Vaiana, La légende du Bout du Monde

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Moana
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/04/2017
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Osnat Shurer et John Lasseter
Scénaristes
Jared Bush
Compositeur
Mark Mancina, Lin-Manuel Miranda et Opetaia Foa'i
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Emmanuel Galais
Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l'Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi... Vaiana, la légende du bout du monde raconte l'aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d'action, de rencontres et d'épreuves... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu'elle a toujours cherchée : elle-même.

Apres le succès incroyable du, « Monde de Dory » le studio Disney espèrait bien renouveler l’essai avec «Vaiana, la légende du bout du monde ». Et force est de constater que le studio créé une nouvelle fois la surprise avec un film d’animation traditionnelle particulièrement réussit, notamment en ce qui concerne les graphismes. Rarement, les animateurs de Disney sont allés aussi loin dans la minutie des mouvements, dans la beauté des décors et dans la qualité de cette histoire inspirée de plusieurs légendes polynésiennes. En effets, au-delà des chansons qui peuvent rapidement irriter n’importe quel parent, un brin mélomane, l’ensemble est d’une grande maîtrise. A commencer donc par l’animation qui se surpasse encore une fois. Comme on le sait, depuis toujours le Studio Disney met un point d’honneur à faire évoluer les techniques, pour que leurs dessins animés soient toujours à la pointe de la technologie. 

Avec « Vaiana », les animateurs franchissent donc une étape importante. Jamais l’Océan et la nature ne furent aussi bien mis en valeurs avec des textures parfaites, un jeu sur les nuances particulièrement bien dosé pour donner à l’ensemble une brillance remarquable, la preuve en est cette magnifique scène dans laquelle Vaiana avance dans un Océan qui s’ouvre comme un aquarium. Un décor qui permet aux animateurs de jouer sur les transparences pour donner à la scène un aspect loupe, avec l’ensemble des animaux marins qui  passent comme dans un parc d’attraction, même constat sur la scène finale absolument magnifique, pleine de couleurs et de contrastes. Incroyablement fluide lorsqu’il s’agit du voyage sur l’océan, mais redoutablement tranchant lorsque l’on rentre dans la légende pure avec son méchant Té Pak composé de feu.

Côté scénario, les auteurs ont compris qu’il ne suffisait pas d’une technique d’animation précise pour réussir un film, ni d’une mièvrerie de plus dans l’univers des dessins animés de la firme. Il fallait faire d’un mystère Polynésien (celui qui tend à expliquer pourquoi les polynésiens ont arrêté d’explorer les archipels pour se sédentariser) pour livrer une histoire à la fois simple et tout en double lecture. Et d’abord on commence par les petites révolutions : Il n’y a pas de prince charmant, la princesse est avant tout une future chef de village qui doit assumer son rôle mais rêve de construire un nouvel avenir pour son peuple. Et puis il y a l’humour, même s’il ne vient principalement que de deux personnages, Maui le demi-dieu et le poulet compagnon de Vaiana, il est rapidement le ticket gagnant du dessin animé, à la fois naïf, décalé et efficace, il parvient à faire mouche chaque fois, en jouant autant sur le burlesque du poulet que sur le caractère du demi dieu. Ici, le scénario livre une histoire sombre, mais de la même manière que dans « Raiponce », l’héroïne n’y est plus une simple potiche à la recherche du prince charmant, elle est au contraire maîtresse de son destin et compte bien y rester. Et c’est bien toute la force de ce nouveau long métrage du studio Disney que de signer une histoire moins naïve que les précédentes, avec des personnages rendant hommage à une population fière de sa culture et de ses origines.

En conclusion, « Viana : La légende du bout du monde » est un dessin animé remarquable d’inventivité, où les qualités de l’animation sont poussées à l’extrême pour offrir un  spectacle grandiose, dans l’esprit des grande comédies musicales de Broadway avec des chansons irritantes mais entêtantes, des couleurs incroyablement belles et des nuances parfaitement dosées. Un nouveau chef d’œuvre dans la sphère des longs métrages d’animation du studio.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Forcément, vu la qualité et le soin apporté à l’animation et aux soucis du détail, il fallait un support de qualité, à la hauteur de l’entreprise. Et dans l’ensemble l’image est d’excellente tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble et met parfaitement en valeur les environnements et la qualité du travail fournit par les animateurs. Impossible de ne pas se sentir emportée par l’aspect cristallin et hypnotique de l’océan lorsqu’il interagit avec la petite Vaiana ou de ne pas saluer la qualité du travail sur Té Pak dans la scène finale.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 7.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des scènes où les environnements interagissent avec les personnages où évidemment dans les scènes finales. Tout le système audio est mis à contribution par un transfert sonore redoutablement efficace.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« La partie de Pêche » : petit court métrage amusant dans lequel Maori essayé d'attraper un Poisson.

« Raison déraison » : Inspiré de l'histoire culturelle de l'un des animateurs, ce court métrage nous invite à suivre les tentations et raisons d'un personnage qui doit suivre sa voie quotidienne ou céder parfois à quelques tentations d'usage.

« La voix des Îles du Pacifique » : est un bel hommage, à travers l'historique de recherche des animateurs et des scénaristes du film, à la Polynésie.

« Ce que vous ne savez pas » : Une série de questions amusantes mais pas forcément intéressantes aux membres de l'équipe.

« À la mode des iles Pacifique » : Un documentaire qui revient sur les costumes du film et particulièrement sur les recherches qui ont permis de trouver le style du film.

« Les défis techniques du film » : Un documentaire qui passe en revue les différents défis que se sont lancés les équipes de Vaiana : il y a eu les Tatouages de Mauï , L'eau et notamment la superbe scène lorsque Vaiana rencontre pour la première fois l'océan ou encore Te Ka le gardien de feu et sa lave en fusion, ses nuages de fumées noires et ses mouvements rapides qui interagissent également avec l'eau.

Bon ensuite, si vos oreilles saignent encore des chansons irritantes de la reine des neiges, cela va un peu s'améliorer avec Vaiana, notamment grâce à l'apport des musiques polynésiennes qui viennent donner un rythme exotique et coloré. On n’évite tout de même pas quelques morceaux qui viennent polluer nos oreilles avec des paroles assez fades et des airs qui semblent inspirés des précédents Disney.

La chanson coupée « Warriors Face ».

« La chasse aux œufs » est une fearuretttes qui vous permet de découvrir tous les petits clins d'œil caches par les animateurs à d'autres œuvres du studio comme Aladin ou encore la petite sirène.

Puis des scènes coupées et les commentaires audio.