Le pont des espions

L'histoire
En plein guerre froide, l'avocat James Donovan se voit confié par la CIA d'aller négocier la libération du pilote d'un avion espion américain, en échange d'un espion russe en Allemagne de l'Est.

Critique
Le pont des espions marque la quatrième collaboration entre Tom Hanks et Steven Spielberg. Chacune de leur collaboration (Il faut sauver le soldat Ryan, Arrête moi si tu peux, Le terminal) se révèle être un succès soit artistique soit commercial. Et Le pont des espions ne fait pas exception.

Le pont des espions n'est pas la première incursion de Spielberg dans l'univers de l'espionnage. Il avait déjà prouvé avec Munich qu'il était capable de mettre en scène un thriller sérieux avec une rare efficacité. Basée sur une histoire vraie, l'histoire est d'une simplicité à comprendre et passionnante de bout en bout. La tension est omniprésente grâce à un bon dosage du rythme de narration et de montage. Les personnages principaux et secondaires sont traités avec le même soin sans manichéisme, ce qui les rends attachants.

Spielberg et son directeur photo Kaminsky prouvent une fois de plus leur maitrise parfaite du langage du cinéma, en nous gratifiant de plans à couper le souffle tout en restant simple et élégant. La musique est confiée non plus à John Williams, le compositeur attitré de Spielberg, mais à Thomas Newman, qui semble être plus inspiré que son travail sur SPECTRE.

Les deux têtes d'affiches du film sont brillants. A commencer par Tom Hanks, "Mr parfait", dans chacun des rôles qu'il interprète. Et un acteur moins connu du grand public, Mark Rylance, mais qui est une vrai révélation du film.

Conclusion
Steven Spielberg est de nouveau au top de sa forme avec une mise en scène maitrisée et un talent de conteur sans égal. Difficile de trouver le moindre défaut à son film.

Le Blu-ray est encodé en AVC au format 2.35:1 d'origine. Le film a été tourné en pellicule avec le chep opérateur attitré de Steven Spielberg, Janusz Kaminsky. Le résultat du transfert est bluffant de détails, avec une fine couche de grain pellicule comme adorent Steven Spielberg et Kaminsky. Les couleurs sont presque "mutées" pour correspondre au style du film. Les noirs sont profonds. La compression est invisible grâce à un haut débit. Un top démo.

La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 7.1, et la VF en DTS 5.1. Le mixage privilégie une ambiance réaliste avec des effets bien placés, on arrive à entendre les moindres petits détails même au milieu d'une scène où plusieurs types de sources sonores sont présentes. Aucun artéfact sonore n'est à signaler. La musique de Thomas Newman est également mise en valeur par la VO HD. Un véritable bonheur.