Inferno

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
04/03/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Brian Grazer, Ron Howard
Scénaristes
David Koepp
Compositeur
Hans Zimmer
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
121
Support
Critique de Guillaume Simon
L'histoire
Robert Langdon se réveille, amnésique, au beau milieu des urgences de Florence. Alors qu'il réalise ce qui lui arrive on tente de l'assassiner et est sauvé in extremis par son infirmière, Sienna. Un nouveau mystère dont la clé pourrait bien résider dans le suicide récent de Bertrand Zobrist, célèbre conférencier prônant une épuration de la population mondiale au nom de la protection de la planète.

Critique subjective
Après le carton Da Vinci Code et le succès plus mitigé d'Anges et Démons, Ron Howard aura eu bien du mal à concrétiser cette troisième adaptation des écrits de Dan Brown. Y allait-il à reculons, privilégiant des projets plus personnels tels Rush ou Au cœur de l'océan ? Etait-ce une obligation contractuelle ? On peut légitimement se poser la question tant ce Inferno semble paresseux et dénué de vision, si ce n'est technique. Car, s'il y a une chose qui aura changé, c'est bien la patte visuelle de la série, Ron Howard reprenant ici celle de ses films les plus récents (les mauvaises langues diront que l'abondance de gros plans serrés évite également d'en montrer trop... et permettent de dépenser moins).

Au niveau du scénario, en revanche, on est dans une grande simplicité, pour rester gentil. Le film enfile les clichés, laissant le spectateur avec plusieurs wagons d'avance, tout en cumulant quelques invraisemblances qui mettent à mal la suspension d'incrédulité du spectateur. L’ajout de personnages et sous-intrigues totalement inutiles (le personnage de Harry Sims en tête), de références historiques gratuites (la marque de la série) ou de twists téléphonés (trahisons à tout-va) n'y changeront rien, on est ici devant un script assez indigeste, qui a juste la bon ton d'aller à l'essentiel, d'où un ennui peu présent durant les deux heures de durée du film. Le rythme général est en effet sauvé, et cela sauve le film.

Un film qui bénéficie également de l'atout de ses acteurs, qui jouent le jeu malgré des moyens réduits et un manque d'ambition flagrant, même pour une pure œuvre de commande (le budget aura été divisé par deux par rapport à celui d'Anges et démons, et les recettes au box office par quatre...). Tom Hanks fait le job, comme à peu près toujours, on peut également noter la présence d'Omar Sy, qui semble y croire vraiment et jouer sa chance Hollywoodienne à fond.

On a au final un produit plutôt efficace dans sa forme, non dénué de qualités de pur divertissement, mais on se dit véritablement que le cœur n'y était pas tout à fait.

En conclusion
Da Vinci Code était une enquête poussive dépourvue de rythme mais qui tentait de raconter une histoire, Anges et démons un véritable thriller privilégiant l'efficacité sur le fond, Inferno est exactement au carrefour de ces deux œuvres. Si l'on suit sans déplaisir cette nouvelle enquête plutôt efficace de Robert Langdon, on ne peut oublier ses nombreuses failles, à commencer par un scénario gruyère prévisible à cinq kilomètres et une théâtralité doublée d'une patte visuelle qui font flirter à de nombreuses reprises le film avec l'univers du nanar.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Tourné en numérique, Inferno à une patine plutôt singulière. Adios à la photographie soignée et plutôt classique des opus précédents pour quelque chose d'à la fois plus criard et plus brut. Le style peut surprendre, et il faut aimer. Idem pour le format, qui passe du 2.35 (et ses bandes noires) au 1.85 (et son image pleine). Un changement radical.

En dehors de cela, l'image en elle-même bénéficie d'une belle définition, d'une grande précision et de couleurs vives.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Deux pistes sonores très travaillées complètent le constat technique de ce disque. Le caisson de basse est largement utilisé et les quelques scènes d'action du film bénéficient d'une excellente dynamique. On préférera la version originale, même si retrouver LA voix française de Tom Hanks (Jean Philippe Puymartin) reste toujours un plaisir tant elle lui est associée.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 71 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La partie suppléments d'Inferno ne démérite pas sur le papier, mais se résume malheureusement trop à du pur produit marketing et formaté.

On trouvera donc plusieurs modules assez courts revenant tour à tout sur le casting du film, les lieux de tournage ou les référence à L'enfer de Dante. Suivent trois featurettes consacrées aux personnages principaux de cet opus et enfin un court making-of ou Ron Howard justifie ses choix visuels.

Un gros morceaux sont les scènes coupées ou versions longues de séquences figurant dans le film. Sur près d'une demi-heure on retrouve une majorité de séquences dispensables ou anecdotiques. Rien de particulier, mais l'ensemble reste intéressant à voir.