Downton Abbey : Saison 6

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
GB
Date de sortie
02/02/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Liz Trubridge
Scénaristes
Julian Fellowes
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
405
Support
Critique de Emmanuel Galais
De retour dans le cadre somptueux de Downton Abbey, célébrons pour une 6ème et dernière fois ce chef-d’œuvre de la télévision, mondialement récompensé !
Alors que notre aventure aux côtés des Crawley touche à sa fin, et que nous devinons ce que l’avenir leur réserve, la famille et ses domestiques se retrouvent plus que jamais liés face à un monde en pleine mutation sociale et aux challenges qui en découlent…

Secrets et ruptures menacent l’unité de la famille, tandis qu’à l’étage du dessous, on essaye tant bien que mal de s’adapter aux changements sociaux qui rendent l’avenir incertain.
Cette ultime saison nous offre les hauts et les bas, les joies et les peines que les spectateurs du monde entier ont appris à aimer au cours de ces six saisons, et suit tous nos personnages favoris dans leur recherche continuelle du bonheur.

Comme le disait à juste titre mon confrère dans sa critique de la première saison de « Downton Abbey », cette série est d’une très grande qualité malgré une intrigue assez discrète au final. Et cette sixième et ultime  saison annonce une conclusion qui se présentera sous les meilleurs jours. Car nos aristocrates évoluent toujours dans un monde utopique où chacun d’entre eux se congratulent, se félicitent d’une richesse dont ils ont hérités, Mais ils doivent maintenant apprendre à gérer leur domaine en évoluant dans un monde qui ne répond plus aux simples titres mais à une obligation financière et politique. D’un coup, les bons sentiments ne suffisent plus et Aristocrates, comme valets doivent accepter les changements et même si cela doit faire mal.

Côté intrigue, donc on revient sur des thèmes plus sombres, où chacun des personnages sent venir, en même temps que le public, une fin évidente d’une époque un peu insouciante où les murs de Downton Abbey étaient une sorte de refuge. Robert Crawley doit apprendre qu’il faut parfois se ménager pour ne pas se voir effacer de l’équation, sa fille Mary s’impose comme une femme d’instinct, mais également de sentiments qu’elle ne cessait de cacher derrière une attitude souvent agressive et la Grand-mère Violet Crawley va donc accepter les échéances de la vie même si cela doit la contrarier. De la même manière les domestiques doivent combattre les démons du passé et ceux à venir, tout cela dans l’ombre permanente des habitants de Downton Abbey. Il y a d’abord le besoin d’économie du château amorcé dans la cinquième saison qui se fait plus pesante, et Mr Carson doit apprendre à devenir un bon mari pendant que son épouse Mme Hugues doit apprendre le vie de couple qu’elle n’imaginait pas forcément.

La grande force de cette sixième saison est sans contexte la capacité de nous dévoiler en toute simplicité, sans grands renforts d’effets spéciaux ou de scènes d’actions remarquables, le quotidien des aristocrates britanniques dans ces années 20 qui touchent à leurs fins, et de leurs domestiques. Chacun évoluant dans une rigidité protocolaire souvent handicapante, et devant affronter avec plus ou moins de facilité l’évolution d’un monde qui prend conscience de ses enjeux qui jusque-là ne se faisaient pas trop pressant.

En conclusion, cette sixième et ultime saison de « Downton Abbey » amène un petit lot d’intrigues intelligentes, mais distillées avec soins pour ne pas sombrer dans les pièges de la série Soap basique. Une conclusion brillante qui fera entrer « Downton Abbey » dans le panthéon des meilleures séries que la télévision internationale ait pu produire.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger les salons feutrés du domaine et dans l'Angleterre des années 20. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son, la piste DTS 2.0 est à la hauteur de la série et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores discrets mais fortement présents pour recréer l'ambiance au fil des épisodes. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Alastair Bruce nous invite dans les dessous de la production, mais surtout dans tous les secrets d’une société que nous ne connaissons finalement pas tant que ça. Véritable pierre angulaire de la série et spécialiste des années folles et particulièrement des codes de la société aristocratique, grand spécialiste nous plonge dans chaque étape et chaque code qui régissaient cette société au fonctionnement patriarcal évident. 

Au-delà d’un simple making of, ce documentaire est une véritable source d’informations précises et méticuleuses, à l’image du consultant, que les amateurs et les néophytes peuvent rechercher. Car au-delà de nous expliquer à quel point la série est génial, les acteurs incroyables et les concepteurs des génies purs, le documentaire s’intéresse au sujet en nous expliquant l’importance du plus ultime détail dans la série et notamment cette différence marquée qui pouvait exister dans le réel entre les domestiques et leurs maitres. Au point même de nous faire réaliser que les maitres de la demeure n’étaient souvent qu’à des années lumières de ses préoccuper de l’existence de leurs domestiques tant que l’organisation quotidienne était respectée. Passionnant autant que la série !