Alvin et les Chipmunks : A fond la caisse

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Alvin and the chipmunks : The Roas Chip
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/06/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ross Bagdasarian et Janice Karman
Scénaristes
Randi Mayem Singer
Compositeur
Ali Dee Théodore
Edition
Standard
DureeFilm
92
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après une série de malentendus, Alvin, Simon et Théodore comprennent que Dave va demander sa petite amie en mariage à Miami et risque de les abandonner. Ils ont trois jours pour le retrouver et empêcher ce mariage. Ils se lancent alors dans un road trip à travers l'Amérique : aventure, musique et grosses bêtises.

Pour leur quatrième apparition au cinéma, « Alvin et les Chipmunks » reviennent avec cette fois-ci une aventure qui leur fait traverser les Etats-Unis d’Ouest en Est. La recette restant la même, on s’attend évidemment à une flopée de maladresses et de musiques rythmées et entrainantes. Un film évidemment destiné aux enfants de moins de 12 n mais également aux parents qui trépigneront évidemment sur les chansons de Bruno Mars ou encore de Miami Sound Machine.

Mais voilà, le problème avec ce quatrième épisode, c’est qu’il manque radicalement d’originalité, car depuis 2007 et leur première apparition les écureuils chanteurs ne changent absolument pas d’histoire. Inlassablement, le contexte change mais la structure est identique. Alvin et ses frères ont peur de voir leur « père d’adoption » ne plus les aimer à cause de leurs   facéties. Dans le un il s’agissait de se faire accepter par Dave, dans le deuxième ils allaient à l’école mais avaient peur de tout gâcher avec Dave, dans le troisième ils gâchent une croisière et se retrouvent échoués sur une île déserte et cherchent à se faire pardonner par…Dave. Et bien dans ce nouvel opus, même chose ! Alors évidemment cette licence est à destination des enfants et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il touche son but, les petits rient beaucoup et n’hésitent pas à vivre intensément les morceaux musicaux qui rythment le film Mais voilà, comme à chaque fois dans ce type de série de films à destination des enfants, une question se pose : Doit-on toujours répondre à leur besoin avec la même recette usée jusqu’à la garde ?

Parce qu’au final, il n’y a aucune surprise, aucune originalité, les scénaristes rajoutent simplement un contexte différent : Dans le premier c’est la rencontre, dans le deuxième la remise en question avec le retour à l’école et la rencontres avec les chipettes, et dans la troisième ils risquent de tout perdre par leur bêtise. Alors tout s’arrange par la musique et par les bons sentiments et à chaque fois on arrive à une conclusion presque larmoyante. Alors sans parler de film pénible, ce nouvel opus en est loin, mais encore une fois il manque cruellement d’identité et s’inscrit dans ce qui commence à être une trop longue liste de copié collé.  Même la mise en scène fait dans le conventionnel, avec des plans d’un classicisme redondant, et des situations qui répondent à un cahier des charges draconiens.

Côté bande son, évidemment on fait dans l’efficacité avec des reprises de Bruno Mars ou de Gloria Estefan et le Miami Sound Machine, du coup les enfants dansent et se laissent aller à cette effusion de rythmes endiablés. La réalisation en profite également pour faire la visite des coins touristiques, en mode tout le monde est gentil et propre, pour que les gamins aient envie de visiter la Nouvelle Orléans et son Mardi-gras. Seulement voilà, ces numéros musicaux sont faits pour combler le manque d’inventivité du scénario. Ca fait passer le temps et facilite les transitions pour la suite des aventures, sans chercher à garder une réelle cohérence dans l’ensemble.

En conclusion, « Alvin et les Chipmunks : A fond la caisse », ravira à coup sûr les enfants, par une bande son bien choisie, et par des facéties toujours aussi efficaces, particulièrement lorsqu’ils sont pourchassés par un policier de l’air. Mais l’absence d’originalité du scénario, une mise en scène plus digne d’un téléfilm que d’un film de cinéma en font un quatrième opus faible qui sonne le glas d’une licence qui ne parvient pas à se renouveler.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le réalisateur a choisi une image très lumineuse qui donne au film un aspect brillant pour mieux coller à l'univers paillette de l'intrigue. Les couleurs sont éclatantes et donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance acidulée notamment lors des séquences musicales. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des numéros particulièrement réussit. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« L’évolution du scénario » possède une grande qualité, celle de présenter les différents films des chipmunks dans l’ordre chronologique en évitant les bla-bla habituels. Du coup le vidéaste se fait une idée en toute simplicité de la manière dont les scénaristes ont fait évoluer les intrigues.

« La création musicale » revient notamment sur la première innovation de cette aventure la chanson finale, qui pour la première fois fut écrite pour le film.

« Nos amis à fourrure » est un documentaire amusant qui nous présente la particularité des chipmunks comme s’ils étaient réels.

« La playlist des Chipmunks » reprend l’ensemble des chansons interprétées par les écureuils.

« Redfoo Squeaky Wiggle : Manuel de danse », est une leçon de danse par Redfoo pour mieux nous apprendre à utiliser ls styles d’Alvin, Théodore et Simon.

« Le documenteur des chipmunks » est un sketch amusant dans lequel Redfoo exprime sa douleur de travailler avec les Chipmunks.