Gotham : Saison 1

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
11/05/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Bruno Heller, Danny Cannon et John Stephens
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
924
Support
Critique de Emmanuel Galais
Tout le monde connaît le Commissaire Gordon, valeureux adversaire des plus dangereux criminels, un homme dont la réputation rime avec "loi" et "ordre". Mais que sait-on de son histoire ? De son ascension dans une institution corrompue, qui gangrène une ville comme Gotham, terrain fertile des méchants les plus emblématiques ? Comment sont nées ces figures du crime, ces personnages hors du commun que sont Catwoman, le Pingouin, l'Homme-mystère, Double-Face et le Joker ?

Bon, alors, oubliez tout ce que vous pensiez connaitre sur Batman et sa cité Gotham. Car la série des créateurs de « Gossip Girl » et « les Experts », a décidé de vous raconter l’enfance de Bruce Wayne ainsi que les circonstances qui ont fait naître les criminels célèbres du Comic Book : Pingouin, Catwoman, l’Homme Mystère, Double face ou encore le Joker. Tout cela dans une atmosphère très proche de l’univers du héros pour ne pas trop nous décontenancer, par une intrigue qui fait fi de toutes les informations distillées au fil des BD, des Films et autres adaptations télévisuelles. Car dans la série Catwoman a le même âge que Bruce Wayne et se promène déjà comme un chat dans les rues de Gotham, Pingouin est un sous-fifre belliqueux et Gotham appartient à trois gangs rivaux qui s’opposent sans vergogne. Du coup, après avoir visionné l’ensemble des Batman initiés par Tim Burton, puis ceux réalisés par Christopher Nolan et enfin le dernier Zak Snyder, difficile de plonger dans un pilote, qui passe son temps à enfiler les perles de présentations des personnages que l’on va suivre sur 22 épisodes.

Hors-donc, après avoir accepté le consensus, que les méchants emblématiques existaient déjà lorsque Bruce Wayne a perdu ses parents, nous décidons de nous laisser porter par une intrigue qui met tout de même un peu de temps à démarrer, mais parvient, passé l’épisode 3 à nous embarquer dans cette lutte sans merci que se mènent les méchants de la ville pendant que le gentil James Gordon de GCPD poursuit ses enquêtes et multiplie les numéros de bravoure pour sauver la veuve et l’orphelin. On l’aura très vite, compris, les concepteurs marchent sur des œufs et leur force de frappe semble moins puissante que celle de Marvel, qui assume volontiers un côté très propre et très Disney. Alors les auteurs préfèrent la jouer doucement et prennent leur temps pour mettre en place leurs personnages et les faire évoluer au fil des épisodes. Et d’un seul coup, à la moitié de la saison, la série devient captivante, on découvre des personnages attachants et des environnements sombres dans lesquels évoluent des gentils et des méchants qui ne sont pas avares de mauvais coups.

Du coup le spectateur se laisse prendre au jeu en attendant que le joker (Méchant emblématique) fasse enfin son apparition et, difficile de ne pas saluer l’intelligence des scénaristes, dans la manière dont ils introduisent ce personnage, forcément attendu au tournant. Pendant ce temps, Bruce Wayne se reconstruit et tente de trouver un sens à son existence en compagnie de son fidèle majordome : Alfred. Et c’est peut-être là que la série manque le plus de point. Car, chaque spectateur attend un appel du pied au super-héros, mais attend en vain, car le sujet de la série est de raconter l’avant Batman, comment la cité s’est laissé gangrener par la mafia et comment elle a sombré dans le chaos.

On l’aura donc compris, « Gotham », si elle ne rate pas totalement son entrée dans la cour des séries américaines et qu’elle mérite d’être vue pour l’intelligence de son approche des personnages, mérite tout de même de faire ses preuves, tant dans le « Cliffhanger » que dans les attentes du public, pour qui Gotham est avant tout la cité de « Batman ». Il faudra donc beaucoup d’imagination et de subtilité pour arriver, dans la prochaine saison, à garder ses spectateurs intactes.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans l’univers sombre de « Gotham ». Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume et font briller les noirs propres à l’univers de « Batman »
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Côté son la piste HD Master Audio fait des merveilles en VO et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer l’intensité de l’intrigue. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. Mais une fois encore, et c'est un véritable coup de griffe à l'éditeur qui, en plus de nous accueillir avec un menu assez pauvre, nous plonge pour les VF et autres dans un Dolby Digital 2.0 d'une passivité rare, qui convient certainement à une série comme "Joséphine Ange Gardien", mais se révèle d'une rare pauvreté pour une série à l'ambiance aussi soignée que Gotham.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section Bonus joue la carte de l’historique de la série. Sans grande surprise toutefois, puisque les intervenants tournent autour du même sujet : Gotham et les méchants.

On commence donc par « Gotham Inventée », qui reprend donc la genèse du projet sans toutefois réellement parer des inspirations qui ont amené à créer cette série et son univers. Le titre est un peu trompeur, car il laisse supposer que le documentaire nous donnera une flopée d’informations que nous n’avions pas, mais il n’en n’est rien, puisqu’il n’est en fait qu’un docu promotionnel qui annonce la série Batman. Présenté sous forme de chapitrage il explore, avec une certaine redondance l’ensemble des pièces qui feront l’intérêt de la série, avec une section bonus qui nous parle des vilains tels : Pingouin, Red Hood ou encore l’Orgre, mais alors qu’on le voit beaucoup dans les extraits de Comics, étrangement très peu du Joker.

« La création de la Fiction ». Encore une fois on nous parle du point de départ de la série : Le meurtre des Wayne, puis on part sur l’état sociologique de la ville et dont l’impact des mafias qui gangrène la ville et l’arrivée de ce flic qui veut nettoyer Gotham de sa noirceur, mais rien de bien surprenant dans tout cela.

« Le jeu de Cobblepot » est un focus évident sur Le personnage ambigu de la série : Pingouin. C’est intéressant de le percevoir autrement que comme un perdant opportuniste. Du coup le spectateur le perçoit forcément différemment.

« Gotham : Le retour des légendes » est un documentaire qui reprend tout ce qui a été dit dans les précédents. Difficile d’en percevoir l’utilité.

« La nuit DC Comics au Comic-con 2014 présentent Gotham, Flash, Constantinople et Arrow ». Si vous avez les coffrets « Flash » et « Arrow », vous avez déjà vu une partie de cette nuit puisque les auteurs étaient venus présenter l’ensemble des séries DC Comics à venir en présence de tout le cast.

Puis les scènes coupées et le bêtisier.