateur d’explorer la construction du film avec bon nombres de détails. Le documentaire reprend l’ensemble des points importants de la construction : Les personnages, le costume et les cascades.

Dans « En route vers l’infiniment petit » on découvre les secrets de la partie importante de l’aventure : Comment retranscrire les scènes où Ant-Man est aussi grand qu’une fourmis ? On y voit bien sûr l’utilisation des images de synthèse ou encore de la motion capture, mais surtout on y voit comment ils ont tourné la scène où Luis, l’un des amis de Scott, arrive au-dessus de la salle de bain où se trouve le héros. On y voit également toutes les petites astuces qui ont été utilisées pour donner une texture particulière aux aventures de ce héros.

« WHIH Newsfront » est un bonus amusant car il s’agit d’un  vrai faux bonus qui nous raconte l’histoire de Scott Lang avec un flash info, la diffusion d’images fournies par le FBI dans lesquelles on voit Scott cambrioler le domicile de Darren Cross le patron de Vista Corp, l’interview de ce dernier et un flash spécial autour de l’interview de Scott Lang. C’est drôle, original et plutôt bien pensé pour raconter l’histoire au-delà de l’histoire.

On continue avec des scènes coupées ou rallongées accompagnées de commentaires Audio.

Puis un bêtisier et les commentaires audio de l’équipe.