La famille Fleeges emménage dans une nouvelle maison et découvre dans le garage des cassettes vidéos de l'enfance de Katie et Kristi et une caméra leur permettant de voir ce qui se déroule véritablement autour d'eux...
C’est toujours avec un léger malaise, que je me concentre pour écrire ces quelques lignes relatant avec lassitude les sentiments que j’ai pu ressentir en visionnant « Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension». Non pas que le film ait atteint le comble de l’horreur au point de m’en rendre malade, ni que le thème abordé soit aux frontières du supportable, non rien de tout cela. Car côté scénario, on navigue un peu plus dans le revu même si cette fois ci le réalisateur a voulu aller plus loin, afin de nous révéler enfin le vrai visage de l’esprit frappeur qui, depuis un certain nombre d’années maintenant vient nous faire croire que nous sommes en train de visionner un film d’horreur. Car, pour le coup, si des événements sont éparpillés dans tout le film, le reste est toujours aussi ennuyeux, j’avoue même m’y être repris à deux fois pour visionner le film, car je me suis endormi face à une suite de scènes toutes plus absentes d’intérêt les unes que les autres.
Donc, cette fois-ci, une nouvelle famille, une caméra trouvée dans un carton et des vidéos inquiétantes. Mais toujours le même principe, des gens qui ne lâchent pas la caméra de toute la journée (heuuu jusque là personne n’est surpris ? Ca ne doit tout de même pas être simple lorsque l’on a envie d’aller aux toilettes). La famille possède toute la haute technologie à portée de main mais s’amuse avec cette caméra qui semble présenter certains défauts notoires. Et puis bien sûr l’esprit qui apparaît et disparaît tantôt intriguant, tantôt menaçant. Et au bout de tout ça ? Et bien rien !
Car côté mise en scène, il ne se passe pas franchement grand-chose de neuf, si ce n’est une envie réelle d’ennuyer le spectateur pendant plus d’une heure et demie. Résultat : Au bout de dix minutes, les premiers signent de la narcolepsie apparaissent, dix minutes plus tard, on ferme les yeux et on se réveil lorsque le son nous surprend, pour laisser échapper : « **** tout ça pour ça ! ». Car c’est bien le drame de « Paranormal Activity » créer une ambiance tendue, maintenir le spectateur dans une sorte de tension permanente pour arriver..... à rien, ou en tous les cas, à pas grand-chose, au regard de la scène finale.
Côté distribution, pas de quoi sauter au plafond, d’illustres acteurs inconnus en font des caisses, sans toutefois faire dans l’exceptionnel. Ce n’est pas de ce côté-là que l’on criera au génie, d’autant que cela est peine perdue pour ces comédiens, puisqu’à un moment du film on tente de lutter contre le sommeil quand il ne s’agit pas de la télécommande pour arrêter de perdre son temps, nous désintéressant du même coup de ce qui se passe à l’écran.
En conclusion, « Paranormal Activity 5 : The Ghost Dimesion » est un film idéal si vous souffrez d’insomnie. La mise en scène y est d’un classique rare pour ce genre de film, avec des plans mal dosés, et un scénario qui ne fait que répéter ce que l’on a déjà vu mille fois sans réellement se sentir concerné une seule fois !